Par les temps qui courent, faire intervenir les pompiers marocains pourrait devenir un luxe dans un futur très proche. Nos chers agents de la Protection civile, ont tout bonnement décidé de facturer leurs prestations. Qui parle de « calculer les risques » ?
Désormais, les services des pompiers se monnayent... très cher
L’hebdomadaire La Vie Eco, rapporte dans son édition du 8 juillet 2011, que la Protection civile marocaine, a récemment publié au bulletin officiel un catalogue de prix. Depuis le 1er juillet 2011, il faut avoir les moyens de faire sauver ses biens et ses proches si votre maison est en feu.
Selon la publication, il faudrait désormais compter entre 100 et 500 dhs l’heure, pour le déplacement d’un véhicule de pompier, selon la taille de ce dernier. A ceci s’ajouteraient des charges fixes allant de 50 à 1500 dirhams. Un camion avec échelle coûtera ainsi 200 dhs de l’heure, plus 1000 dhs de « redevance fixe ». Pour une ambulance médicalisée, il faudra compter 500 dhs par heure, plus 1500 dhs de redevance fixe.
Petite précision, le compteur est mis en marche quand les équipes quittent la caserne. De plus, au-delà d’un rayon de 25 kilomètres, les tarifs seront majorés de 20% par tranche de 50 kilomètres.
Moralité : au Maroc, les premiers secours seront désormais réservés à ceux qui peuvent se les payer. Autrement dit, si on habite un bidonville en périphérie, et qu’on touche à peine le Smig, il faudra y réfléchir à deux fois en cas d’incendie, ou de malaise cardiaque d’un membre de la famille.
Notons par ailleurs, que les pompiers ont également décidé de facturer leur présence aux commissions d'étude des projets urbains. Tout représentant des pompiers qui siègera à une de ces commissions, sera rémunéré entre 1 et 4,5 à dhs par mètre carré, par le promoteur du projet.
Si au moins l’argent dépensé pouvait garantir une efficacité du service... Le quotidien Aufait rapporte ce même 8 juillet 2011, qu’il a fallu une demi-heure pour contacter les pompiers, pour un accident de la route survenu le jeudi 7 juillet. Un véhicule particulier a heurté une mobylette. Alors que la situation sollicitait l’intervention des secouristes, « les numéros d’urgence ont sonné dans le vide » rapporte Aufait. « Le temps c’est de l’argent », dit-on, les pompiers marocains eux, prennent bien les deux.
Par Yann Ngomo
Désormais, les services des pompiers se monnayent... très cher
L’hebdomadaire La Vie Eco, rapporte dans son édition du 8 juillet 2011, que la Protection civile marocaine, a récemment publié au bulletin officiel un catalogue de prix. Depuis le 1er juillet 2011, il faut avoir les moyens de faire sauver ses biens et ses proches si votre maison est en feu.
Selon la publication, il faudrait désormais compter entre 100 et 500 dhs l’heure, pour le déplacement d’un véhicule de pompier, selon la taille de ce dernier. A ceci s’ajouteraient des charges fixes allant de 50 à 1500 dirhams. Un camion avec échelle coûtera ainsi 200 dhs de l’heure, plus 1000 dhs de « redevance fixe ». Pour une ambulance médicalisée, il faudra compter 500 dhs par heure, plus 1500 dhs de redevance fixe.
Petite précision, le compteur est mis en marche quand les équipes quittent la caserne. De plus, au-delà d’un rayon de 25 kilomètres, les tarifs seront majorés de 20% par tranche de 50 kilomètres.
Moralité : au Maroc, les premiers secours seront désormais réservés à ceux qui peuvent se les payer. Autrement dit, si on habite un bidonville en périphérie, et qu’on touche à peine le Smig, il faudra y réfléchir à deux fois en cas d’incendie, ou de malaise cardiaque d’un membre de la famille.
Notons par ailleurs, que les pompiers ont également décidé de facturer leur présence aux commissions d'étude des projets urbains. Tout représentant des pompiers qui siègera à une de ces commissions, sera rémunéré entre 1 et 4,5 à dhs par mètre carré, par le promoteur du projet.
Si au moins l’argent dépensé pouvait garantir une efficacité du service... Le quotidien Aufait rapporte ce même 8 juillet 2011, qu’il a fallu une demi-heure pour contacter les pompiers, pour un accident de la route survenu le jeudi 7 juillet. Un véhicule particulier a heurté une mobylette. Alors que la situation sollicitait l’intervention des secouristes, « les numéros d’urgence ont sonné dans le vide » rapporte Aufait. « Le temps c’est de l’argent », dit-on, les pompiers marocains eux, prennent bien les deux.
Par Yann Ngomo
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