Nouveau reccord du prix du baril de brent à 73$ à New-York et les experts pensent que le pic n'est pas encore atteint et qu'il risque fort de connaître de nouvelles hausses, notament en raison de la baisse des stocks annoncés cet été aux USA sans compter la situation en Iran ainsi qu'au Nigeria.
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Les jours se suivent et se ressemblent pour les cours du pétrole qui ont battu un nouveau record vendredi à New York à plus de 73 dollars le baril, sur fond de tensions liées au programme nucléaire iranien et de baisse des stocks d'essence aux Etats-Unis. Le baril de brut léger ("light sweet crude") pour livraison en juin, nouveau contrat de référence, a ouvert la séance à 73,50 dollars, un nouveau record sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il s'est ensuite replié sous l'effet de prises de bénéfices.
Le baril pour livraison en juin avait auparavant enregistré de tels niveaux et même atteint les 74,50 dollars jeudi, mais il n'avait pas alors le statut de contrat de référence. A Londres le baril de Brent de la mer du Nord abandonnait 66 cents à 72,52 dollars, après avoir établi un nouveau record à 74,22 dollars en cours de séance jeudi.
Selon les experts, l'or noir pourrait continuer à flamber ces prochaines semaines, les marchés craignant des répercussions sur la production de pétrole de l'Iran liées à la crise sur le programme nucléaire de Téhéran. L'approvisionnement mondial pourrait également être restreint par l'activité de rebelles au Nigeria, qui perturbent la production. Les experts redoutent enfin le scénario d'une offre d'essence insuffisante cet été, des statistiques publiées par Washington faisant état d'une baisse des stocks américains. "Je pense que le baril n'a pas encore atteint son pic", estime Tobin Gorey, analyste de la Commonwealth Bank of Australia à Sydney. "Nous sommes toujours dans une équation offre-demande tendue, dans un contexte de forte croissance économique."
Le repli observé en cours de séance vendredi à New York "est dû à des prises de bénéfices, ce qui n'est pas surprenant si l'on considère que les prix ont vraiment monté ces derniers jours", explique Victor Shum, un analyste du cabinet Purvin and Gertz à Singapour. Mais "la baisse ne sera pas importante car la question iranienne maintient les prix à un niveau élevé".
Au Venezuela, l'un des principaux pays producteurs, le président Hugo Chavez a prédit jeudi que le baril de brut atteindrait les 100 dollars si la crise avec l'Iran conduisait les Etats-Unis à envahir le pays. Selon Tobin Gorey, les craintes liées au dossier iranien entraînent un surcoût équivalent à 15 dollars par baril sur les marchés. Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné jusqu'au 28 avril à l'Iran pour cesser ses activités d'enrichissement d'uranium.
En cas de non respect par Téhéran, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont annoncé qu'ils tenteraient de faire adopter une résolution rendant cette injonction contraignante. La compagnie Royal Dutch Shell a toutefois mis un peu de baume au coeur des marchés en annonçant que sa plateforme Mars retrouverait une production normale fin juin. Il s'agit de la plus importante plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique endommagée par l'ouragan Katrina l'an dernier. Elle représente 5% de la production totale de pétrole et de gaz naturel dans cette zone.
Par AP
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Les jours se suivent et se ressemblent pour les cours du pétrole qui ont battu un nouveau record vendredi à New York à plus de 73 dollars le baril, sur fond de tensions liées au programme nucléaire iranien et de baisse des stocks d'essence aux Etats-Unis. Le baril de brut léger ("light sweet crude") pour livraison en juin, nouveau contrat de référence, a ouvert la séance à 73,50 dollars, un nouveau record sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il s'est ensuite replié sous l'effet de prises de bénéfices.
Le baril pour livraison en juin avait auparavant enregistré de tels niveaux et même atteint les 74,50 dollars jeudi, mais il n'avait pas alors le statut de contrat de référence. A Londres le baril de Brent de la mer du Nord abandonnait 66 cents à 72,52 dollars, après avoir établi un nouveau record à 74,22 dollars en cours de séance jeudi.
Selon les experts, l'or noir pourrait continuer à flamber ces prochaines semaines, les marchés craignant des répercussions sur la production de pétrole de l'Iran liées à la crise sur le programme nucléaire de Téhéran. L'approvisionnement mondial pourrait également être restreint par l'activité de rebelles au Nigeria, qui perturbent la production. Les experts redoutent enfin le scénario d'une offre d'essence insuffisante cet été, des statistiques publiées par Washington faisant état d'une baisse des stocks américains. "Je pense que le baril n'a pas encore atteint son pic", estime Tobin Gorey, analyste de la Commonwealth Bank of Australia à Sydney. "Nous sommes toujours dans une équation offre-demande tendue, dans un contexte de forte croissance économique."
Le repli observé en cours de séance vendredi à New York "est dû à des prises de bénéfices, ce qui n'est pas surprenant si l'on considère que les prix ont vraiment monté ces derniers jours", explique Victor Shum, un analyste du cabinet Purvin and Gertz à Singapour. Mais "la baisse ne sera pas importante car la question iranienne maintient les prix à un niveau élevé".
Au Venezuela, l'un des principaux pays producteurs, le président Hugo Chavez a prédit jeudi que le baril de brut atteindrait les 100 dollars si la crise avec l'Iran conduisait les Etats-Unis à envahir le pays. Selon Tobin Gorey, les craintes liées au dossier iranien entraînent un surcoût équivalent à 15 dollars par baril sur les marchés. Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné jusqu'au 28 avril à l'Iran pour cesser ses activités d'enrichissement d'uranium.
En cas de non respect par Téhéran, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont annoncé qu'ils tenteraient de faire adopter une résolution rendant cette injonction contraignante. La compagnie Royal Dutch Shell a toutefois mis un peu de baume au coeur des marchés en annonçant que sa plateforme Mars retrouverait une production normale fin juin. Il s'agit de la plus importante plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique endommagée par l'ouragan Katrina l'an dernier. Elle représente 5% de la production totale de pétrole et de gaz naturel dans cette zone.
Par AP
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