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Les exportations hors hydrocarbures en débat à Guelma Une armada de contraintes

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  • Les exportations hors hydrocarbures en débat à Guelma Une armada de contraintes

    Entre le discours officiel et la réalité économique du terrain, les potentialités de l’Algérie demeurent sous-exploitées.

    Les exportations hors hydrocarbure ne représentent en réalité qu’une infime partie des rentrées en devises, si bien qu’elles n’ont pas évolué depuis des décennies. Les raisons sont imputables à une armada de contraintes bureaucratiques, douanières et législatives que subissent de plein fouet les exportateurs. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce et de l’industrie Mermoura, de la wilaya de Guelma, a organisé, mardi dernier, une journée d’information sur les exportations hors hydrocarbures dont le but est de faire connaître aux exportateurs nationaux potentiels, les organismes d’Etat susceptibles de les informer et de les accompagner dans leurs démarches.


    En effet, le directeur général de l’agence nationale pour la promotion du commerce extérieur (Algex), les représentants de la compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex) et le vice-président de l’association nationale des exportateurs algériens (Anexal), ont animé la rencontre en présence de quelques exportateurs et opérateurs économiques de la région Est du pays. «350 à 400 produits hors hydrocarbures sont exportés chaque année par l’Algérie pour une valeur marchande qui est passée, en quelques années, de 800 millions à 1,5 milliards de dollars. C’est peu, très peu», nous a déclaré Mohamed Benini, directeur général d’Algex. Et d’ajouter: «Il s’agit de phosphate, d’ammoniac, et plus récemment de produits de la mer et verre plat. Les produits manufacturés sont quasiment absenst.» En clair, les exportateurs sont découragés, nous dit-on. «Bien sûr il y a la protection des intérêts des fonctionnaires», tient à préciser notre interlocuteur. A titre informatif, l’unique scanner, celui du port d’Alger, constitue à lui seul un bouchon pour le transit des marchandises. Ce dernier doit être implanté en fonction des ports existants à l’échelle nationale, préconisent les professionnels du secteur. Pour enfoncer le clou, Ali-Bey Nasri, vice-président de l’Anexal, a dénoncé le retard accusé dans le lancement du conseil national de la promotion des exportations.


    Créé en 2004, celui-ci devait prendre en charge les préoccupations des exportateurs et faciliter leurs démarches. Mais rien n’a été fait à ce jour. «Il est impensable de promouvoir l’exportation en l’absence de métiers mondiaux préalablement définis chez nous. Le Maroc l’a fait, pourquoi pas nous ?» s’indigne encore Ali-Bey Nasri. Notons enfin qu’entre le conditionnement du produit, les formalités bancaires et douanières, le transport des marchandises et le rapatriement des fonds, c’est un véritable parcours du combattant auquel font face les petits négociants.
    Quoi qu’il en soit, si l’après-pétrole s’annonce déjà comme un défi majeur dans le reste du monde, les potentialités hors hydrocarbures en Algérie sont sous-exploitées et même étouffées par une logistique inadaptée.


    Karim Dadci
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Trop de lourdeurs et de lenteurs !!!!!!

    Le systeme bureaucratique Algériens ne peut ni encourager les exportations ni les investissements.
    Jusqu'à présent ce n'est que du bricolage sans résultats probans.
    Il faut un verritable coup de pied dans la fourmilière pour changer courageuseument les choses.
    J'ai des amis Nationaux et étrangers qui ont essayé, il y a 3 ans environs, de créer une société d'exportation et de promotion de la production Algérienne (Genre de centale d'achat spécilisée dans l'export) puis un call center mais, dans les deux cas, il ont dû jeter l'éponge dans les six mois qui ont suivi les premières démarches !!!!

    Il s'uffit de voir ce qui se fait dans d'autre pays, en la matière, pour comprendre pourquoi ça ne marche pas chez nous.

    Les hommes d'affaires entreprenant n'ont pas de temps a perdre dans les administrations et les différentes institutions, Le temps pour eux c'est tout simplement de l'argent!!!!!
    Dernière modification par Fouad, 16 juin 2011, 09h17.
    Le Sage

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    • #3
      bien dit fouad ! il faut commencer par simplifier toutes les procédures et envoyer en formation les employés de l'administration. et peut être instaurer une prime au mérite pour les faire bouger un peu.

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      • #4
        Hbibna samarkand777 bonjour!

        il faut commencer par simplifier toutes les procédures
        "simplifier" impliquerai toute une révision en verticale et en horizontale du fonctionnement de l'état...Ca n'arrange pas le système.
        Nos exportations hors hydrocarbures sont controlés et dirigés vers le port de marseille et de là, prennent des destination inconnues...
        Combien avons-nous d'avions-cargos?
        De combien dispose-t-on de porte-contenaires?

        A+...
        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
        .
        Merci.
        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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        • #5
          avant de penser a exporter travaillons d abord a satisfaire nos besoins nationaux
          et ca doit etre la priorite
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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