A 24 heures de la publication de la liste de Gerets, de nombreuses spécultations persistent concernant les joueurs qui avaient le plus déçu à Annaba en particulier le gunner Marouane Chamakh.
En 7 ans d’équipe nationale, jamais cet attaquant de race formé à Bordeaux n’avait été en si facheuse posture.
Souvent décisif en début de saison avec son nouveau club, Chamakh a vu son temps de jeu se rétrécir au point de chauffer actuellement le banc de touche d’Arsenal.
Option numéro de Wenger, il n’a pu résister au retour en force du néerlandais Van Persie. Pire encore à un moment de la saison, le numéro 29 du club londonien a même été barré par le danois Bendtner.
Autant dire que l’heure est grave à 3 semaines d’un Maroc-Algérie qui va s’avérer crucial non seulement pour les éliminatoires de la CAN 2012, mais aussi pour la suite du projet refondation du football marocain initié par la FRMF.
Depuis son intronisation à la tête des lions de l’Atlas, Eric Gerets a fait de Chamakh le pivot de son dispositif de jeu. L’homme aux 56 sélections est un des rescapés de la CAN 2004, son expérience et son influence sur ses coéquipiers sont importantes. Son implication en équipe nationale n’a jamais été démentie. Reste donc son manque de temps de jeu, qui peut nous pousser à réclamer la titularisation d’un joueur plus compétitif genre El Arabi ou Hadji.
Autre spécificité du jeu de Chamakh, le fait de réclamer de longs aériens, de rechercher ce type de duel, et de pousser ses coéquipiers à ne plus faire de la circulation du ballon à terre une priorité. En plus son entente avec El Hamdaoui n’a jamais été au beau fixe, or le sociétaire d’Ajax est aujourd’hui réclamé à cor et à cri par les supporters.
Toutefois, je ne peux concevoir à l’heure actuelle, une sélection sans Chamakh, car Marouane est un battant, un vrai guerrier qui peut débloquer certaines situations chaudes. Toutefois je ne peux aussi concevoir qu’il puisse rentrer actuellement dans le onze de départ, parce que d’autres joueurs sont plus en forme que lui, néanmoins il pourrait être utile en cours de jeu.
Le lion de Rekem est devant un dilemme. Va-t-il faire fi de ses principes et oublier Chamakh ? Le gardera t il contre vents et marées ? Sera-t-il capable de le remettre dans le rythme de la compétition en 10 jours ? En fera t il le pivot de son dispositif de jeu ?
Réponse demain au moment de la publication de la liste de Gerets, et surtout pendant le stage de préparation d’un derby maghrébin où l’expérience du soldat Chamakh ne sera pas de trop pour vaincre les verts d’Algérie.
AMINE BIROUK . www.radiomars.ma
En 7 ans d’équipe nationale, jamais cet attaquant de race formé à Bordeaux n’avait été en si facheuse posture.
Souvent décisif en début de saison avec son nouveau club, Chamakh a vu son temps de jeu se rétrécir au point de chauffer actuellement le banc de touche d’Arsenal.
Option numéro de Wenger, il n’a pu résister au retour en force du néerlandais Van Persie. Pire encore à un moment de la saison, le numéro 29 du club londonien a même été barré par le danois Bendtner.
Autant dire que l’heure est grave à 3 semaines d’un Maroc-Algérie qui va s’avérer crucial non seulement pour les éliminatoires de la CAN 2012, mais aussi pour la suite du projet refondation du football marocain initié par la FRMF.
Depuis son intronisation à la tête des lions de l’Atlas, Eric Gerets a fait de Chamakh le pivot de son dispositif de jeu. L’homme aux 56 sélections est un des rescapés de la CAN 2004, son expérience et son influence sur ses coéquipiers sont importantes. Son implication en équipe nationale n’a jamais été démentie. Reste donc son manque de temps de jeu, qui peut nous pousser à réclamer la titularisation d’un joueur plus compétitif genre El Arabi ou Hadji.
Autre spécificité du jeu de Chamakh, le fait de réclamer de longs aériens, de rechercher ce type de duel, et de pousser ses coéquipiers à ne plus faire de la circulation du ballon à terre une priorité. En plus son entente avec El Hamdaoui n’a jamais été au beau fixe, or le sociétaire d’Ajax est aujourd’hui réclamé à cor et à cri par les supporters.
Toutefois, je ne peux concevoir à l’heure actuelle, une sélection sans Chamakh, car Marouane est un battant, un vrai guerrier qui peut débloquer certaines situations chaudes. Toutefois je ne peux aussi concevoir qu’il puisse rentrer actuellement dans le onze de départ, parce que d’autres joueurs sont plus en forme que lui, néanmoins il pourrait être utile en cours de jeu.
Le lion de Rekem est devant un dilemme. Va-t-il faire fi de ses principes et oublier Chamakh ? Le gardera t il contre vents et marées ? Sera-t-il capable de le remettre dans le rythme de la compétition en 10 jours ? En fera t il le pivot de son dispositif de jeu ?
Réponse demain au moment de la publication de la liste de Gerets, et surtout pendant le stage de préparation d’un derby maghrébin où l’expérience du soldat Chamakh ne sera pas de trop pour vaincre les verts d’Algérie.
AMINE BIROUK . www.radiomars.ma
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