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Le Medef quitte Alger les mains vides

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  • Le Medef quitte Alger les mains vides

    Bonsoir, les Italiens, les Allemands, les Coréens, les Chinois, les Espagnols et j'en oublie surement d'autres, c'est du concret, le Medef est-il sérieux lorsqu'il affirme vouloir prendre son temps pour investir en Algérie ?

    La délégation des émiratis est arrivé quelques jours avant le Medef pour rafler tout ce qui bouge en repartant avec cinq accords de coopération.

    L'immobilisme est peut-être en marche, sûrement pas du côté de l'Algérie.

    --------------------------------------------------------------------

    Les hasards du calendrier sont cruels. Au moment où la délégation d’hommes d’affaires français (Medef) devait séjourner en Algérie, laissant présager une décrispation des relations algéro-françaises, la délégation des businessmen émiratis a gâché les retrouvailles.


    Au cours de la conférence de presse animée hier à Alger par la présidente de Mouvement des entrepreneurs de France (Medef), Mme Laurence Parisot, il n’était question que de l’écart entre les annonces, fracassantes, des projets de coopération des entrepreneurs émiratis et celles, peu nombreuses, des hommes d’affaires français. La présidente du Medef a essayé, lors de son intervention médiatique, de nuancer ce qui est qualifié, côté algérien, de « frilosité » des hommes d’affaires français.

    Elle a insisté sur la « volonté manifeste des entrepreneurs français de s’engager davantage dans le marché algérien ». « Ne nous trompons pas, assène-t-elle, la France est le premier partenaire de l’Algérie hors hydrocarbures et les investissements français en Algérie ont augmenté de 75 % en un an (entre 2004 et 2005) ». « En plus du transfert du savoir-faire et de la technologie, les investissements français en Algérie (près de 200 entreprises françaises) ont permis de créer environ 6000 emplois dans différents secteurs », ajoute Yves de Silguy, le président du comité Algérie du Medef International (Mouvement des entrepreneurs de France). Il n’empêche qu’au cours de cette visite, la troisième du genre, la grande majorité des hommes d’affaires français qui ont fait le déplacement à Alger est repartie hier bredouille. Cependant, a-t-on cru comprendre à travers les déclarations de Mme Parisot, il n’est pas du style des hommes d’affaires français de s’engager rapidement dans un projet d’investissement. Les businessmen du Medef aiment prendre leur temps. « Le Medef n’a pas pour vocation de créer des conditions de signature de contrats spectaculaires. Nous optons pour une logique de travail régulier.

    Nous pensons surtout au moyen et au long terme. Je peux vous assurer que les relations économiques algéro-françaises vont augmenter en puissance dans les prochaines années », plaide Laurence Parisot. Sur les pays étrangers qui disputent aux Français le marché algérien, elle affirme : « Nous, hommes d’affaires français, aimons être stimulés. La concurrence nouvelle qui est presque là (en Algérie, ndlr) va nous encourager à relever le défi. » Laurence Parisot s’est réjouie du fait que les indicateurs macroéconomiques confirment le grand potentiel du développement de l’économie algérienne et qu’il y ait un « vrai début d’ouverture des marchés en Algérie ». « Il y a sans doute un vrai désir de travailler ensemble.

    Le marché algérien se caractérise aujourd’hui par une modernité relevée d’ailleurs par les entrepreneurs français habitués à l’Algérie », a-t-elle souligné. Au cours de sa visite en Algérie, la délégation du Medef s’est entretenue avec le ministre des Finances, Mourad Medelci, ainsi que celui des Participations de l’Etat et de la Promotion et de l’investissement, Hamid Temmar, et a participé à une rencontre organisée par le FCE, présidée par Omar Ramdane. La présidente du Medef n’a, par ailleurs, pas souhaité s’attarder sur les relations tendues entre l’Algérie et la France. « En deux jours de réunions avec les hommes d’affaires et les officiels algériens, a-t-elle soutenu, nous n’avons pas évoqué les questions politiques. Nous avons eu des rencontres dans un climat de confiance et de respect mutuel qui ne faisait aucun doute. » Il apparaît néanmoins que les visites des délégations du Medef en Algérie se suivent et se ressemblent.

    Amel Blidi
    04 mai 2006 El Watan
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    je crois que la france a choisi le maroc et la tunisie au maghreb et ce depuis tres longtemps.les considérations géo politiques l'emportent sur les intérêts économiques.et ce n'est pas avec la nouvelle tendance qui s'affirme dans le paysage politique français que ça risque de changer.on risque de se prendre les pieds dans ce cordon ombilical si on continue.

