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Cloture Prematuree Du Salon Du Livre Amazigh

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  • Cloture Prematuree Du Salon Du Livre Amazigh

    Devant l’absence du public

    Clôture prématurée du Salon du livre amazigh


    Alors que la clôture de la troisième édition du Salon du livre amazigh était prévue pour hier, vendredi, en fin de journée, les responsables du HCA ont été contraints d’écourter l’activité au vu de l’absence du public mais surtout la non-venue de nombreux conférenciers et poètes

    C’est donc jeudi à 14 heures que les exposants ont plié bagages. Le salon s’est terminé de façon hâtive et en queue de poisson. Une excursion a été offerte par les membres du HCA aux participants dont certains s’étonnaient devant tant d’empressement. Youcef Necib, qui devait animer une conférence d’après le prospectus n’est pas venu. Son cousin, représentant des éditions Zyriab, nous a confié qu’il est en France depuis plus d’un mois. Youcef Necib a-t-il confirmé sa participation au HCA ? En tout cas, il n’a pas été le seul à s’absenter de ce rendez-vous puisque le récital poétique prévu jeudi à 18 heures a été également annulé. Les poétesses Hadjira Oubachir, Rabéa Djelti et Samira Negrouche ne se sont pas présentées à Oran. La lecture des recommandations et la cérémonie de clôture prévues pour hier ont été supprimées du programme. Le Palais de la culture était fermé hier vendredi. La mi-journée de jeudi a été marquée par le passage du grand artiste Medjahed Hamid, très connu pour son émission Ichenayen uzeka. Il était accompagné de Madjid Bali, un ancien de la radio Chaîne II. Plusieurs fans de Medjahed Hamid n’ont pas raté cette occasion pour échanger des amabilités et des idées avec cette sommité de la composition musicale kabyle. Medjahed Hamid n’a pas omis de dénoncer avec fermeté l’existence d’un CD piraté contenant vingt de ses chansons et qui se vend au vu et au su de tout le monde, particulièrement dans la ville de Tizi Ouzou. Le CD en question contient vingt chansons. Pourtant, en des décennies de carrière, Medjahed Hamid n’a jamais édité de cassette car sa ligne de conduite a toujours été et demeure : ne pas faire de l’art une activité commerciale. Et quand on en fait, on voit bien l’état de désolation que peut atteindre ce créneau. En trois jours d’activités (au lieu de quatre initialement prévues), les écrivains présents au salon n’ont pas été conviés à animer au moins une table ronde pour parler de leur expérience. Le témoignage de l’écrivain Djamel Benaouf (membre de l’association Numidia) aurait pu être d’un grand apport, lui qui a publié un roman et un recueil de poésie aux éditions l’Harmattan. Ou bien Tahar Ould Amar qui est le seul écrivain à être présent avec un roman en tamazight Bururu, éditions Azur. Cet auteur se morfondait à longueur de journée dans le stand des éditions Azur. On aurait aussi souhaité écouter Abdellah Hamane comparer l’édition en tamazight à l’époque du parti unique avec sa situation, aujourd’hui qu’elle est langue nationale. Le stand de l’association Imedyazen d’Alger, présidée par le dynamique Hamid Oubagha, a proposé de très beaux livres : des contes et des manuels pour l’apprentissage de la langue amazigh. Malgré le prix modique affiché (les livres de l’association Imedyazen étaient proposés à seulement cinquante dinars), la représentante de l’association précise qu’elle n’en a vendu que quelques uns. Pourtant de l’avis d’un enseignant du département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, ces livres sont bien faits dans la forme et dans le fond et, contrairement à ceux publiés par le HCA, toujours d’après notre interlocuteur, ils ne sont pas bourrés de coquilles. L’espace des éditions Azur, venus de Sidi Aich, a été particulièrement convoité car il dispose du nouveau roman de Amar Mezdad. Dans ce stand, on trouvait aussi les pièces de théâtre traduites par Mohand Ait Ighil, absent lui aussi de la rencontre.
    Pour la tenue de ce salon, le Haut commissariat à l’amazighité a dépensé 500 millions de centimes pour l’hébergement et la restauration des 150 participants. Selon un éditeur présent au salon, cette somme d’argent représente l’équivalent de quoi éditer cinquante romans de 150 pages.

