Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Qui cherche à exécuter Ouyahia ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Qui cherche à exécuter Ouyahia ?

    Qui cherche à exécuter Ouyahia ?


    Sommes-nous devenus une République bananière? «L’affaire Ouyahia», puisqu’il s’agit bien d’une, reflète bien ce climat délétère qui est en train de polluer la classe politique depuis quelques jours.
    Les manoeuvres florentines ont ressurgi comme jamais et les dagues sont tirées de leurs fourreaux pour être plantées dans le dos d’un homme dont le seul tort est d’avoir consacré sa vie entière à servir sa patrie avec compétence et loyauté.
    Toute cette agitation politico-médiatique qui s’apparente à un lynchage, à une curée combinée, réfléchie et organisée, à ciel ouvert, pour faire trébucher cet Homme d’Etat, renseigne bien sur le degré de décrépitude qui a atteint hélas, le fonctionnement de nos institutions.
    Ouyahia a fait face pendant plus d’une décennie à toutes les tempêtes ayant plongé dans le désastre ce pays. Il l’a fait sans démagogie.
    Et avec beaucoup de courage et de perspicacité politique pendant que ses détracteurs d’aujourd’hui «flirtaient», sans remords, il n’y a pas si longtemps, le chapelet à la main, avec les barbus.
    Où étaient-ils? Que faisaient-ils tous ces avatars d’une démocratie aujourd’hui mal assumée, frappés d’une tare congénitale politiquement invalidante, alors que lui ferraillait et avait les mains dans le cambouis?
    Les combinazionne de tous ces Borgia ne donnent-ils pas une triste image de l’Algérie de Bouteflika au monde et à son peuple, alors que celui-ci engrange les conquêtes économiques, politiques et sociales? Etre grand commis de l’Etat ne suffit point à freiner les ambitions démesurées des uns et des autres. «Gardez-moi de mes amis, je me charge de mes ennemis», ce proverbe aurait pu mieux avertir ce vieux routier des dangers de la politique inséparables de la trahison. Celle de ceux qu’il croyait être les plus proches de lui. Ne sont-ce pas ses comparses de «l’Alliance» dont le compagnonnage avait connu sa plus belle consécration avec la réélection de Bouteflika en 2004 et qui, aujourd’hui, sans coup férir, préparent sa mise en terre?
    Pourquoi vouloir le vitrifier maintenant et avec cette célérité? Pourquoi ce retournement de veste pour «abattre» un homme qui a été loyal envers son pays, envers son Président? Son bilan, justement celui qu’il persiste tant à présenter devant l’Assemblée Nationale et que l’on lui refuse de faire, s’annonce de l’avis de tous les avertis de la politique et de l’économie, comme étant le meilleur que la République algérienne ait pu réaliser depuis sa naissance en 1962.
    Ouyahia n’est pas un loser de la politique. Les premiers ministres qui l’avaient précédé à la chefferie du gouvernement sont très loin de l’égaler en matière de bonne gouvernance.
    Il sait qu’il ne sera pas «patron» à vie du gouvernement. Mais cela suffit-il pour l’éclabousser et le chasser comme on le ferait pour un intrus. C’est un enfant du Sérail qui a droit à tous les égards et les margoulins qui viennent de lui faire ce coup de Jarnac, peuvent aussi finir, selon la dernière formule à la mode...sur le crochet du boucher.
    L’opinion nationale, figurez-vous on en a bien une, compte pour l’instant les coups et risque de réagir. Mais aussi de mal réagir.
    Les salons d’Alger bruissent de rumeurs. On négocie jusqu’au niveau du président en personne pour trouver une porte de sortie à une crise gouvernementale, encore à l’état latent il est vrai, mais qui risque de miner la confiance entre les gouvernants du pays et d’être désastreuse pour tous.
    Le président Bouteflika, en vertu des pouvoirs que lui confère la Constitution, est libre de nommer à tout moment un nouveau chef de gouvernement. C’est son droit le plus absolu.
    Mais il doit se garder de céder aux pressions d’un entourage qualifié aujourd’hui par certains d’«encombrant» pour user d’un terme élégant. Il y a d’autres Algériens, et ils sont nombreux, qui ne le comprendraient peut-être pas et traduiraient la chute du gouvernement Ouyahia comme le signe avant-coureur de luttes intestines au sein du régime, voire même de rivalités entre clans régionaux. Des dirigeants politiques, des ministres d’Etat parlent, décident et agissent en «vrais» propriétaires de l’Algérie. Mais jusqu’à quand?
    Ouyahia a surtout besoin d’être REMERCIÉ pour tout ce qu’il a apporté comme bienfaits à ce pays en termes de stabilité, de crédibilité et de développement économique. Mais surtout pas «remercié» ou congédié comme le ferait un roi pour son chambellan.




