Au Maroc, les jeunes du Mouvement du 20 février se sont rassemblés en début de soirée dans plusieurs villes du royaume. Ils se disent déçus du projet de réforme de la Constitution présenté vendredi 17 juin 2011 par le roi Mohammed VI et le jugent insuffisant pour amener plus de démocratie au Maroc.
Pour eux, le projet de changement de réforme ne va pas assez loin. Ils réclament une monarchie parlementaire. A Rabat la manifestation n’a pas eu lieu comme elle était prévue : une contre-manifestation s’est organisée, cette fois, en faveur de la Constitution.
A Rabat la situation est tendue ce dimanche soir 19 juin 2011. C’est du jamais vu : à la place de la manifestation prévue par les jeunes du Mouvement du 20 février, c’est une contre-manifestation qui se tient.
Des petits groupes d’une cinquantaine de personnes défilent dans la rue. Ils sont très bien organisés et ils brandissent des drapeaux marocains, des portraits du roi et scandent : « le peuple dit oui à la Constitution ! »
La manifestation est toujours en cours. L’ambiance est électrique, voire violente. A au moins quatre reprises déjà des militants du Mouvement du 20 février ont été tabassés par d’autres Marocains, sans que la police n’intervienne immédiatement. Ils les accusent d’être contre la monarchie, contre le roi.
Officiellement, cette contre-manifestation est spontanée. Les citoyens disent être venus pour dire leur amour du roi et dire oui à la Constitution. Mais beaucoup de témoignages évoquent de l’argent qui leur a été donné ou du moins les encouragements de la part des autorités locales pour descendre dans la rue.
A Rabat les manifestants du Mouvement du 20 février n’ont donc pas tenu leur manifestation comme c'était prévu. Mais d’autres manifestations sont en cours, à Tanger et aussi à Casablanca, sans intervention de la police et de manière moins violente.
Rappelons que le projet de réforme de la Constitution donne plus de pouvoirs au Premier ministre et au Parlement mais le roi garde la main sur l'armée et sa personne reste « inviolable ». Il sera soumis au vote des Marocains le 1er juillet prochain lors d'un référendum.
RFI
Pour eux, le projet de changement de réforme ne va pas assez loin. Ils réclament une monarchie parlementaire. A Rabat la manifestation n’a pas eu lieu comme elle était prévue : une contre-manifestation s’est organisée, cette fois, en faveur de la Constitution.
A Rabat la situation est tendue ce dimanche soir 19 juin 2011. C’est du jamais vu : à la place de la manifestation prévue par les jeunes du Mouvement du 20 février, c’est une contre-manifestation qui se tient.
Des petits groupes d’une cinquantaine de personnes défilent dans la rue. Ils sont très bien organisés et ils brandissent des drapeaux marocains, des portraits du roi et scandent : « le peuple dit oui à la Constitution ! »
La manifestation est toujours en cours. L’ambiance est électrique, voire violente. A au moins quatre reprises déjà des militants du Mouvement du 20 février ont été tabassés par d’autres Marocains, sans que la police n’intervienne immédiatement. Ils les accusent d’être contre la monarchie, contre le roi.
Officiellement, cette contre-manifestation est spontanée. Les citoyens disent être venus pour dire leur amour du roi et dire oui à la Constitution. Mais beaucoup de témoignages évoquent de l’argent qui leur a été donné ou du moins les encouragements de la part des autorités locales pour descendre dans la rue.
A Rabat les manifestants du Mouvement du 20 février n’ont donc pas tenu leur manifestation comme c'était prévu. Mais d’autres manifestations sont en cours, à Tanger et aussi à Casablanca, sans intervention de la police et de manière moins violente.
Rappelons que le projet de réforme de la Constitution donne plus de pouvoirs au Premier ministre et au Parlement mais le roi garde la main sur l'armée et sa personne reste « inviolable ». Il sera soumis au vote des Marocains le 1er juillet prochain lors d'un référendum.
RFI
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