La coupe d’Afrique des nations du football de 2013 n’aura pas lieu en Algérie, au cas, probable, ou elle était retirée à la Libye. La tentative de la FAF de déposer un dossier auprès de la confédération africaine de football (CAF) pour accueillir cette manifestation sportive, la plus populaire sur le continent, s’est heurté à un refus du MJS. L’absence de stades de qualité en serait la première raison. Les projets annoncés il y a déjà plusieurs années pour rattraper le retard peinent à se concrétiser.
Le retard de l’Algérie en matière d’équipement sportif moderne serait la principale cause du refus du ministère de la jeunesse et des sports d’apporter sa caution à une candidature algérienne pour l’organisation de la CAN 2013, en substitution à la Libye en guerre civile. La nouvelle de ce refus, rapportée par notre confrère El Watan, met à nu les grands retards accumulés dans la réalisation des nouveaux stades en Algérie depuis le lancement du programme de rattrapage des infrastructures il y a six ans. Les illustrations de ces retards ne manque ne manquent pas. Le stade de Baraki à l’est d’Alger inscrit au programme dès 2007, n’a commencé ces travaux que l’année dernière. Le groupe de Construction Engineering Group (CRCEG) chargé de réaliser ce stade omnisports de 60 000 places ne peut achever les travaux avant 2013. Le montant du contrat dépasse les 100 millions d'euros tandis que le délai de réalisation est fixé à 29 mois. La deuxième grand stade de la capitale, implanté à Douéra, ne sera pas reçue comme prévu en fin 2012. Et pour cause, le projet a été entamé, en avril 2010, avec plusieurs mois de retards. Les autorités concernées n’ont pas dégagé à temps l’assiette de terrain devant l’accueillir. Les travaux de réalisation ont été confiés à l’entreprise Zhejiang Construction Investment Group Corporation (ZCIGC) de Chine. Cette dernière devait réaliser ce projet de 12 milliards de dinars dans un délai de 29 mois. Même situation pour le stade de Tizi-Ouzou, annoncé il y a déjà plusieurs années mais dont les travaux n’ont commencé qu’en mai 2010. Le délai de réalisation de cette infrastructure de 50.000 places est fixé à 30 mois. Le projet est confié au consortium algéro-espagnol, FCC Construction et ETRHB Haddad pour un montant avoisinant les 32 milliards de dinars.
Des projets au stade de maquette
Le projet du nouveau complexe sportif de Sétif est encore en phase de maquette. Annoncé depuis 2007, lors d’une visite du président Abdelaziz Bouteflika à cette wilaya sise à 300 kilomètres à l’est d’Alger, les travaux de cette infrastructure de 50 000 places n’ont pas démarré à ce jour. Le stade Olympique d’Oran, deuxième ville du pays, est en phase des terrassements et de réalisation des fondations. Les travaux de réalisation de ce complexe de 40.000 places ont été confiés à l’entreprise chinoise «MCC International Corporation LTD» qui devrait livrer le projet dans un délai de 35 mois. Les retards mis dans le lancement des travaux de ces projets a fait que l’Algérie ne peut pas prétendre à abriter une manifestation sportive aussi importante que la Coupe d’Afrique dans des conditions en conformité avec son standing de deuxième pays le plus riche du continent. « L’Algérie ne peut organiser une Coupe d’Afrique pour juste le plaisir de l’organiser. Quand on décide d’organiser un événement de cette envergure, on veut le réussir », a indiqué, récemment, le ministre algérien de la Jeunesse et des sports. Une déclaration faite en réponse à des observateurs qui estimaient que l’Algérie est en mesure d’organiser la CAN avec ses actuelles infrastructures. Lors de l’organisation de la CAN 1990, l’Algérie avait utilisé deux stades, le 05 juillet et Hamlaoui à Constantine, pour huit nations engagées. 21 ans plus tard son offre de places de stades aux normes FIFA est restée inchangée. De nombreuses sources autour de la CAF estiment que l’Algérie a toutes les chances d’être retenue en remplacement de la Libye, si elle venait à déposer sa candidature pour l’organisation de la CAN 2013. L’autre important candidat pressentit à cette organisation est l’Afrique du Sud.