    Oran: Aomar MOHELLEBI

    Source: La Dépèche De Kabylie

  • #2
    C'est vraiment

    à n'y plus rien comprendre .
    Pourtant l'initiative est très belle .

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    • #3
      sans surprise!

      Ça s’appelle mettre la charrue devant les bœufs … Salon du livre Amazigh c’est très louable comme initiative … mais depuis quand les Algériens ont été sensibilisés a Tamazight … ou auraient ils appris a la lire a l’écrire ? L’ont-ils étudié a l’école ?

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      • #4
        c'est une langue et une culture qui se meurt, voila pourquoi tout le monde a baissé les bras

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        • #5
          Inévitablement, il y a belle lurette que les garcons ecoutent le rai et les filles Abdelhalim.

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          • #6
            avoue que ça te plairait ... mais non nous n'en sommes pas encore là

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            • #7
              espéronz que les rencontres d'averroes qui auront lieu à alger cette année (juin)
              auront plus de succés.

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              • #8
                Ferrailleur

                Et n'oublie pas d'apprendre le persan si tu vas voir l'exposition d'Averroes et surtout de lire les traductions de son oeuvre
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  j'ai beaucoup d'admiration pour les iraniens.ils n'ont pas 20.000 ans ou 50.000 ans de civilisation derrière eux mais le peu qu'ils ont eu ils en ont fait quelque chose eux.arabe ou perse ce n'est pas important
                  Dernière modification par ferrailleur, 20 mai 2006, 15h05.

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                  • #10
                    Ferrailleur

                    Tu as tout à fait raison, surtout quand tu vois la situation actuelle de l'Iran c'est un très bon exemple à suivre
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      ah.si tous les pays arabes étaient solidaires au lieu de faire la cour à l'otan...

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                      • #12
                        Ça s’appelle mettre la charrue devant les bœufs … Salon du livre Amazigh c’est très louable comme initiative … mais depuis quand les Algériens ont été sensibilisés a Tamazight … ou auraient ils appris a la lire a l’écrire ? L’ont-ils étudié a l’école
                        En Algérie il y a beaucoup plus de monde chez les gargotiers que chez les libraires...
                        L'idée d'un Salon du livre Amazigh, fallait pas s'attendre à un rush tout de même...
                        Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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                        • #13
                          Ferrailleur

                          Et la belle unité arabo-musulmane aurait-elle disparue ????? Tu sais celle à laquelle tu aimerais voir les berbérophones adhérer Sauf que pour y adhérer, comme tu viens de le dire, il faudrait déjà qu'elle existe .....Alors plutôt que d'apprendre le persan, apprend dont le berbère puisque c'est aussi la langue de tes compatriotes
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            en vérité je préfère l'anglais.avant l'arabe et le kabyle.
                            les urgences de l'algerie ne sont ni religieuses ni identitaires.elles sont de l'ordre
                            technologique.
                            quant aux solidarités internationales elles vont du venezuela à l'iran.
                            tu sais bien que si on n'est pas solidaires de l'iran quand viendra notre tour personne ne sera solidaire avec l'algerie.pas même m'henni.


                            et si tu veux que je t'inspire pour ta signature tu pourrais mettre comme ce pasteur allemand :

                            Quand ils ont massacré les irakiens, je n’ai rien dit, je n’étais pas irakien ; quand ils ont massacré les palestiniens, je n’ai rien dit, je n’étais pas palestinien ; quand ils ont massacré les afghans, je n’ai rien dit, je n’étais pas afghan ; quand ils sont venus pour moi, il n’y avait plus personne pour protester "
                            Dernière modification par ferrailleur, 20 mai 2006, 16h19.

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                            • #15
                              Quand ils ont massacré les algériens qui est venu ??????????
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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