Bonjour, grâce à ses 20 000 sous-officiers et officiers qui ont déserté l'armée française, même si certains l'on quitté en 61, on peut dire que l'indépendance de l'Algérie était déjà acquise, victoire militaire de l'armée française dite-vous ! Oui mais victoire à la Pyrrhus.
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Dans son ouvrage L'Algérie française,. Philippe Heduy, préfacé par Jacques Soustelle, a donné le bilan des pertes, au cours de la bataille qui avait opposé l'ALN à l'armée française, sur le front de la ligne Morice, de Bir El-Ater à Bouhadjar, durant les quatre premiers mois de l’année 1958.
L’auteur relate : «Au début de 1958 commence la bataille des frontières car les bandes de l’ALN à l'échelon des katibas (compagnies) vont tenter de franchir cette «ligne Morice» pour pénétrer en Algérie. Un système de protection mobile (la Herse) et de poursuites menées par des régiments parachutistes est mis au point par le Général Vanuxem -Victoire totale- Durant les quatre mois de la bataille à la frontière algéro-tunisienne, les Fellagas perdront 4 000 hommes, tués, 588 prisonniers, 350 armes collectives, 3 000 armes individuelles (pour 279 tués et 758 blessés du côté français). »
En réalité, le bilan des pertes de l'armée française a été lourd, si l’on se réfère au général Gaget, dans l'ouvrage «La saga des Paras» et de Patrick Charles Renaud, relatif au dispositif de l’aviation dans l’importante bataille d'El-Mouadjène (Souk Ahras). Le général Vanuxem, commandant de la zone du Nord-Est constantinois, après l’achèvement de la ligne Morice, au mois de décembre 1975, avait déployé cinquante mille hommes, composés au Nord, par la 11e DI et la 2e DIM, et au Sud par la DB (Blindés). Il avait en face de lui, une force de l’ALN, évaluée à 5 000 hommes, commandée par le Comité opérationnel militaire, dont le PC était installé dans le village tunisien du Kef. L'armée française s’attendait à une offensive de l’ALN, constituée en katibas destinées à ravitailler l’intérieur du pays. Ces katibas formées en convois d’armes et d’équipement, reçurent l’ordre de franchir la ligne «Morice», en pratiquant des tranchées, sous les haies électrifiées haute tension. Appuyées par les bataillons de la Base de l’Est, les convois d'armes furent aux prises avec l'armée française positionnée en défensive. Certes, au cours de combats meurtriers, l’ALN livra des combats héroïques. Le 4e Bataillon, dirigé par le lieutenant Youssef Latrèche, réussit à capturer les soldats de la 2e et la 3e compagnie du 9e régiment des commandos parachutistes du colonel Buchoud. Cerné de toutes parts, le 4e bataillon dut achever les prisonniers à l’arme blanche, y compris le capitaine Beaumont, chef de la 3e compagnie et le capitaine Gueguene du 1e REP.
La suite...
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Dans son ouvrage L'Algérie française,. Philippe Heduy, préfacé par Jacques Soustelle, a donné le bilan des pertes, au cours de la bataille qui avait opposé l'ALN à l'armée française, sur le front de la ligne Morice, de Bir El-Ater à Bouhadjar, durant les quatre premiers mois de l’année 1958.
L’auteur relate : «Au début de 1958 commence la bataille des frontières car les bandes de l’ALN à l'échelon des katibas (compagnies) vont tenter de franchir cette «ligne Morice» pour pénétrer en Algérie. Un système de protection mobile (la Herse) et de poursuites menées par des régiments parachutistes est mis au point par le Général Vanuxem -Victoire totale- Durant les quatre mois de la bataille à la frontière algéro-tunisienne, les Fellagas perdront 4 000 hommes, tués, 588 prisonniers, 350 armes collectives, 3 000 armes individuelles (pour 279 tués et 758 blessés du côté français). »
En réalité, le bilan des pertes de l'armée française a été lourd, si l’on se réfère au général Gaget, dans l'ouvrage «La saga des Paras» et de Patrick Charles Renaud, relatif au dispositif de l’aviation dans l’importante bataille d'El-Mouadjène (Souk Ahras). Le général Vanuxem, commandant de la zone du Nord-Est constantinois, après l’achèvement de la ligne Morice, au mois de décembre 1975, avait déployé cinquante mille hommes, composés au Nord, par la 11e DI et la 2e DIM, et au Sud par la DB (Blindés). Il avait en face de lui, une force de l’ALN, évaluée à 5 000 hommes, commandée par le Comité opérationnel militaire, dont le PC était installé dans le village tunisien du Kef. L'armée française s’attendait à une offensive de l’ALN, constituée en katibas destinées à ravitailler l’intérieur du pays. Ces katibas formées en convois d’armes et d’équipement, reçurent l’ordre de franchir la ligne «Morice», en pratiquant des tranchées, sous les haies électrifiées haute tension. Appuyées par les bataillons de la Base de l’Est, les convois d'armes furent aux prises avec l'armée française positionnée en défensive. Certes, au cours de combats meurtriers, l’ALN livra des combats héroïques. Le 4e Bataillon, dirigé par le lieutenant Youssef Latrèche, réussit à capturer les soldats de la 2e et la 3e compagnie du 9e régiment des commandos parachutistes du colonel Buchoud. Cerné de toutes parts, le 4e bataillon dut achever les prisonniers à l’arme blanche, y compris le capitaine Beaumont, chef de la 3e compagnie et le capitaine Gueguene du 1e REP.
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