Regrouper des centrales thermo solaires, photovoltaïque et parcs éoliens
Alimenter les réseaux espagnols et marocains dès 2016
Marquer la courbe d’apprentissage industrielle
Pour le président de Desertec Initiative Industry (SII), Paul Van Son, le groupement n’intervient pas en tant que maître d’ouvrage mais en tant que facilitateur
C’EST à Marrakech que Desertec Initiative industry (DII) a tenu à réunir ses actionnaires. C’était à l’occasion de son 10e conseil d’administration, le premier tenu au Maroc. Créé en 2009, Desertec vise à exploiter les potentiels énergétiques des déserts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, grâce à un réseau de centrales solaires à concentration et de parcs éoliens.
Objectif à court terme: préparer d’ici 2013 la réalisation d’un projet de référence et définir deux autres projets dans la région Mena. A long terme, il s’agit d’assurer, d’ici à 2050, plus de 15% des besoins en énergie du vieux continent. Le projet est estimé à 400 milliards d’euros. Montant qui serait appelé à augmenter dans les quatre prochaines décennies. «Les besoins en énergies seront énormes d’ici 15 ans au vu du nombre d’habitants de ces deux régions. Ni le nucléaire, ni les ressources fossiles ne pourront y répondre», estime Paul Van Son, président de Desertec Initiative industry. Il faudra donc avoir recours à des technologies éprouvées et adaptées de production et de transfert de technologies.
Le rôle de DII est celui d’un facilitateur pour créer des conditions techniques, financières à même d’accompagner les projets locaux, confie Paul Van Son. Desertec souhaite ouvrir la voie à la production de l’énergie propre, avec ce que cela implique comme transfert de technologies ou encore des conseils pour la mise à niveau des réglementations. Voilà donc pour la forme. Au fond, réunir un conseil d’administration du DII à Marrakech, à l’invitation de Nareva, membre du DII, est semble-t-il un signal fort. Cette multinationale a retenu le Maroc pour la réalisation de son premier projet: le Reference Project. Et les discussions avec Masen (Moroccan Agency for solary energy) avanceraient bien, selon Paul Van Son.
Le Maroc, rappelons-le, a mis en place un programme ambitieux pour le développement de l’énergie solaire avec 2.000 MW qui sera effectif d’ici 2020. Un appel d’offre pour les 500 MW de Ouarzazate a été lancé en 2010. Pour son projet de référence, DII propose le regroupement de centrales thermosolaires, photovoltaïques et de parcs éoliens. La multinationale espère alimenter ainsi les réseaux espagnols et marocains issus de son projet pilote dès 2016. Pour DII, les installations de référence doivent également marquer, à moyen terme, le début d’une courbe d’apprentissage industrielle, à même de favoriser la compétitivité des technologies et rendre leur exploitation rentable.
L'economiste
Alimenter les réseaux espagnols et marocains dès 2016
Marquer la courbe d’apprentissage industrielle
Pour le président de Desertec Initiative Industry (SII), Paul Van Son, le groupement n’intervient pas en tant que maître d’ouvrage mais en tant que facilitateur
C’EST à Marrakech que Desertec Initiative industry (DII) a tenu à réunir ses actionnaires. C’était à l’occasion de son 10e conseil d’administration, le premier tenu au Maroc. Créé en 2009, Desertec vise à exploiter les potentiels énergétiques des déserts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, grâce à un réseau de centrales solaires à concentration et de parcs éoliens.
Objectif à court terme: préparer d’ici 2013 la réalisation d’un projet de référence et définir deux autres projets dans la région Mena. A long terme, il s’agit d’assurer, d’ici à 2050, plus de 15% des besoins en énergie du vieux continent. Le projet est estimé à 400 milliards d’euros. Montant qui serait appelé à augmenter dans les quatre prochaines décennies. «Les besoins en énergies seront énormes d’ici 15 ans au vu du nombre d’habitants de ces deux régions. Ni le nucléaire, ni les ressources fossiles ne pourront y répondre», estime Paul Van Son, président de Desertec Initiative industry. Il faudra donc avoir recours à des technologies éprouvées et adaptées de production et de transfert de technologies.
Le rôle de DII est celui d’un facilitateur pour créer des conditions techniques, financières à même d’accompagner les projets locaux, confie Paul Van Son. Desertec souhaite ouvrir la voie à la production de l’énergie propre, avec ce que cela implique comme transfert de technologies ou encore des conseils pour la mise à niveau des réglementations. Voilà donc pour la forme. Au fond, réunir un conseil d’administration du DII à Marrakech, à l’invitation de Nareva, membre du DII, est semble-t-il un signal fort. Cette multinationale a retenu le Maroc pour la réalisation de son premier projet: le Reference Project. Et les discussions avec Masen (Moroccan Agency for solary energy) avanceraient bien, selon Paul Van Son.
Le Maroc, rappelons-le, a mis en place un programme ambitieux pour le développement de l’énergie solaire avec 2.000 MW qui sera effectif d’ici 2020. Un appel d’offre pour les 500 MW de Ouarzazate a été lancé en 2010. Pour son projet de référence, DII propose le regroupement de centrales thermosolaires, photovoltaïques et de parcs éoliens. La multinationale espère alimenter ainsi les réseaux espagnols et marocains issus de son projet pilote dès 2016. Pour DII, les installations de référence doivent également marquer, à moyen terme, le début d’une courbe d’apprentissage industrielle, à même de favoriser la compétitivité des technologies et rendre leur exploitation rentable.
L'economiste
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