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    • #3
      La france fait partie de la vieille Europe. C'est un pays en panne, socialement, politiquement et economiquement. Elle donne l'image d'un pays qui stagne, qui est dépassé par ses partenaires europééns tels les pays scandinaves sur le plan social ou l'espagne, l'Italie la GB et l'allemagne sur le plan politique.

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      • #4
        @ ferraileur

        je crois que la france a choisi le maroc et la tunisie au maghreb et ce depuis tres longtemps.les considérations géo politiques l'emportent sur les intérêts économiques.et ce n'est pas avec la nouvelle tendance qui s'affirme dans le paysage politique français que ça risque de changer.on risque de se prendre les pieds dans ce cordon ombilical si on continue.
        La question n'est pas là. Certes la géopolitique compte mais elle n'est pas l'essentielle. Une entreprise française ne va pas s'installer au Maroc ou en Tunisie juste pour faire plaisir à Chirac ou Villepin. Une entreprise choisie un pays pour sa liberté économique, pour la qualité de la main d'oeuvre, pour la performance de ses ports de ses autoroutes etc...

        On pourrait dire voila la France n'investit pas en Algérie à cause des rancoeurs, mais on pourrait voir aussi que même les pays soit disant amis de l'Algérie n'investissent pas dans votre pays, on pourrait prendre l'exemple de l'Espagne, l'Italie, la Chine ou même la Russie le seul secteur qui les intéressent c'est celui des hydrocarbures. Même les pays arabes comme le Koweït, les Emirats, l'Arabie Saoudite sont très frileux quand il s'agit de l'Algérie.

        De toute manières tant que les vrais réformes n'auront pas eux lieux dans la banques, la finances, le système fiscale (imposition et possibilité de rapatriement des bénéfices), mais aussi la remise à niveau des infrastructures de transports, (routes, autoroutes, ports aéroports) etc… Il ne faudra rien attendre de l’extérieur les investisseurs ne sont pas malades pour investir dans un pays qui ne leur offre aucune garantis. Tant que l'économie sera sous la main mise des généreaux il est impossible de voir le moindre changement. Aujourd'hui le MEDEF repart c'est l'Algérie qui malheureusement reste perdante dans cette affaire.

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        • #5
          Stp Menara arrétes de parler de nos généraux, ça évitera à beaucoup de sujet de dévier

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          • #6
            Salam Kuchi

            Stp Menara arrétes de parler de nos généraux, ça évitera à beaucoup de sujet de dévier
            Moi je pense que beaucoup de gens devraient apprendre à garder leur calme même si on parle des généreaux algériens, car ils sont là uniquement pour leurs propre compte donc je comprend pas les gens qui les défendent. Car ce qui est vrai pour les généreaux algériens etait vrai aussi pour l'équipe de Basri au Maroc et le faite d'en parler ne dérangera aucun marocain.

            Le faite de ne pas parler des vrais probléme ou de les contourner cela biaise fortement la discution.

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            • #7
              @menara

              Asia avait tout à fait raison. Prend des cours de français, ça devient urgent.

              De toute manières (sans s) tant que les vrais (mauvais accord –es) réformes n'auront pas eux lieux (sans x) dans la banques (sans s) , la finances (sans s), le système fiscale (sans e) (imposition et possibilité de rapatriement des bénéfices), mais aussi la remise à niveau des infrastructures de transports, (routes, autoroutes, ports aéroports) etc… Il ne faudra rien attendre de l’extérieur (fin d’une idée donc point) les investisseurs ne sont pas malades pour investir dans un pays qui ne leur offre aucune garantis (e au lieu de s). Tant que l'économie sera sous la main mise (en attaché)des généreaux
              Dernière modification par RdP, 04 mai 2006, 09h16.

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              • #8
                RDP encore HORS SUJET

                Incapable de contre dire quoi que se soit tu te rabat sur les fautes d'orthographe je vois la ton aveux de faiblesse tu es des plus pitoyables

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                • #9
                  Incapable de contre dire (en attaché) quoi que(en attaché) se (utiliser le démonstratif) soit tu te rabat (ajoute un s) sur les fautes d'orthographe je vois la (a avec accent) ton aveux (sans x) de faiblesse tu es des plus pitoyables

                  6 fautes pour une petite ligne. Crois moi, ça devient urgent.

