L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a élevé, mardi 12 avril, l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl. Elle a toutefois précisé que le niveau des émissions radioactives enregistré depuis le début de l'accident nucléaire n'équivalait qu'à 10 % de celui mesuré en 1986 après la catastrophe de la centrale située en Ukraine.
"Nous n'avons pas déploré les mêmes irradiations de personnes. Il y a eu des rejets à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais pas de même ampleur ni de même nature qu'à Tchernobyl", a mis en exergue un porte-parole de l'Agence.
"ACCIDENT MAJEUR"
Les autorités nucléaires japonaises craignent tout de même que les "fuites radioactives" ne "dépassent finalement celles de Tchernobyl". Un responsable de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire a souligné que cette décision avait été prise "sur la base des mesures d'iode et de césium relevées dans l'environnement". "Nous allons continuer de surveiller la situation. C'est un niveau provisoire", a-t-il précisé, ajoutant que la décision définitive de classer cet accident au niveau 7 serait prise ultérieurement par un comité d'experts internationaux.
Jusqu'ici, l'Agence japonaise classait l'accident au niveau 5, ce qui correspond à un "accident ayant des conséquences étendues", tandis que son homologue française l'évaluait à 6, le niveau d'un "accident grave". Le niveau 7, le plus important, correspond à un "accident majeur". Seule la catastrophe de Tchernobyl a été classée jusqu'à présent à ce degré maximal, signifiant qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement".
RÉPLIQUES
Pendant ce temps, les répliques au séisme dévastateur du 11 mars continuent de secouer la côte nord-est du Japon. Une forte secousse de magnitude 6,3 s'est produite, mardi en début d'après-midi, dans la préfecture de Fukushima. Son hypocentre était situé à seulement 10 km de profondeur. Les employés de la centrale de Fukushima Dai-Ichi ont été évacués par précaution.
Dans la matinée, une autre réplique, de magnitude 6,4, avait eu lieu à l'est de Tokyo. Elle a été fortement ressentie dans la capitale japonaise, où les immeubles ont tremblé. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée et aucun dégât n'a été rapporté dans l'immédiat, d'après les médias.
Selon les premiers éléments rapportés l'opérateur Tepco, ces répliques n'ont provoqué aucun dommage supplémentaire à la centrale nucléaire de Fukushima. "Il n'y a eu aucune coupure de courant ni autre problème à cause de ce tremblement de terre jusqu'à présent", selon lui. Il a indiqué qu'un incendie s'était déclenché dans la centrale avant la secousse, mais sans affecter les réacteurs. Il a été rapidement éteint.
Le Monde
"Nous n'avons pas déploré les mêmes irradiations de personnes. Il y a eu des rejets à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais pas de même ampleur ni de même nature qu'à Tchernobyl", a mis en exergue un porte-parole de l'Agence.
"ACCIDENT MAJEUR"
Les autorités nucléaires japonaises craignent tout de même que les "fuites radioactives" ne "dépassent finalement celles de Tchernobyl". Un responsable de l'Agence japonaise de sûreté nucléaire a souligné que cette décision avait été prise "sur la base des mesures d'iode et de césium relevées dans l'environnement". "Nous allons continuer de surveiller la situation. C'est un niveau provisoire", a-t-il précisé, ajoutant que la décision définitive de classer cet accident au niveau 7 serait prise ultérieurement par un comité d'experts internationaux.
Jusqu'ici, l'Agence japonaise classait l'accident au niveau 5, ce qui correspond à un "accident ayant des conséquences étendues", tandis que son homologue française l'évaluait à 6, le niveau d'un "accident grave". Le niveau 7, le plus important, correspond à un "accident majeur". Seule la catastrophe de Tchernobyl a été classée jusqu'à présent à ce degré maximal, signifiant qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement".
RÉPLIQUES
Pendant ce temps, les répliques au séisme dévastateur du 11 mars continuent de secouer la côte nord-est du Japon. Une forte secousse de magnitude 6,3 s'est produite, mardi en début d'après-midi, dans la préfecture de Fukushima. Son hypocentre était situé à seulement 10 km de profondeur. Les employés de la centrale de Fukushima Dai-Ichi ont été évacués par précaution.
Dans la matinée, une autre réplique, de magnitude 6,4, avait eu lieu à l'est de Tokyo. Elle a été fortement ressentie dans la capitale japonaise, où les immeubles ont tremblé. Aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée et aucun dégât n'a été rapporté dans l'immédiat, d'après les médias.
Selon les premiers éléments rapportés l'opérateur Tepco, ces répliques n'ont provoqué aucun dommage supplémentaire à la centrale nucléaire de Fukushima. "Il n'y a eu aucune coupure de courant ni autre problème à cause de ce tremblement de terre jusqu'à présent", selon lui. Il a indiqué qu'un incendie s'était déclenché dans la centrale avant la secousse, mais sans affecter les réacteurs. Il a été rapidement éteint.
Le Monde
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