J'explique :
Ce soir j'ai écouté " C' dans l'air " sur France 5, qui avait pour sujet la situation en Libye mais également en Syrie (où la révolution du jasmin fait son entrée fracassante et sanguinolente). Il y avait des intervenants forts intéressants, comme c'est souvent le cas dans cette émission, dont le chercheur algérien de Genève Hasni Abidi et le célèbre Pascal Boniface...
Puis un drôle de zigoto : Frédéric Pons !
Ce dernier personnage avait une posture relativement hostile sur tout ce qui était "arabe" est contre l'intervention militaire en libye, il avait à la bouche une affirmation grossière et fausse du style pourquoi c'est nos militaires français qui vont mourir pour ce peuple et ce pays... A ce que l'on sait aucun soldat occidental n'est encore mort en libye !!!
La posture idéologique haineuse de ce "désaxé" ma fait prendre mon clavier et chercher un peu qui cela pouvait être ?? J'avais besoin d'en connaître un peu plus sur lui, qui se présente dans l'émission comme étant un spécialiste des affaires militaires dans le quotidien Valeurs actuelles !
Donc je vais sur google, je cherche quel est donc ce journal "valeurs actuelles", que je connais pas et que je ne lis jamais !
Bon OK, la page wiki n'est pas très détaillée notamment sur la ligne éditoriale de ce journal. Hors c'est fondamentale de connaître la ligne suivie par un journal...
En tout cas dans l'émission de france-5, Pons utilise une expression qui m'avait un peu orienté "ce n'est pas catholique d'intervenir..." !!
Bon, je repense à la phrase, manifeste, de ce bouillonnant intervenant, qui avait une véritable dent contre son voisin Genevois, qu'il essayait de contrer, et qui lança à un moment que l'Algérie ne tarderai pas à exploser elle aussi !!!
Je vais sur la page du journal, je commence par voir la une, je regarde un peu les gens qui y interviennent, qui y travaillent, bref, ce qu'il en ressort c'est que c'est très tourné à "droite", peu être catho de droite...
Puis je trouve une intervention de ce même journaliste... et comme par hasard, il évoque l'Algérie !
Voici l'article :
!!!
Ce soir j'ai écouté " C' dans l'air " sur France 5, qui avait pour sujet la situation en Libye mais également en Syrie (où la révolution du jasmin fait son entrée fracassante et sanguinolente). Il y avait des intervenants forts intéressants, comme c'est souvent le cas dans cette émission, dont le chercheur algérien de Genève Hasni Abidi et le célèbre Pascal Boniface...
Puis un drôle de zigoto : Frédéric Pons !
Ce dernier personnage avait une posture relativement hostile sur tout ce qui était "arabe" est contre l'intervention militaire en libye, il avait à la bouche une affirmation grossière et fausse du style pourquoi c'est nos militaires français qui vont mourir pour ce peuple et ce pays... A ce que l'on sait aucun soldat occidental n'est encore mort en libye !!!
La posture idéologique haineuse de ce "désaxé" ma fait prendre mon clavier et chercher un peu qui cela pouvait être ?? J'avais besoin d'en connaître un peu plus sur lui, qui se présente dans l'émission comme étant un spécialiste des affaires militaires dans le quotidien Valeurs actuelles !
Donc je vais sur google, je cherche quel est donc ce journal "valeurs actuelles", que je connais pas et que je ne lis jamais !
Bon OK, la page wiki n'est pas très détaillée notamment sur la ligne éditoriale de ce journal. Hors c'est fondamentale de connaître la ligne suivie par un journal...
En tout cas dans l'émission de france-5, Pons utilise une expression qui m'avait un peu orienté "ce n'est pas catholique d'intervenir..." !!
Bon, je repense à la phrase, manifeste, de ce bouillonnant intervenant, qui avait une véritable dent contre son voisin Genevois, qu'il essayait de contrer, et qui lança à un moment que l'Algérie ne tarderai pas à exploser elle aussi !!!
Je vais sur la page du journal, je commence par voir la une, je regarde un peu les gens qui y interviennent, qui y travaillent, bref, ce qu'il en ressort c'est que c'est très tourné à "droite", peu être catho de droite...
Puis je trouve une intervention de ce même journaliste... et comme par hasard, il évoque l'Algérie !
Voici l'article :
Décryptage.
Provocations sur l’Algérie
Frédéric Pons le jeudi, 24/03/2011
Dans la tourmente arabe actuelle, le régime algérien semble assez bien s’en sortir, comme si sa gabegie, la corruption et la pression policière restaient sans effet. L’Algérie a connu elle aussi des émeutes graves mais l’effet Facebook ou Twitter n’a pas joué, prime – injuste – offerte à la sous-alphabétisation du pays. Moins éduquée et moins connectée qu’en Tunisie, l’opposition algérienne n’a pas réussi à mobiliser les foules, ni relayé les images de la répression.
