Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Apprenez à faire de beaux rêves

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Apprenez à faire de beaux rêves

    Ils nous entraînent à l’aventure, révèlent nos peurs et nos désirs secrets… Et pourtant, les rêves échappent encore pour beaucoup à notre compréhension. Alors, que savons-nous d’eux et pouvons-nous activer notre "usine à songes" pour retrouver des rêves… de rêve ?

    1. Passons-nous nos nuits à rêver ?
    Nous passons environ 100 minutes par nuit à rêver, soit 1 h 40 sur environ 8 heures de sommeil, selon le Dr Michel Jouvet, spécialiste des rêves*. Ce qui représente quand même 5 à 7 ans sur une vie. Cette production d’images mentales a lieu pendant la phase de sommeil paradoxal, ainsi baptisée car, alors qu’elle est marquée par une disparition du tonus musculaire (et donc une quasi-paralysie du corps), l’activité cérébrale, elle, est très semblable à celle de l’éveil. En témoignent les mouvements rapides des yeux derrière les paupières. Toutes les 90 minutes environ (une fois par cycle de sommeil), nous passons ainsi 15 à 20 minutes en pleine aventure nocturne sans bouger le petit doigt ! Heureusement, peut-être…
    2. Dis, les rêves, ça sert à quoi ?
    Le rêve est un processus naturel, indispensable à l’équilibre psychique, même s’il garde encore sa part de mystère puisqu’on ne lui connaît pas de fonction "scientifiquement" définie. Toutefois, cette activité pourrait servir à transformer la mémoire à court terme en mémoire à long terme, à faire le tri dans les informations reçues au cours de la journée, à faciliter des transferts d’informations entre les deux hémisphères cérébraux. Face à une situation délicate, ne dit-on pas que la nuit porte conseil ? Et aux travaux des neurobiologistes s’ajoutent ceux des psychanalystes car rêver, c’est ouvrir grand la porte à l’inconscient…
    3. Pourquoi oublie-t-on si souvent nos rêves ?
    Quand on réveille un dormeur au cours d’une phase de sommeil paradoxal, il peut raconter son rêve de façon claire dans 80 à 85 % des cas ! Mais s’il tarde, l’histoire s’évanouit vite. Bien que le rêve soit stocké dans une "banque mémoire" facilement accessible, il n’y reste que pour un laps de temps très court. On se souvient d’avoir rêvé, mais impossible de se rappeler de quoi ! D’ailleurs, même quand on en garde un souvenir, cela ne peut être que celui du dernier de la nuit, alors que plusieurs rêves se sont succédé.
    4. Les rêves ont-ils toujours un sens caché ?
    N’y cherchez pas des clés passe-partout ou des présages. Les rêves ne sont pas des "diseurs de bonne aventure". Mais il est certain qu’ils peuvent nous aider à découvrir une dimension cachée de nous-mêmes, à révéler notre rapport aux autres et aux événements. Dans "L’analyse des rêves", Jung, le célèbre psychiatre, nous explique que "le rêve traduit la situation intime du rêveur, situation dont le conscient ne veut rien savoir ou dont il n’accepte la vérité qu’à contrecœur". Toutefois, entre le rêve et le récit qu’on en fait par la suite, il peut y avoir une déformation "car, par la force des choses, le récit du rêve est passé par le double filtre de la mémoire et de la syntaxe", précise le Dr François Marchand, spécialiste du sommeil.
    5. Pourquoi les rêves déclenchent-ils autant d’émotions ?
    L’une des caractéristiques du rêve est son sentiment de réalité : on le vit, on le ressent, d’où les réactions, tant émotives que physiologiques (transpiration, frissons). Ce n’est qu’une fois réveillé que l’on prend conscience que ce n’était qu’un rêve.
    6. Que penser des rêves et cauchemars récurrents ?
    "Un rêve répétitif qui n’est pas compris est comme une lettre que l’on n’ouvrirait pas", explique le psychanalyste Marc-Alain Descamps. Le décrypter peut donc être utile, mais à condition de le faire couche après couche, sans raccourcis hâtifs.
    Et les cauchemars ?
    Ces "mauvais" rêves peuplés de monstres et de drames se terminent par un réveil brutal, faisant office de "coupe-circuit", et dans un état d’angoisse, qui normalement s’apaise vite. Mais répétés, ces épisodes pénibles peuvent révéler un stress, un traumatisme lié à un événement perturbant, qui méritent d’être entendus.
    Source : topsante

  • #2
    J'ajouterai quelques petits trucs:
    Le rêve est une sorte de soupape de sécurité pour, justement, permettre cet équilibre psychique.
    Généralement, c'est la partie oubliée qui est importante dans un rêve. Au psy de la remonter en surface. Cette remontée en surface permet de soulager le sujet dans des cas.
    Il paraît que le niveau intellectuel et culturel est un élément fondamental dans la nature des rêves. Exemple: Ce n'est pas tout le monde qui rêve en couleur.

    Commentaire


    • #3
      Ce n'est pas tout le monde qui rêve en couleur.
      moi je rêve en couleurs et en 3D

      Commentaire

      Chargement...
      X