L'Otan a réclamé jeudi plus d'avions pour poursuivre les raids contre les forces loyales à Kadhafi.
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Otan, réunis à Berlin jeudi, ont laissé apparaître des divergences malgré un objectif commun affirmé la veille à Doha : faire chuter Kadhafi. Paris et Londres, dont les dirigeants se sont rencontrés mercredi soir à l'Elysée, prônent notamment l'intensification des opérations aériennes contre les troupes du colonel. Evoquant les appels lancés par le CNT pour que la coalition lui fournisse des armes, l'Elysée a fait savoir que la France avait décidé de ne pas y répondre.
Le secrétaire général de l'Alliance, qui doute que le conflit puisse être réglé militairement, a néamoins assuré que l'Otan continuerait à défendre les civils libyens «aussi longtemps que nécessaire». Anders Fogh Rasmussen a également réclamé quelques avions supplémentaires pour mener les attaques au sol. Le retrait d'une cinquantaine de chasseurs-bombardiers américains le 4 avril n'a toujours pas été complètement compensé. La demande de l'Otan a été soutenue par le Danemark, l'un des six pays participants aux raids.
Mais les Etats-Unis refusent de revenir en première ligne dans l'opération militaire, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. «Ils continueront sur la même ligne, c'est à dire fournir des avions pour des interventions ponctuelles lorsque les moyens dont ils disposent sont particulièrement utiles», a déclaré Alain Juppé. «Je lui ai dit qu'on avait besoin d'eux. On aurait souhaité qu'ils reviennent».
De même, le chef de la diplomatie espagnole, dont le pays fournit des avions pour contrôler la zone d'exclusion aérienne et effectuer des repérages, est resté ferme sur la réticence de Madrid à participer aux raids.
Source: Le Figaro
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Otan, réunis à Berlin jeudi, ont laissé apparaître des divergences malgré un objectif commun affirmé la veille à Doha : faire chuter Kadhafi. Paris et Londres, dont les dirigeants se sont rencontrés mercredi soir à l'Elysée, prônent notamment l'intensification des opérations aériennes contre les troupes du colonel. Evoquant les appels lancés par le CNT pour que la coalition lui fournisse des armes, l'Elysée a fait savoir que la France avait décidé de ne pas y répondre.
Le secrétaire général de l'Alliance, qui doute que le conflit puisse être réglé militairement, a néamoins assuré que l'Otan continuerait à défendre les civils libyens «aussi longtemps que nécessaire». Anders Fogh Rasmussen a également réclamé quelques avions supplémentaires pour mener les attaques au sol. Le retrait d'une cinquantaine de chasseurs-bombardiers américains le 4 avril n'a toujours pas été complètement compensé. La demande de l'Otan a été soutenue par le Danemark, l'un des six pays participants aux raids.
Mais les Etats-Unis refusent de revenir en première ligne dans l'opération militaire, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l'issue d'un entretien avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. «Ils continueront sur la même ligne, c'est à dire fournir des avions pour des interventions ponctuelles lorsque les moyens dont ils disposent sont particulièrement utiles», a déclaré Alain Juppé. «Je lui ai dit qu'on avait besoin d'eux. On aurait souhaité qu'ils reviennent».
De même, le chef de la diplomatie espagnole, dont le pays fournit des avions pour contrôler la zone d'exclusion aérienne et effectuer des repérages, est resté ferme sur la réticence de Madrid à participer aux raids.
Source: Le Figaro
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