Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement est optimiste concernant un accord avec le constructeur français Renault d’ici la prochaine rentrée sociale. « Rien ne coince avec Renault, les négociations avancent très bien, on ne va sûrement pas conclure un accord en mai, ce genre de négociations nécessitant au moins une année dans tous les pays du monde (...) mais c'est sûr que nous allons arriver à un accord dans les prochains mois », a‑t‑il affirmé à des journalistes qui l’interrogeaient en marge d’une séance plénière de l’APN consacrée aux questions orales. « Nous espérons arriver à un préaccord en mai. Nos équipes vont ensuite travailler sur un pacte des actionnaires, qui prendra trois ou quatre mois encore », a‑t‑il ajouté.
Selon le ministre, la partie française a accepté l’idée d’une fabrication locale des carrosseries mais pas celle des moteurs. « Pour le moment, Renault n'a pas accepté, estimant que son usine ne peut être rentable qu'avec une production supérieure à 300 000 moteurs », a‑t‑il dit, ajoutant que « les négociations sur ce sujet et sur les autres aspects, économique et commercial, continuent tout de même ».
A la question de savoir si la règle 49/50 contestée par les investisseurs entravait les négociations, M. Benmeradi a indiqué que la réussite de la conclusion des accords importants dans le domaine de la mécanique avec des firmes allemandes comme Mercedes ou Liebherr a encouragé d'autres entreprises européennes à accepter sereinement cette règle.
Enfin, à propos des dossiers appelés à être discutés les 30 et 31 mai à Alger avec Jean‑Pierre Raffarin, le ministre a assuré que sur douze dossiers concernés huit sont totalement réglés, parmi lesquels figure celui de Alverre (Algérie‑verre), qui doit être cédé à un groupe français, la signature de l’accord étant prévue pour ces jours‑ci.
TSA
Sonia Lyes
Selon le ministre, la partie française a accepté l’idée d’une fabrication locale des carrosseries mais pas celle des moteurs. « Pour le moment, Renault n'a pas accepté, estimant que son usine ne peut être rentable qu'avec une production supérieure à 300 000 moteurs », a‑t‑il dit, ajoutant que « les négociations sur ce sujet et sur les autres aspects, économique et commercial, continuent tout de même ».
A la question de savoir si la règle 49/50 contestée par les investisseurs entravait les négociations, M. Benmeradi a indiqué que la réussite de la conclusion des accords importants dans le domaine de la mécanique avec des firmes allemandes comme Mercedes ou Liebherr a encouragé d'autres entreprises européennes à accepter sereinement cette règle.
Enfin, à propos des dossiers appelés à être discutés les 30 et 31 mai à Alger avec Jean‑Pierre Raffarin, le ministre a assuré que sur douze dossiers concernés huit sont totalement réglés, parmi lesquels figure celui de Alverre (Algérie‑verre), qui doit être cédé à un groupe français, la signature de l’accord étant prévue pour ces jours‑ci.
TSA
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