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Les mendiants seront estés en justice à Constantine

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  • Les mendiants seront estés en justice à Constantine

    Les responsables de la wilaya de Constantine ont carrément changé de fusil d’épaule pour «prendre en charge efficacement le problème que posent les dizaines de mendiants désormais convaincus de faire la manche pour des raisons purement mercantiles». C’est du moins ce qui ressort des propos de Boumenkar Abdelmadjid, le directeur de l’action sociale, pour expliquer la décision prise récemment par le wali de Constantine Abdelmalek Boudiaf dans le cadre de la lutte contre ce phénomène: le recours à la justice.

    En effet, selon notre interlocuteur, l’opération lancée au niveau de la wilaya de Constantine par la direction de l’action sociale, il y a six mois, pour éradiquer sinon réduire à sa plus simple expression le phénomène de la mendicité qui se manifeste au niveau des principales artères du centre-ville de manière ostentatoire, semble avoir montré ses limites. Aux grands maux les grands remèdes, nous dira M. Boumenkar. Ce dernier précise en ce sens, pour expliquer le recours à de telles actions, que rares sont les mendiants ramassés dans la rue et placés à Diar Rahma de Djebel Ouahch, dans de bonnes conditions, qui ne désertent pas ce refuge pour investir de nouveau la rue. Pourtant, affirme le DAS, une fois ces personnes recueillies, elles sont prises en charge non seulement pour le gîte et le couvert mais également dans la mesure des possibilités qu’offre l’emploi dans une perspective d’insertion professionnelle. Dans cette veine, Boumenkar nous dira que beaucoup de personnes ayant une bonne constitution physique donc aptes au travail, mais sans niveau d’instruction, ont pu être casées. Malheureusement, poursuivra-t-il, dans la majorité des cas, les concernés abandonnent ce travail pour reprendre leur activité habituelle en prenant soin d’éviter les points qu’ils fréquentaient auparavant.

    Selon notre interlocuteur, 90% des personnes qui s’adonnent à la mendicité et dont nombre viennent d’autres wilayas, interrogées sur les raisons qui les poussent à cette activité, mettent en avant leur condition sociale et ses corollaires qui se résument dans les problèmes financiers, faute de postes d’emploi.

    Les services de la DAS qui, initialement, transfèrent ces mendiants systématiquement à Diar Rahma, devant les innombrables désertions constatées ont alors décidé d’engager des enquêtes sociales sur ces personnes et les résultats se sont avérés parfois étonnants. Et de nous citer des exemples de mendiants qui rentrent régulièrement à leurs domiciles pas toujours de condition modeste comme on pourrait le supposer. Même s’il est vrai que ces personnes qu’il faudra dissocier de la catégorie des sans domicile fixe habitent généralement les bidonvilles subsistant à travers la wilaya de Constantine.

    «Dans des cas précis où l’on a constaté que des personnes ont fait de cette activité une véritable profession qui se partagent des zones d’influence et font de certains lieux stratégiques des chasses gardées, on a décidé d’agir dans le cadre de ce que permet la loi surtout sur le volet dissuasif, dès lors que la récidive en matière de mendicité est considérée comme un délit donc passible des tribunaux».

    Un motif suffisant pour entamer des actions judiciaires contre toute personne qui est convaincue de récidive. Autrement dit, dira le directeur de la DAS, il est offert à toute personne trouvée en train de faire l’aumône la possibilité d’une prise en charge sociale. Cependant si celle-ci refuse cette main tendue par l’Etat, elle répondra de son méfait devant les tribunaux.

    Dans ce contexte, le DAS nous affirme que huit personnes entrant dans ce cas précis ont été déjà présentées devant la justice pour mendicité.

  • #2
    Gravissime !!!!!! Que certains ont fait de la mendicité une profession cela tout le monde le sait... Mais assurer que des solutions de relogement et d'emplois sont assurés pour ceux qui sont recueillis (faut voir de quelles façons ) c'est se moquer du monde. Peut être qu'ils devraient plutôt axer leurs enquêtes et leurs actions en justice sur les conditions d'accueil et surtout sur la façon d'agir dans la prise en charge de ces mendiants.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Les vrais pauvres en Algérie ne mendient pas, ils sont fier.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Exact. Les vrais pauvres ne mendient pas.

        La solution est que les algériens arrêtent de donner.

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        • #5
          «Dans des cas précis où l’on a constaté que des personnes ont fait de cette activité une véritable profession qui se partagent des zones d’influence et font de certains lieux stratégiques des chasses gardées, on a décidé d’agir dans le cadre de ce que permet la loi surtout sur le volet dissuasif, dès lors que la récidive en matière de mendicité est considérée comme un délit donc passible des tribunaux».
          Un motif suffisant pour entamer des actions judiciaires contre toute personne qui est convaincue de récidive. Autrement dit, dira le directeur de la DAS, il est offert à toute personne trouvée en train de faire l’aumône la possibilité d’une prise en charge sociale. Cependant si celle-ci refuse cette main tendue par l’Etat, elle répondra de son méfait devant les tribunaux
          .

          Je trouve cela tout à fait normal. Ceux qui sont vraiment dans le besoin et pour qui la mendicité est une chose dont ils se passeraient volontiers, accepteront l'aide de l'Etat. Les autres....n'auront que ce qu'ils méritent !

          Mais je suis d'accord avec Zek (pour une fois ), les gens qui sont réellement dans la misére et la pauvreté ne mendient pas ! parfois, par honte, ils essayent même tant bien que mal de le cacher.
          "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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          • #6
            Ca en général c'est la réflexion de ceux qui préfèrent se voiler la face. Rappelez vous cette femme voilée qui mendiait devant l'une des plus grandes mosquées d'Alger qui expliquait pourquoi elle mendiait et pourquoi elle ne trouvait pas de travail.............
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              non ça ne me dit rien, quelles étaient ses raisons à cette "pauvre" dame !
              "Ce qui est passé a fui, ce que tu espères est absent, mais le présent est à toi"

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              • #8
                Ses raisons : voilée pour ne pas être reconnue, à la rue parce que jetée par son mari, mendiant car tous les emplois qu'elle avait trouvé se finissait inlassablement par la m^me proposition pour l'avoir ............
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Ca en général c'est la réflexion de ceux qui préfèrent se voiler la face. Rappelez vous cette femme voilée qui mendiait devant l'une des plus grandes mosquées d'Alger qui expliquait pourquoi elle mendiait et pourquoi elle ne trouvait pas de travail.............
                  Oui, mais c'est une exception...
                  En Algérie les mendiants sont des professionnels...Le matin ils prennent le transport comme tout le monde pour être à leur place de bonne heure...
                  En fin de journée ils échangent leur récolte (pièces) toute honte bue, dans les cafés contre des billets. Il faut éradiquer la mendicité du pays, c'est une image dégradante.
                  Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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