Maghreb emergent
Le retard de l’Algérie en matière d’équipement sportif moderne serait la principale cause du refus du ministère de la jeunesse et des sports d’apporter sa caution à une candidature algérienne pour l’organisation de la CAN 2013, en substitution à la Libye en guerre civile. La nouvelle de ce refus, rapportée par notre confrère El Watan, met à nu les grands retards accumulés dans la réalisation des nouveaux stades en Algérie depuis le lancement du programme de rattrapage des infrastructures il y a six ans. Les illustrations de ces retards ne manque ne manquent pas. Le stade de Baraki à l’est d’Alger inscrit au programme dès 2007, n’a commencé ces travaux que l’année dernière. Le groupe de Construction Engineering Group (CRCEG) chargé de réaliser ce stade omnisports de 60 000 places ne peut achever les travaux avant 2013. Le montant du contrat dépasse les 100 millions d'euros tandis que le délai de réalisation est fixé à 29 mois. La deuxième grand stade de la capitale, implanté à Douéra, ne sera pas reçue comme prévu en fin 2012. Et pour cause, le projet a été entamé, en avril 2010, avec plusieurs mois de retards. Les autorités concernées n’ont pas dégagé à temps l’assiette de terrain devant l’accueillir. Les travaux de réalisation ont été confiés à l’entreprise Zhejiang Construction Investment Group Corporation (ZCIGC) de Chine. Cette dernière devait réaliser ce projet de 12 milliards de dinars dans un délai de 29 mois. Même situation pour le stade de Tizi-Ouzou, annoncé il y a déjà plusieurs années mais dont les travaux n’ont commencé qu’en mai 2010. Le délai de réalisation de cette infrastructure de 50.000 places est fixé à 30 mois. Le projet est confié au consortium algéro-espagnol, FCC Construction et ETRHB Haddad pour un montant avoisinant les 32 milliards de dinars.
Des projets au stade de maquette
Le projet du nouveau complexe sportif de Sétif est encore en phase de maquette. Annoncé depuis 2007, lors d’une visite du président Abdelaziz Bouteflika à cette wilaya sise à 300 kilomètres à l’est d’Alger, les travaux de cette infrastructure de 50 000 places n’ont pas démarré à ce jour. Le stade Olympique d’Oran, deuxième ville du pays, est en phase des terrassements et de réalisation des fondations. Les travaux de réalisation de ce complexe de 40.000 places ont été confiés à l’entreprise chinoise «MCC International Corporation LTD» qui devrait livrer le projet dans un délai de 35 mois. Les retards mis dans le lancement des travaux de ces projets a fait que l’Algérie ne peut pas prétendre à abriter une manifestation sportive aussi importante que la Coupe d’Afrique dans des conditions en conformité avec son standing de deuxième pays le plus riche du continent. « L’Algérie ne peut organiser une Coupe d’Afrique pour juste le plaisir de l’organiser. Quand on décide d’organiser un événement de cette envergure, on veut le réussir », a indiqué, récemment, le ministre algérien de la Jeunesse et des sports. Une déclaration faite en réponse à des observateurs qui estimaient que l’Algérie est en mesure d’organiser la CAN avec ses actuelles infrastructures. Lors de l’organisation de la CAN 1990, l’Algérie avait utilisé deux stades, le 05 juillet et Hamlaoui à Constantine, pour huit nations engagées. 21 ans plus tard son offre de places de stades aux normes FIFA est restée inchangée. De nombreuses sources autour de la CAF estiment que l’Algérie a toutes les chances d’être retenue en remplacement de la Libye, si elle venait à déposer sa candidature pour l’organisation de la CAN 2013. L’autre important candidat pressentit à cette organisation est l’Afrique du Sud.
Maghreb emergent
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