L'information nous est parvenue discrètement hier soir : l'un des dix bateaux de la flottille, le navire gréco-suédois, a été "saboté" en fin de journée dans le port d'Athènes. D'après un communiqué envoyé à l'aube par les organisateurs, ce sont l'hélice et l'arbre de transmission du navire qui ont été touchés. Une vidéo sous-marine montrant les dégâts a été publiée sur le site Freedom Flottilla (attention : le commentaire est en grec et on ne voit pas grand chose).
Alors que la date du départ ne cesse d'être repoussée, la nouvelle a de quoi inquiéter les délégations. Selon Laura Convert, la coordinatrice de la campagne française à Athènes, "les réparations pourraient prendre deux ou trois jours". Et c'est sans compter sur les tracasseries administratives auxquelles sont confrontés trois des navires de la flottille.
Pour prévenir tout acte de malveillance, sept Français ont passé la nuit dernière à veiller sur le "Louise Michel". A voir leurs yeux fatigués ce matin au petit déjeuner, l'inquiétude et le manque de sommeil commencent à se faire sentir. Malgré tout "notre détermination à naviguer vers Gaza reste inébranlable, précise leur communiqué. D'ici peu nous prendrons la mer. Nous condamnons ces pratiques contraires au droit. Il serait inacceptable que les États de l'Union européenne tolèrent cette attaque contre la flottille de la liberté."
Le Monde[/SIZE][/FONT]
Alors que la date du départ ne cesse d'être repoussée, la nouvelle a de quoi inquiéter les délégations. Selon Laura Convert, la coordinatrice de la campagne française à Athènes, "les réparations pourraient prendre deux ou trois jours". Et c'est sans compter sur les tracasseries administratives auxquelles sont confrontés trois des navires de la flottille.
Pour prévenir tout acte de malveillance, sept Français ont passé la nuit dernière à veiller sur le "Louise Michel". A voir leurs yeux fatigués ce matin au petit déjeuner, l'inquiétude et le manque de sommeil commencent à se faire sentir. Malgré tout "notre détermination à naviguer vers Gaza reste inébranlable, précise leur communiqué. D'ici peu nous prendrons la mer. Nous condamnons ces pratiques contraires au droit. Il serait inacceptable que les États de l'Union européenne tolèrent cette attaque contre la flottille de la liberté."
Le Monde[/SIZE][/FONT]
Commentaire