    Ahmed FATTANI

    L'EXPRESSION

  • #2
    Merci Son2cloche

    Sacrée griffe que celle D'Ahmed Fattani

    Je le trouve superbe cet article .
    Et Ouyahia . Un Grands commis de l'Etat .

    Commentaire


    • #3
      Les pétrodollars sont là...Out le Kabyle de service qui n' a pas appris la leçon..donc bien fait pour lui!
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

      Commentaire


      • #4
        Hein ???????????

        Les pétrodollars sont là...Out le Kabyle de service qui n' a pas appris la leçon..donc bien fait pour lui!
        Ca veut dire quoi au juste "Kabyle de service" ????

        Commentaire


        • #5
          Son2cloche

          Ca veut dire que pour être ministre ou président il ne vaut mieux pas trop afficher ses racines sinon la kabylophobe de service n'oubliera de les rappeler
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #6
            Septembre 2005

            Et 1er message .
            C'est une honte .
            Il faut que j'aille dormir car je risque de me détruire .

            Commentaire


            • #7
              Zwina

              En Algérie il y a de la kabylophobie , de la mzabophobie , de la tribalophobie ,de la kilometrophobie , de la villageophobie , de la languophobie , de la sexophobie , de la religiophobie , et toute les phobies que notre humanité peut enfanter .
              L'humain,
              Pointer l'innacceptable , prendre de la hauteur , ne pas alimenter les jets braisés , ouvrir petit à petit les coeurs .
              Sachons se mettre à la hauteur .

              Commentaire


              • #8
                Zwinaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!

                kabylophobie
                Je sais que tu es assez intelligente pour croire ce que tu écris. Une fille aussi cultivée que toi sait que si la "Kabylophobie" existait au sein du pouvoir , il n"y aurait pas grand monde au sein de la haute administration du pays. Notamment au niveau des directions centrales de quasiment tous les ministères.
                La "Kabylophobie" n'existe pas non plus dans la société ou si peu. Cependant j'ai vu beaucoup de mes amis arabophones soufrir "d'arabophobie" de la part de jeunes et de moins jeunes kabyles (qui ne sont heureusement pas la majorité), lesquels comme tous les racistes de part le monde justifient leurs taires,leur insignifiance et l'insignifiance de leur vie par le rejet de l'autre.
                Alors s'il faut chercher des raisons aux difficultés du premier ministre, il serait sans doute préférable d'en faire une analyse politique plutot que de se perdre dans des explications abracadabrantesques aussi insignifiantes que leurs auteurs .

                Commentaire


                • #9
                  Milles merci Son2cloche

                  Il y en a qui sont encore loin même de l'Algerie .
                  Pourtant elle se devra de les porter et de les nourrir un par un de miel et de lait .
                  j'ai la chaire de poule .Il faut que j'aille me reposer .

                  Commentaire


                  • #10
                    ?????????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                    Commentaire


                    • #11
                      Son2cloche

                      C''était de l'humour !!!!!! noir je le concède mais de l'HUMOUR
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        Je commence a me demander s’il y pas une maladie contagieuse de traîtrise au FLN, il ne faudra pas s’étonner si le chef du FLN, Belkhadem, accuse demain Bouteflika de dictature comme l’a fais son prédécesseur.

                        Commentaire


                        • #13
                          Ouyahia est certes "un fonctionnaire modèle", mais l'opposition vers laquelle on le pousse, ce n'est pas son univers. Tout au long de sa carrière, il a su s'adapter à tous "les régimes" qui se sont succédés, s'est accomodé à des présidents aussi dissemblables que Boudiaf et Bouteflika. Exécutant froid, il a mené, à bien toutes les missions qu'on lui a confié. Fonctionnaire consciencieux, il a mené une carrière sans risque. A ce titre Ouyahia peut faire un excellent préfet.
                          Un homme d'état ce n'est pas cela. Un homme d'état a un parcours ponctué par des prises de positions, un parcours souvent épineux; et ça, Ouyahia, ne sait pas faire.
                          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                          Commentaire


                          • #14
                            je me demande si l'algerie actuelle a besoin d'un homme d'état hors pair.j'ai l'impression que les algeriens sont fatigués ,qu'ils veulent juste un gestionnaire dont la devise serait la loi rien que la loi même si elle est injuste pour indiquer les limites a ne pas franchir.assez de révolution du train train .

                            Commentaire


                            • #15
                              Zwinaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!

                              C''était de l'humour !!!!!! noir je le concède mais de l'HUMOUR
                              Heureux de te l'entendre dire (ouf ! je suis soulagé)

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X