encore plus fort que M6 et son jaguar envoyé en réparation en Angleterre par avion cargo , Le Nain Sarko qui utilise trois avions pour un deplacement de 250 km :
C'est l'agence de presse Belga qui a revélé l'information : la délégation française qui s'est rendue à Bruxelles jeudi 21 juillet a eu recours à pas moins de trois avions long-courriers pour faire le voyage jusqu'à la capitale belge, distante de Paris de 250 kilomètres.
Nicolas Sarkozy s'était rendu la veille à Berlin, au moyen de son Airbus A330 présidentiel, inauguré en novembre 2010. Cet avion, baptisé "Air Sarko One" par ses détracteurs, a coûté 176 millions d'euros, selon la Cour des comptes. Selon l'agence Belga, il a ensuite été rejoint à Bruxelles par deux avions Falcon arrivés de Paris.
Officiellement, il était nécessaire de passer du petit A319 qu'utilisait Jacques Chirac à un appareil bien plus grand pour éviter les escales lors de longs vols.
TROIS APPAREILS ET NON DEUX COMME L'IMPOSE LE PROTOCOLE
L'avion, qui dispose d'une cabine à destination du chef de l'Etat, d'un bureau et d'une salle de réunion, peut transporter, outre M. Sarkozy, une soixantaine de ses collaborateurs. Pourtant, pas moins de deux autres appareils suivaient l'A330 présidentiel.
Tous deux sont des Falcon 7X, achetés en même temps que l'Airbus A330, et que M. Sarkozy emprunte à l'occasion. Ces deux Falcon peuvent transporter seize personnes chacun et disposent d'un rayon d'action de onze mille kilomètres. Pas assez pour se rendre en Corée sans escale, mais largement suffisant pour un aller-retour Paris-Bruxelles. Le chef de l'Etat avait ainsi utilisé un Falcon 7X pour un voyage privé à New York, en février 2011.
Les déplacements du chef de l'Etat se font généralement avec deux avions, l'un étant là en secours si le premier tombait en panne. Mais le recours à un troisième appareil est inédit. Questionné par Le Monde.fr, l'Elysée n'a pas encore fourni de raison à la présence de ce troisième appareil.
20 000 EUROS L'HEURE DE VOL
Le voyage Paris-Bruxelles prend une heure vingt en train à grande vitesse. Et on estime que l'heure de vol de l'A330 présidentiel revient environ à 20 000 euros ; celle d'un Falcon 7X revient à 7 700 euros. Nicolas Sarkozy avait déjà été épinglé par la presse belge en février dernier pour avoir utilisé deux avions, dont "Air Sarko One" pour faire ce même voyage Paris-Bruxelles.
L'Elysée arguait des problèmes de sécurité que poserait un voyage présidentiel ferroviaire pour justifier l'usage de l'avion. "Nicolas Sarkozy ne prend plus le train depuis qu'il est chef de l'Etat, pour des raisons de sécurité et de nuisances pour les autres passagers, qui auraient à souffrir du dispositif de sécurité lourd qui accompagne ses déplacements", justifiait l'Elysée au Monde.fr, en février. Jacques Chirac ou François Mitterrand avaient pourtant recours au rail pour certains déplacements.
Le chef de l'Etat et François Fillon ont signé, à l'été 2010, une circulaire demandant aux ministres d'éviter autant que possible de se déplacer autrement que par train. Alors que le plan trouvé pour régler la crise grecque va se traduire par 15 milliards d'euros de dette supplémentaire pour la France, et que le gouvernement s'apprête à annoncer de nouvelles mesures de rigueur budgétaire pour ramener les comptes à l'équilibre, l'usage de ces trois appareils pourrait apparaître comme… déplacé.
SOurce : MAP ............ non je plaisante , LE MONDE.
C'est l'agence de presse Belga qui a revélé l'information : la délégation française qui s'est rendue à Bruxelles jeudi 21 juillet a eu recours à pas moins de trois avions long-courriers pour faire le voyage jusqu'à la capitale belge, distante de Paris de 250 kilomètres.
Nicolas Sarkozy s'était rendu la veille à Berlin, au moyen de son Airbus A330 présidentiel, inauguré en novembre 2010. Cet avion, baptisé "Air Sarko One" par ses détracteurs, a coûté 176 millions d'euros, selon la Cour des comptes. Selon l'agence Belga, il a ensuite été rejoint à Bruxelles par deux avions Falcon arrivés de Paris.
Officiellement, il était nécessaire de passer du petit A319 qu'utilisait Jacques Chirac à un appareil bien plus grand pour éviter les escales lors de longs vols.
TROIS APPAREILS ET NON DEUX COMME L'IMPOSE LE PROTOCOLE
L'avion, qui dispose d'une cabine à destination du chef de l'Etat, d'un bureau et d'une salle de réunion, peut transporter, outre M. Sarkozy, une soixantaine de ses collaborateurs. Pourtant, pas moins de deux autres appareils suivaient l'A330 présidentiel.
Tous deux sont des Falcon 7X, achetés en même temps que l'Airbus A330, et que M. Sarkozy emprunte à l'occasion. Ces deux Falcon peuvent transporter seize personnes chacun et disposent d'un rayon d'action de onze mille kilomètres. Pas assez pour se rendre en Corée sans escale, mais largement suffisant pour un aller-retour Paris-Bruxelles. Le chef de l'Etat avait ainsi utilisé un Falcon 7X pour un voyage privé à New York, en février 2011.
Les déplacements du chef de l'Etat se font généralement avec deux avions, l'un étant là en secours si le premier tombait en panne. Mais le recours à un troisième appareil est inédit. Questionné par Le Monde.fr, l'Elysée n'a pas encore fourni de raison à la présence de ce troisième appareil.
20 000 EUROS L'HEURE DE VOL
Le voyage Paris-Bruxelles prend une heure vingt en train à grande vitesse. Et on estime que l'heure de vol de l'A330 présidentiel revient environ à 20 000 euros ; celle d'un Falcon 7X revient à 7 700 euros. Nicolas Sarkozy avait déjà été épinglé par la presse belge en février dernier pour avoir utilisé deux avions, dont "Air Sarko One" pour faire ce même voyage Paris-Bruxelles.
L'Elysée arguait des problèmes de sécurité que poserait un voyage présidentiel ferroviaire pour justifier l'usage de l'avion. "Nicolas Sarkozy ne prend plus le train depuis qu'il est chef de l'Etat, pour des raisons de sécurité et de nuisances pour les autres passagers, qui auraient à souffrir du dispositif de sécurité lourd qui accompagne ses déplacements", justifiait l'Elysée au Monde.fr, en février. Jacques Chirac ou François Mitterrand avaient pourtant recours au rail pour certains déplacements.
Le chef de l'Etat et François Fillon ont signé, à l'été 2010, une circulaire demandant aux ministres d'éviter autant que possible de se déplacer autrement que par train. Alors que le plan trouvé pour régler la crise grecque va se traduire par 15 milliards d'euros de dette supplémentaire pour la France, et que le gouvernement s'apprête à annoncer de nouvelles mesures de rigueur budgétaire pour ramener les comptes à l'équilibre, l'usage de ces trois appareils pourrait apparaître comme… déplacé.
SOurce : MAP ............ non je plaisante , LE MONDE.
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