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L'Espagne vient de réaliser une première mondiale à laquelle beaucoup de chirurgiens au monde rêvent depuis longtemps : la greffe simultanée de deux jambes. La prouesse a été réalisée par le docteur Pedro Cavadas, spécialiste de ce type de greffes, puisque c'est lui qui avait déjà réalisé la première double greffe de bras en Espagne en 2009, la deuxième au monde, et la première greffe de visage en Espagne l'année suivante.
Quelques heures après l'opération, le patient âgé d'une vingtaine d'années va bien. Il va désormais subir un lourd traitement anti-rejet, principale cause d'échec des greffes. Il avait été amputé des deux jambes à mi-cuisse à la suite d'un accident de voiture et ne s'adaptait pas aux prothèses disponibles sur le marché, l'obligeant à ne se déplacer qu'en fauteuil roulant.
La communauté scientifique divisée
« Si tout se passe comme nous l'espérons, il serait raisonnable de penser que dans six à sept mois il pourrait marcher », a estimé le médecin lors d'une conférence de presse à l'hôpital La Fe de Valence où a été pratiquée l'opération. « J'imagine qu'il pourra marcher avec des béquilles, j'imagine qu'à long terme, il pourra même abandonner ses béquilles, mais tout cela dépendra de la manière dont se passe la rééducation » a-t-il poursuivi.
La communauté scientifique réserve un accueil mitigé à cette première. Si certains se montrent enthousiastes, d'autres soulignent que contrairement aux mains ou aux bras, les jambes soutiennent le poids du corps. Il faut donc que la greffe se consolide réellement et que les raccordements nerveux se fassent correctement afin que le patient puisse bouger son pied. Sans quoi, même avec ses jambes, il sera obligé de rester dans un fauteuil roulant.
France Soir
Quelques heures après l'opération, le patient âgé d'une vingtaine d'années va bien. Il va désormais subir un lourd traitement anti-rejet, principale cause d'échec des greffes. Il avait été amputé des deux jambes à mi-cuisse à la suite d'un accident de voiture et ne s'adaptait pas aux prothèses disponibles sur le marché, l'obligeant à ne se déplacer qu'en fauteuil roulant.
La communauté scientifique divisée
« Si tout se passe comme nous l'espérons, il serait raisonnable de penser que dans six à sept mois il pourrait marcher », a estimé le médecin lors d'une conférence de presse à l'hôpital La Fe de Valence où a été pratiquée l'opération. « J'imagine qu'il pourra marcher avec des béquilles, j'imagine qu'à long terme, il pourra même abandonner ses béquilles, mais tout cela dépendra de la manière dont se passe la rééducation » a-t-il poursuivi.
La communauté scientifique réserve un accueil mitigé à cette première. Si certains se montrent enthousiastes, d'autres soulignent que contrairement aux mains ou aux bras, les jambes soutiennent le poids du corps. Il faut donc que la greffe se consolide réellement et que les raccordements nerveux se fassent correctement afin que le patient puisse bouger son pied. Sans quoi, même avec ses jambes, il sera obligé de rester dans un fauteuil roulant.
France Soir