Bilan des privatisations : 70 sociétés pour 77 milliards DH
02.05.2006 | 15h02
Après une pause de quelques mois, le gouvernement reprend son processus de transfert du patrimoine de l'Etat au secteur privé, entamant ainsi l'exécution du programme 2006 à ce sujet. Un appel d'offres vient, en effet, d'être lancé par le ministère des Finances et de la Privatisation pour le transfert au secteur privé de la totalité de la participation détenue par l'Etat dans le capital social de la Société marocaine du thé et du sucre (Somathes). Il s'agit de 3.746.850 actions d'une valeur nominale de 100 dirhams chacune. En plus des industriels ou investisseurs opérant dans le secteur du thé, cet appel d'offres est également ouvert aux opérateurs dans l'agroalimentaire.
Autre critère : ces prétendants doivent réaliser un chiffre d'affaires annuel hors taxes d'au moins 100 millions de dirhams.
Les offres (technique et financière) doivent être déposées au plus tard le 14 juillet 2006 et le prix minimum de l'offre financière est fixé à 440 millions de dirhams pour la totalité des actions mises en vente.
Par ailleurs, en plus de cette opération, le programme de privatisation de l'année en cours porte également sur l'ouverture du capital de la Banque centrale populaire, la cession de 20 % du capital de la Régie des Tabacs et la cession de tout ou partie de la Comanav.
Ce qui renforcera le bilan du programme de la privatisation lancé au début des années 90 du siècle dernier. Jusqu'à fin 2005, celui-ci a porté sur la privatisation (partiellement ou totalement) de 70 entités (44 sociétés et 26 hôtels).
Ces opérations ont apporté à l'Etat près de 77 milliards de DH de recettes, dont 81,8 % (soit près de 63 milliards de DH) ont été assurés par des investisseurs étrangers et le reste par des investisseurs marocains.
Par nationalité, 75,17 % des acquéreurs de ces entreprises publiques sont des investisseurs français, suivi des Marocains (18,20 %), des Espagnols (9,39%) et des Saoudiens (5,49%)...
En outre, selon le département des Finances, les engagements contractuels souscrits par ces acquéreurs ont été en général honorés.
En effet, «sur un total de 70 entités privatisées, seule 1 entreprise «SIMEF» a nécessité l'intervention de l'Etat (annulation du contrat) et les engagements souscrits par la SAMIR vont être réalisés dans le cadre de la convention d'investissement signée en 2004 (6 milliards de DH) entre l'Etat et la SAMIR», a précisé ce département dans un rapport sur le bilan du programme de la privatisation.
De même, a ajouté le rapport, «trois établissements hôteliers enregistrent des difficultés (Hôtel Doukkala, Madayeq, Transatlantique)».
02.05.2006 | 15h02
Après une pause de quelques mois, le gouvernement reprend son processus de transfert du patrimoine de l'Etat au secteur privé, entamant ainsi l'exécution du programme 2006 à ce sujet. Un appel d'offres vient, en effet, d'être lancé par le ministère des Finances et de la Privatisation pour le transfert au secteur privé de la totalité de la participation détenue par l'Etat dans le capital social de la Société marocaine du thé et du sucre (Somathes). Il s'agit de 3.746.850 actions d'une valeur nominale de 100 dirhams chacune. En plus des industriels ou investisseurs opérant dans le secteur du thé, cet appel d'offres est également ouvert aux opérateurs dans l'agroalimentaire.
Autre critère : ces prétendants doivent réaliser un chiffre d'affaires annuel hors taxes d'au moins 100 millions de dirhams.
Les offres (technique et financière) doivent être déposées au plus tard le 14 juillet 2006 et le prix minimum de l'offre financière est fixé à 440 millions de dirhams pour la totalité des actions mises en vente.
Par ailleurs, en plus de cette opération, le programme de privatisation de l'année en cours porte également sur l'ouverture du capital de la Banque centrale populaire, la cession de 20 % du capital de la Régie des Tabacs et la cession de tout ou partie de la Comanav.
Ce qui renforcera le bilan du programme de la privatisation lancé au début des années 90 du siècle dernier. Jusqu'à fin 2005, celui-ci a porté sur la privatisation (partiellement ou totalement) de 70 entités (44 sociétés et 26 hôtels).
Ces opérations ont apporté à l'Etat près de 77 milliards de DH de recettes, dont 81,8 % (soit près de 63 milliards de DH) ont été assurés par des investisseurs étrangers et le reste par des investisseurs marocains.
Par nationalité, 75,17 % des acquéreurs de ces entreprises publiques sont des investisseurs français, suivi des Marocains (18,20 %), des Espagnols (9,39%) et des Saoudiens (5,49%)...
En outre, selon le département des Finances, les engagements contractuels souscrits par ces acquéreurs ont été en général honorés.
En effet, «sur un total de 70 entités privatisées, seule 1 entreprise «SIMEF» a nécessité l'intervention de l'Etat (annulation du contrat) et les engagements souscrits par la SAMIR vont être réalisés dans le cadre de la convention d'investissement signée en 2004 (6 milliards de DH) entre l'Etat et la SAMIR», a précisé ce département dans un rapport sur le bilan du programme de la privatisation.
De même, a ajouté le rapport, «trois établissements hôteliers enregistrent des difficultés (Hôtel Doukkala, Madayeq, Transatlantique)».
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