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Amar Tou agresse une journaliste de Liberté

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  • Amar Tou agresse une journaliste de Liberté

    C'est désormais officiel: le ministère de la santé est dirigé par un voyou. Amar Tou a littéralement insulté et agressé une journaliste à Oran.

    Il devrait être viré et répondre pour agression sexiste devant la justice. Mais connaissant le peu d'estime qu'a Bouteflika pour les journalistes et la frilosité de la justice algérienne, je doute que la pauvre journaliste obtienne justice...

    ===
    Lors de sa visite à Oran - Amar Tou agresse une journaliste de Liberté

    Le ministre de la Santé, Amar Tou, s’est livré avant-hier à une véritable agression verbale et physique à l’encontre de la journaliste de Liberté et ce, devant des dizaines de témoins journalistes et de responsables locaux, lors de la rencontre sur le dépistage du diabète à Oran. Le ministre, dans l’exercice de ses fonctions, s’en est violemment pris à une journaliste, alors que d’autres confrères l’avaient interrogé sur le problème des médicaments périmés à Oran et de la pénurie de médicaments pour les personnes séropositives. Visiblement irrité par la question, Amar Tou dira d’abord que la commission d’enquête n’avait pas fini son travail, et devant l’insistance des journalistes, il n’aura comme autre réponse à cette question que l’invective et l’agressivité, apostrophant la journaliste en ces mots : “à qui vous rendez des comptes vous ?” C’est une autre consœur qui réagira en disant : “Nous rendons des comptes aux malades !” Sur ce, la journaliste de Liberté reposa sa question par rapport aux 150 malades atteints du virus du sida et qui ont vu leur traitement interrompu depuis des mois.

    D’un geste chargé de mépris et de dédain, Amar Tou lâchera : “Ça y est, hadouk atel’nalhoum !” Ce que fera remarquer la journaliste : “Ces 150 malades sont des êtres humains, des citoyens !” C’est à cet instant que le ministre de la Santé s’emportant et perdant tout son contrôle se met à asséner plusieurs coups violents avec sa main sur la journaliste de Liberté. Heureusement que celle-ci a été protégée par son cartable qu’elle tenait contre elle au niveau de la poitrine, là où lui furent portés les coups. Amar Tou, lui, en même temps vociférait : “Ça y est, hadouk, enti ch’ah, quoi ? Qu’est-ce que tu veux ? Tu te prends pour la conscience du peuple ?!” Avec calme, sans esquisser le moindre mouvement de recul et faisant toujours face au ministre, la journaliste lui dit : “Cessez de m’agresser, vous n’avez pas à me frapper, ne me touchez pas !”

    À cet instant, il a fallu l’intervention de personnes de l’entourage du ministre et autres témoins qui se sont interposés, obligeant ce dernier à reculer et à descendre les escaliers pour l’éloigner ainsi de la journaliste. Mais Amar Tou n’en resta pas là et continua à proférer alors des insultes à l’encontre de la journaliste traitée de “agouna… imbécile… mal élevée…” Cette dernière répondra au ministre en ces termes : “Si vous voulez être respecté comme ministre, alors respectez-moi… Vous ne m’insultez pas, respectez-moi…” Et là, devant l’ensemble des présents sidérés, Amar Tou reviendra sur ses pas pour foncer à nouveau sur la journaliste, proférant toujours des insultes. Pour la seconde fois, son entourage a dû intervenir pour le retenir et l’éloigner, évitant ainsi le pire.

    Quelques instants plus tard, le représentant du ministre est intervenu auprès de la journaliste pour que Amar Tou présente ses excuses. Et en guise d’excuses, il lui dira : “C’est ma façon à moi de parler !” refaisant le geste des coups qu’il lui avait assénés auparavant. Par un geste amical, le ministre a voulu ainsi clore un incident d’une extrême gravité et que des mots d’excuses ne sauraient effacer quand on se dit ministre, représentant de l’État. .

    Liberté

  • #2
    C’est très grave, on est gouverné par une bande de voyous non compétent. Il faut réétudier le système éducatif algérien et tout revoir, la société algérienne est à bord de la faillite, on se dirige droit au mur avec de tels comportement et de la part d’un haut fonctionnaire.

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    • #3
      Qu'on le vire!!!!!!!!!!! C'est inadmissible, d'habitude je ne porte pas les journalistes dans mon coeur mais là je soutien à fond cette jeune femme. Il faudrait envoyer ce pseudo ministre pour 6 ans de prison ferme

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      • #4
        Elle devrait porter plainte

        L'Algérie sera un Etat de droit ou ne sera pas .

