Le 10ème round de négociations sur l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) débutera en juin prochain à Genève, ce qui démontre le chemin sinueux parcouru par ce pays depuis 1996 pour atteindre son objectif.
L'Algérie a introduit des amendements et des abrogations de ses certaines lois exigés par l'OMC, pour que ses transactions avec les pays étrangers "soient soumises aux règles internationales en vigueur", a déclaré récemment à la presse le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub.
Après plus de 100 questions additionnelles, l'Algérie a répondu une fois de plus, le mois courant, à "un paquet de questions" relatives aux négociations sur son accession à l'OMC posées par les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Argentine et l'Australie.
De source bien informée, le gouvernement algérien a clairement signifié à des membres de l'OMC son intention de ne pas reculer sur certains dossiers de discorde, tels que l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion de moins de trois ans et les subventions agricoles.
Initialement prévue pour fin 2005, l'entrée de l'Algérie dans l'OMC a été ajournée pour diverses raisons, notamment la réticence de certains membres de cette organisation accusés par des médias algériens d'avoir deux poids et deux mesures sur le dossier de l'Algérie. Les pays comme l'Algérie et la Russie n'ont pas pu jusqu'à présent entrer dans l'OMC malgré leurs efforts inlassables, alors comment expliquer qu'un pays comme l'Irak est déjà devenu membre de cette organisation, s'interrogent-ils.
L'accession retardée à l'OMC déçoit certainement une partie d'Algériens, mais "nous devons sauvegarder nos intérêts nationaux", indique la source bien informée, ajoutant que l'Algérie serait déjà devenue membre de l'OMC si elle aurait accepté "les conditions irrationnelles" exigées par certains membres de l'OMC.
De même source, la délégation algérienne qui s'envolera à Genève en juin prochain s'attend aussi à récolter le fruit d'un travail diplomatique intense mené par le gouvernement visant à franchir la dernière étape des négociations pour aboutir à la rédaction du fameux rapport final sur l'adhésion.
De son côté, le ministre algérien du Commerce a exprimé son optimisme sur l'accession le plus tôt possible de son pays à l'OMC. "La balle maintenant est dans le camp des membres de l'OMC, et l'année 2006 sera celle de notre adhésion à l'OMC", a-t-il affirmé.
ALGÉRIE - 22 mai 2006 - XINHUA
L'Algérie a introduit des amendements et des abrogations de ses certaines lois exigés par l'OMC, pour que ses transactions avec les pays étrangers "soient soumises aux règles internationales en vigueur", a déclaré récemment à la presse le ministre algérien du Commerce, El Hachemi Djaâboub.
Après plus de 100 questions additionnelles, l'Algérie a répondu une fois de plus, le mois courant, à "un paquet de questions" relatives aux négociations sur son accession à l'OMC posées par les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Argentine et l'Australie.
De source bien informée, le gouvernement algérien a clairement signifié à des membres de l'OMC son intention de ne pas reculer sur certains dossiers de discorde, tels que l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion de moins de trois ans et les subventions agricoles.
Initialement prévue pour fin 2005, l'entrée de l'Algérie dans l'OMC a été ajournée pour diverses raisons, notamment la réticence de certains membres de cette organisation accusés par des médias algériens d'avoir deux poids et deux mesures sur le dossier de l'Algérie. Les pays comme l'Algérie et la Russie n'ont pas pu jusqu'à présent entrer dans l'OMC malgré leurs efforts inlassables, alors comment expliquer qu'un pays comme l'Irak est déjà devenu membre de cette organisation, s'interrogent-ils.
L'accession retardée à l'OMC déçoit certainement une partie d'Algériens, mais "nous devons sauvegarder nos intérêts nationaux", indique la source bien informée, ajoutant que l'Algérie serait déjà devenue membre de l'OMC si elle aurait accepté "les conditions irrationnelles" exigées par certains membres de l'OMC.
De même source, la délégation algérienne qui s'envolera à Genève en juin prochain s'attend aussi à récolter le fruit d'un travail diplomatique intense mené par le gouvernement visant à franchir la dernière étape des négociations pour aboutir à la rédaction du fameux rapport final sur l'adhésion.
De son côté, le ministre algérien du Commerce a exprimé son optimisme sur l'accession le plus tôt possible de son pays à l'OMC. "La balle maintenant est dans le camp des membres de l'OMC, et l'année 2006 sera celle de notre adhésion à l'OMC", a-t-il affirmé.
ALGÉRIE - 22 mai 2006 - XINHUA
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