BOUMERDES - Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a appelé jeudi à l’université Mohamed Bouguerra à Boumerdès, le gouvernement espagnol à prendre ses responsabilités historiques en parachevant la décolonisation du Sahara Occidental pour enfin s’acquitter de "sa dette politique et morale" envers le peuple sahraoui.
Dans une allocution à l’ouverture de la 2e université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le Premier ministre a également demandé à la France de cesser d’entraver la solution démocratique au conflit et de s’opposer au mécanisme de contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Il a lancé un appel à l’ensemble des pays du monde ainsi qu’à leurs organisations civiles à apporter leur soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et la démocratie, soulignant que ce conflit qui dure depuis 38 ans était le dernier concerné par la décolonisation en Afrique.
Cette situation perdure "en raison de l’obstination marocaine, de l’entrave française et du désengagement de l’Espagne de ses responsabilités en matière de décolonisation", a-t-il indiqué. Ceci, a-t-il ajouté, s’est répercuté sur le Conseil de sécurité qui continue à traiter la question sous le chapitre 6 de la Charte des Nations unies qui prévoit le règlement pacifique des conflits.
Le Premier ministre sahraoui n’a pas manqué de présenter ses remerciements à l’Algérie pour son soutien permanent au Sahara Occidental tout au long de ces années et pour toutes les positions et initiatives d’appui.
aps
Dans une allocution à l’ouverture de la 2e université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le Premier ministre a également demandé à la France de cesser d’entraver la solution démocratique au conflit et de s’opposer au mécanisme de contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Il a lancé un appel à l’ensemble des pays du monde ainsi qu’à leurs organisations civiles à apporter leur soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour la liberté et la démocratie, soulignant que ce conflit qui dure depuis 38 ans était le dernier concerné par la décolonisation en Afrique.
Cette situation perdure "en raison de l’obstination marocaine, de l’entrave française et du désengagement de l’Espagne de ses responsabilités en matière de décolonisation", a-t-il indiqué. Ceci, a-t-il ajouté, s’est répercuté sur le Conseil de sécurité qui continue à traiter la question sous le chapitre 6 de la Charte des Nations unies qui prévoit le règlement pacifique des conflits.
Le Premier ministre sahraoui n’a pas manqué de présenter ses remerciements à l’Algérie pour son soutien permanent au Sahara Occidental tout au long de ces années et pour toutes les positions et initiatives d’appui.
aps
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