Personne n’est à l’abri du danger que représentent le laisser-aller et le comportement passif de tous les concernés quant à la propreté de ces lieux. Patients, visiteurs et personnel médical courent le risque d’y contracter des infections nosocomiales dont on ne cesse de signaler le caractère dangereux puisqu’elles peuvent même entraîner la mort.
En dépit des critiques relayées par les médias, la gestion des déchets hospitaliers continue à se faire de manière aléatoire.
Seringues, pansements maculés de sang, flacons et autres consommables utilisés traînent à tous les coins des hôpitaux et à l’entrée des services. Le ramassage n’est pas systématique et ce type de rebuts se retrouve même dans les couloirs, attendant le bon vouloir du personnel chargé de l’hygiène. Les services de chirurgie sont les plus touchés, même si les autres ne sont pas prémunis contre ce danger.
D’ailleurs, la seule protection dont on peut se vanter – pour le personnel – consiste en l’utilisation de bacs spécifiques pour les seringues et les déchets en chirurgie et en maternité, des déchets qui, une fois hors du bâtiment, sont traités de façon contestable.
Que de fois n’a-t-on vu les médecins aseptiser eux-mêmes leurs éléments de travail (tables, appareils tensiomètres, bacs…) à l’aide d’un morceau de coton imbibé d’alcool, beaucoup plus pour leur protection. C’est là d’ailleurs qu’on est en droit de s’interroger quant à l’hygiène de ces gants en contact avec les bactéries et dont on se sert pour ausculter les malades.
Entre se prémunir soi-même et protéger le patient contre les infections nosocomiales, le choix semble être fait face à la rareté des moyens de protection et du manque de rationalité dans leur utilisation (il est en effet courant de voir le personnel paramédical utiliser un gant en guise de garrot pour une prise de sang).
Le personnel médical fait en tout cas ce qu’il peut pour échapper aux infections nosocomiales, mais le public en ignore tout faute de sensibilisation.
Des malades y sont chaque jour exposés, qu’ils soient hospitalisés (notamment en utilisant les sanitaires de l’hôpital) ou en consultation. Les visiteurs y prennent leurs aises, comme s’il s’agissait d’une promenade, et vont jusqu’à y emmener des enfants faute d’en connaître les risques.
La responsabilité des autorités sanitaires est fortement engagée, sachant qu’elles doivent impérativement doter les infrastructures hospitalières et les EPSP des moyens nécessaires pour y instaurer l’hygiène et préserver la santé aussi bien des malades que du personnel médical. Cela, les pouvoirs publics ne semblent y adhérer qu’en partie, les moyens n’étant pas mis à disposition des hôpitaux.
En dépit des critiques relayées par les médias, la gestion des déchets hospitaliers continue à se faire de manière aléatoire.
Seringues, pansements maculés de sang, flacons et autres consommables utilisés traînent à tous les coins des hôpitaux et à l’entrée des services. Le ramassage n’est pas systématique et ce type de rebuts se retrouve même dans les couloirs, attendant le bon vouloir du personnel chargé de l’hygiène. Les services de chirurgie sont les plus touchés, même si les autres ne sont pas prémunis contre ce danger.
D’ailleurs, la seule protection dont on peut se vanter – pour le personnel – consiste en l’utilisation de bacs spécifiques pour les seringues et les déchets en chirurgie et en maternité, des déchets qui, une fois hors du bâtiment, sont traités de façon contestable.
Que de fois n’a-t-on vu les médecins aseptiser eux-mêmes leurs éléments de travail (tables, appareils tensiomètres, bacs…) à l’aide d’un morceau de coton imbibé d’alcool, beaucoup plus pour leur protection. C’est là d’ailleurs qu’on est en droit de s’interroger quant à l’hygiène de ces gants en contact avec les bactéries et dont on se sert pour ausculter les malades.
Entre se prémunir soi-même et protéger le patient contre les infections nosocomiales, le choix semble être fait face à la rareté des moyens de protection et du manque de rationalité dans leur utilisation (il est en effet courant de voir le personnel paramédical utiliser un gant en guise de garrot pour une prise de sang).
Le personnel médical fait en tout cas ce qu’il peut pour échapper aux infections nosocomiales, mais le public en ignore tout faute de sensibilisation.
Des malades y sont chaque jour exposés, qu’ils soient hospitalisés (notamment en utilisant les sanitaires de l’hôpital) ou en consultation. Les visiteurs y prennent leurs aises, comme s’il s’agissait d’une promenade, et vont jusqu’à y emmener des enfants faute d’en connaître les risques.
La responsabilité des autorités sanitaires est fortement engagée, sachant qu’elles doivent impérativement doter les infrastructures hospitalières et les EPSP des moyens nécessaires pour y instaurer l’hygiène et préserver la santé aussi bien des malades que du personnel médical. Cela, les pouvoirs publics ne semblent y adhérer qu’en partie, les moyens n’étant pas mis à disposition des hôpitaux.
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