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                  • #10
                    menara tu as peut être raison mais on voit les chinois investir,les arabes aussi.et les sud coréens attendent le feu vert pour débarquer.les français ont investi en cine malgré les mêmes pesanteurs qu'en algerie.

                    moi j'ai toujours à l'esprit un événement assez vieux.sous boumediene et giscard ,l'entreprise lip était en faillite.boumediene avait proposé de renflouer lip en échange de la maitrise tecnologique de ses process.il a été renvoyé à ses moutons et on a préféré fermer lip.
                    c'est la même attitude qui continue.tu ne crois quand même pas que l'état n'a pas un peu d'influence suer ss industriels ?

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                    • #11
                      @ ferrailleur

                      menara tu as peut être raison mais on voit les chinois investir,les arabes aussi.et les sud coréens attendent le feu vert pour débarquer.les français ont investi en cine malgré les mêmes pesanteurs qu'en algerie.
                      Oui mais il faut comparer ce qui est comparable. Certes en Chine il existe des pesanteurs qui ne facilitent pas les choses. Mais la Chine est un marché de 1,4 milliard de personnes, les industrielles font d’incroyable économie d’échelle, les réseaux d’exportations sont très très puissants et la productivité et impressionnante.

                      Le seul arguments dont dispose l’Algérie c’est une main d’œuvre au même prix environ 80 à 100 €/mois mais moins qualifié qu’en Chine et un coût énergétique assez bas.

                      Mais malgré ça les investisseurs préfèrent largement le Maroc et le Tunisie même si la main d’œuvre équivaut à plus du double et que les coûts énergétiques sont plus hauts, car ces deux pays offre plus de mesure incitatives baisse des impôts, réforme fiscale, bancaire, financière, liberté d’investissement, monnaies convertibles, réductions des charges sociales et salariales, mise à disposition de terrains industriels aménagés, mises à dispositions d’une main d’œuvre qualifiée, création de fond gouvernementaux pour l’investissement industriel ou social. Le compte 111 pour la Tunisie et le Fond Hassan II pour le Maroc. C’est ici que l’Algérie doit s’investir !!!!!

                      moi j'ai toujours à l'esprit un événement assez vieux.sous boumediene et giscard ,l'entreprise lip était en faillite.boumediene avait proposé de renflouer lip en échange de la maitrise tecnologique de ses process.il a été renvoyé à ses moutons et on a préféré fermer lip.
                      c'est la même attitude qui continue.tu ne crois quand même pas que l'état n'a pas un peu d'influence suer ss industriels ?
                      Peux-tu m’en dire plus sur cette histoire merci !!!!!

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                      • #12
                        c'était dans les années 75 je crois.je ne sais pas si tu trouveras grace a google.il y a eu aussi la même chose avec l'informatique je ne sais plus le nom de la firme c'était peut être la CII.
                        mais boumediene était prêt à toutes les compromissions pour faciliter le démarrage de l'algerie.il avait même offert un polygone d'essai d'armes chimiques.c'est une chose que je ne lui pardonnerai jamais même si c'était pour la bonne cause.

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                        • #13
                          @ ferailleur

                          c'était dans les années 75 je crois.je ne sais pas si tu trouveras grace a google.il y a eu aussi la même chose avec l'informatique je ne sais plus le nom de la firme c'était peut être la CII.
                          mais boumediene était prêt à toutes les compromissions pour faciliter le démarrage de l'algerie.il avait même offert un polygone d'essai d'armes chimiques.c'est une chose que je ne lui pardonnerai jamais même si c'était pour la bonne cause.
                          Je vais essayer de chercher mais si tu as plus d'info n'hésite pas. C'est vrai que Boumedienne et Benbella étaient des criminels mégalos et démagos, ils ont joués tous les deux un véritable double jeu avec leurs pays et la France car ils étaientt corvéables à merci pour faire plaisir aux moindres caprices des Français il leur avait tous autorisés les essaies chimiques, les essaies nucléaires de (1960 à 1966) qui ont encore aujourd'hui de grave retombés sur les populations du sud algérien.

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                          • #14
                            faut pas en rajouter.ce qui est excessif est insignifiant.

                            Commentaire


                            • #15
                              Salam ferailleur

                              faut pas en rajouter.ce qui est excessif est insignifiant.
                              Non j'en rajoute pas mais plusieurs explosions nucléaires plus des centaines d'essais d'armes chimiques durant des années c'est loin d'être insignifiant regarde juste ce qu'a provoqué Tchernobyl donc imagine plusieurs tires de bombes atomiques 3 à 10 fois plus puissantes que celle d'Hiroshima. Mais bon c'est rien c'est un autre sujet !!!!
                              Dernière modification par menara, 04 mai 2006, 11h00.

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