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Les ressources humaines dans les PME peu valorisées en Algérie

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  • Les ressources humaines dans les PME peu valorisées en Algérie

    Bonsoir, il n'y a pas de secret, les cours du soir pour adultes ou à mi temps, un projet que le gouvernement doit mettre en route.
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    60% des employés ont un niveau égal ou inférieur au secondaire

    En Algérie, le secteur des PME, qui emploie plus de 1,2 million de personnes, ne dispose pas d’une main-d’œuvre de haut niveau.

    C’est ce qui ressort d’un séminaire organisé hier à l’hôtel El Riadh, sur le rôle des PME dans le développement, par le centre des recherches appliquées dans le développement en collaboration avec la fondation allemande Konrad Adenauer. «Les ressources humaines sont le premier problème qui doit être sérieusement pris en charge par les responsables des entreprises. Sans formation de compétence, rien ne peut se faire», devaient indiquer dans ce contexte plusieurs intervenants à ce séminaire. La différence entre le niveau de formation des employés des PME algériennes et étrangères a été démontrée ainsi chiffres à l’appui par des statistiques présentées à l’occasion par les responsables du CREA, de l’office des statistiques et du centre de recherches dans l’emploi. «Parmi les 300.000 PME qui existent en Algérie, peu d’entre elles disposent de personnel assez qualifié ou d’un haut niveau pour pouvoir atteindre les objectifs voulus», souligne-t-on. Selon l’office des statistiques, «60% des salariés des PME ont un niveau égal ou inférieur au secondaire alors que 25% seulement ont suivi une formation diplômante».
    Pour sa part, le centre de recherches dans l’emploi a révélé que 20% seulement des diplômés des différents centres de formation arrivent à décrocher un poste de travail dans une PME. Reste à savoir la destination réservée au reste du personnel formé.

    On croit savoir qu’il est destiné à d’autres secteurs d’activités dans lesquels il n’excelle pas ou reste au chômage pendant une période assez longue. Ce qui dénote de toutes les difficultés du monde qu’ont les diplômés à décrocher un poste de travail, ceci en plus du fait que «70% de nos entreprises sont des TPE (très petites entreprises) qui emploient entre une et neuf personnes». Cette situation privilégie les PME étrangères, françaises notamment, qui affrontent sur place peu de concurrence et qui considèrent l’Algérie comme «un nouvel Eldorado». «En France, on court après les affaires. Ici, il y en a à tous les coins de rues! Tout est à faire en Algérie. Les industries ont besoin de tout», soutiennent des experts étrangers. «Le marché est colossal. Les PME et PMI algériennes veulent du conseil et de la formation», ajoutent-ils. «Ces entreprises étrangères ont beaucoup plus de chance d’avoir du personnel que les entreprises locales pour la simple raison que les PME étrangères accordent un intérêt particulier à son personnel, notamment dans le volet formation. Elles consacrent 0,55% de leur budget à ce volet qui ne doit pas être négligé», souligne-t-on encore. Le problème se pose plus dans le secteur public que privé note-t-on toutefois. Si dans le secteur public, le problème du financement est posé, au niveau des entreprises privées on commence à comprendre le poids de la formation du personnel dans leur développement.

    Tahar A.O.
    14/05/06 La Voix de l'Oranie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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