L’un des éléments surprenants de ce dossier est – une nouvelle fois – la discrétion de la gauche française et des médias. “Pas d’images, pas d’indignation, pas de révolution”, constatent avec lucidité les rares opposants qui osent encore manifester. Est-on trop habitué au marasme algérien, après un demi-siècle de socialisme ? Craint-on de provoquer le clan Bouteflika et l’oligarchie militaire au pouvoir depuis 1962 ? Cette réserve suspecte augure mal de la liberté de critique dont il faudra faire preuve à l’égard de l’Algérie, l’an prochain, pour la commémoration du cinquantième anniversaire de son indépendance.
En France même, voici quelques signaux inquiétants. La polémique sur le 19 mars 1962 n’est toujours pas close. Contre toute logique, des Français continuent de croire qu’il faut commémorer cette date parce qu’elle marquerait la fin de la guerre. Parmi eux, d’authentiques patriotes, mal informés ou manipulés par des organismes liés à cette gauche qui épousa naguère les thèses du FLN algérien, qui a fait de cette date sa “fête de la victoire”. C’est une injure cruelle pour ceux (et leurs familles) qui souffrirent des crimes épouvantables commis au nom du FLN, après les accords d’Évian : outre les dizaines de milliers de gens tués ou spoliés, près de 4 400 civils et militaires, Français de souche européenne ou nord-africaine, disparurent dans les mois qui suivirent ce funeste 19 mars 1962. Parmi eux, 86 jeunes âgés de moins de 15ans !
Voici qu’on entend aussi que le défilé du 14 juillet 2012 pourrait mettre à l’honneur l’armée algérienne. Si les plaies doivent évidemment s’effacer un jour, il faut conduire au préalable un indispensable “travail de mémoire”. Cette volonté d’apaisement n’est pour l’instant qu’à sens unique, sans réciprocité du côté algérien. Les insultes antifrançaises proférées à intervalles réguliers à Alger le prouvent. En France, encouragés par une politique raisonnée d’ouverture des archives, les historiens travaillent. En Algérie, au contraire, ils n’ont toujours pas accès aux archives. Ils sont tenus d’en rester à l’histoire officielle, nourrie des mythes sur lesquels le FLN a bâti son emprise sur la société et ruiné son pays. Frédéric Pons
Photo © Patrick Iafrate
Provocations sur l’Algérie
Frédéric Pons le jeudi, 24/03/2011
Dans la tourmente arabe actuelle, le régime algérien semble assez bien s’en sortir, comme si sa gabegie, la corruption et la pression policière restaient sans effet. L’Algérie a connu elle aussi des émeutes graves mais l’effet Facebook ou Twitter n’a pas joué, prime – injuste – offerte à la sous-alphabétisation du pays. Moins éduquée et moins connectée qu’en Tunisie, l’opposition algérienne n’a pas réussi à mobiliser les foules, ni relayé les images de la répression.
L’un des éléments surprenants de ce dossier est – une nouvelle fois – la discrétion de la gauche française et des médias. “Pas d’images, pas d’indignation, pas de révolution”, constatent avec lucidité les rares opposants qui osent encore manifester. Est-on trop habitué au marasme algérien, après un demi-siècle de socialisme ? Craint-on de provoquer le clan Bouteflika et l’oligarchie militaire au pouvoir depuis 1962 ? Cette réserve suspecte augure mal de la liberté de critique dont il faudra faire preuve à l’égard de l’Algérie, l’an prochain, pour la commémoration du cinquantième anniversaire de son indépendance.
En France même, voici quelques signaux inquiétants. La polémique sur le 19 mars 1962 n’est toujours pas close. Contre toute logique, des Français continuent de croire qu’il faut commémorer cette date parce qu’elle marquerait la fin de la guerre. Parmi eux, d’authentiques patriotes, mal informés ou manipulés par des organismes liés à cette gauche qui épousa naguère les thèses du FLN algérien, qui a fait de cette date sa “fête de la victoire”. C’est une injure cruelle pour ceux (et leurs familles) qui souffrirent des crimes épouvantables commis au nom du FLN, après les accords d’Évian : outre les dizaines de milliers de gens tués ou spoliés, près de 4 400 civils et militaires, Français de souche européenne ou nord-africaine, disparurent dans les mois qui suivirent ce funeste 19 mars 1962. Parmi eux, 86 jeunes âgés de moins de 15ans !
Voici qu’on entend aussi que le défilé du 14 juillet 2012 pourrait mettre à l’honneur l’armée algérienne. Si les plaies doivent évidemment s’effacer un jour, il faut conduire au préalable un indispensable “travail de mémoire”. Cette volonté d’apaisement n’est pour l’instant qu’à sens unique, sans réciprocité du côté algérien. Les insultes antifrançaises proférées à intervalles réguliers à Alger le prouvent. En France, encouragés par une politique raisonnée d’ouverture des archives, les historiens travaillent. En Algérie, au contraire, ils n’ont toujours pas accès aux archives. Ils sont tenus d’en rester à l’histoire officielle, nourrie des mythes sur lesquels le FLN a bâti son emprise sur la société et ruiné son pays. Frédéric Pons
Photo © Patrick Iafrate
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