        Et tout Algérien doit répondre devant la justice .

        aucun ne pourra se placer au dessus des loi .

        Suivont l'affaire !!!!!

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        • #5
          Si Boutef ne le vire pas il perdra toute mon estime

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          • #6
            Ce genre de dérappage n'est pas rare, aussi bien en Algérie que dans le monde.
            - Bouteflika n'a rien à voir là dedans. Il a à faire et je trouve qu'il est plutôt Mr mêle-tout. Alors de grace, ne nous évadons pas. Pour un Etat de droit, ne pas mélanger Chahbane et Ramdhan. La justice, rien que la justice.
            - Le fait de demander des excuses, c'est un bon début.
            - Celui qui se sent léser porte plainte.
            Il ne sert à rien de donner des conclusions hâtives et faire intervenir X ou Y ou Echouaffa. Il serait souhaitable de ne plus chercher à faire justice soi-même. On a vu ce que celà a donné.
            - Avant-hier le journaliste était plutôt un fonctionnaire,
            - Hier, c'était un gibier: on part à la chasse aux journalistes,
            - Aujourd'hui, il tient tête à un ministre.
            LA SEPARATION DES POUVOIRS - VOILA A QUOI IL FAUT S'ATTELER.

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            • #7
              Nos ministres ont besoin d'être coaché par des professionels de la communication, à ce niveau il ne faut jamais perdre son sang froid, et cet dommage, dans les autres démocraties, un comportement agressif, comme celui de Mr Amar Tou, c'est se suicider politiquement.
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8
                Exact Zek mais l'Algérie avance dans le bon sens.
                En réalité c'est ce ministre qui a dormi mal la nuit suivante, pas la journaliste.
                Le perdant c'est Amar TOU.

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                • #9
                  c'est sur qu'un ministre doit garder son sang froid et ne pas répondre aux provocations.
                  je crois que ce ministre était aux com quand le telephone mobile a été attribué aux egyptiens.une certaine presse ne l'a pas lâché à cette époque.il lui en reste des séquelles.
                  pour ceux qui veulent rentrer une opportunité;créer des cabinets de coaching et de conseil en communication.
                  désolé zek tu as été plus rapide que moi.

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                  • #10
                    Oui, c'est très grave de la part d'un ministre, un responsable qui est censé donner l'exemple sur tous les niveaux. Hélas!

                    Je me rappelle quand Bouteflika faisait une tourne, il était dans l'ouest du pays « je pense », oui je me rappelle quand il avait agressivement répondu a une vielle dame, qui ne faisait que demander un droit "logement"..mais il lui avait répondu méchamment en lui faisant une leçon de nationalisme ....

                    Le citoyen et en particulier le journaliste n'a pas son mot dans ce pays.

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                    • #11
                      C'est grave. Les choses doivent se faire, dans la légalité.

                      1. La journaliste doit déposer plainte.

                      2. la justice devra statuer. le citoyen prendra alors acte de la crédibilité de la justice.

                      3. Que Bouteflika relève ou pas le ministre de ses fonctions... il en a les prérogatives. Cela ne m'interesse pas. C'est le comportement de la justice qui est central dans cet malheureuse histoire.

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                      • #12
                        Voilà

                        Tout a fait Mockba

                        3. Que Bouteflika relève ou pas le ministre de ses fonctions... il en a les prérogatives. Cela ne m'interesse pas. C'est le comportement de la justice qui est central dans cet malheureuse histoire.
                        C'est ce que l'ont veut .

                        L'Algérie sera un Etat de droit ou ne sera pas .

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                        • #13
                          Je suppose que dans
                          .... l'assistance il devait
                          .... bien y avoir quelques "hommes"
                          .... alors comment se fait il qu'aucun
                          .... d'entre eux n'ait mis une paire de baffes
                          .... a ce 7aggar ?

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                          • #14
                            les choses sont simples

                            une agression physique et verbale contre un employé en exercice de ses fonctions en assistance de témoins et preuves concrètes

                            ce n'est en aucun un super citoyen

                            alors 6 mois de prison ferme (je pense que le code pénal prévoit même plus) et noter ça dans son casier judiaiciare et du coup plus le droit d'exercer ou prendre une responsabilité étatique.

                            sanas oublier les réparations à l'endroit de la femme agréssée

                            علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
                            قراني الجوع و الحفى
                            je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

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                            • #15
                              l'Algérie est malheureusement un pays de non droit.
                              un ministre qui se permet tout, meme frapper une journaliste en pleine sortie officielle. la pauvre victime sait qu'elle ne peu rien contre ses monstres qui tienne le pays.
                              TDK

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