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SOMACA : production de 60 000 véhicules et 5 milliards dirhams de CA en 2011

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  • SOMACA : production de 60 000 véhicules et 5 milliards dirhams de CA en 2011

    50% de la production ira vers la France, Espagne, Hollande, Italie, Portugal, Turquie…
    132 millions de DH investis


    «Cette année, sauf incident sur le dernier trimestre, l’on table sur une production autour de 60.000 véhicules. 2011 sera donc une année record à la fois en termes de chiffre d’affaires et en termes de production», annonce Fabrice Delecroix, DG de Somaca

    Saut qualitatif chez la Société marocaine de construction automobile (Somaca). Le site modernise l’outil de production et passe au mode 3x8. En plus du volume de production et du chiffre d’affaires record, l’usine devra booster ses exportations… Au Maroc, sur les quatre voitures les plus vendues, trois sont produites à Somaca.

    - L’Economiste: Quelles synergies possibles entre Somaca et le site de Tanger?

    - Fabrice Delecroix: Les synergies sont importantes entre les deux sites. Pour l’instant, c’est plus Tanger qui bénéficie de l’expérience de Somaca. Nous sommes amenés à former régulièrement soit des opérateurs, soit des agents de maîtrise. C’est également le cas sur le périmètre ingénierie. Nous avons en ce moment un certain nombre d’ingénieurs en formation à Somaca. Finalement, les synergies reposent sur Somaca comme outil industriel expérimenté qui met ses compétences et son process à la disposition de Tanger pour réussir le démarrage. Après, il y aura plusieurs synergies sur un autre registre. Car, avec les deux sites de production, nous aurons des véhicules avec des plateformes communes. Donc, nous aurons des problématiques communes à traiter en plus de ressources pour s’entraider sur différents aspects. Par ailleurs, dans le court terme, Somaca devra recevoir une partie des pièces qui arrivent en CKD de Roumanie à partir de Tanger. L’objectif de ces synergies est de contribuer à améliorer la performance économique des véhicules produits et des sites, mais aussi améliorer la qualité en permanence.

    - Quels investissements comptez-vous mettre en place à Somaca?
    - Pour vous donner un ordre de grandeur, nous avons investi en 2011 l’équivalent de 132 millions de DH. Il faut savoir que depuis que Somaca a démarré les produits de la famille Logan, Sandero et Stepway, le site de production a régulièrement investi dans son outil industriel, soit pour moderniser le site, soit pour optimiser les process. Tous les ans, nous procédons à la maintenance de nos installations pendant une période de 3 à 4 semaines (ndllr: durant le mois d’août). Il y a aussi le volet modernisation du processus, soit pour améliorer la qualité de nos véhicules, soit pour renouveler les installations devenues obsolètes. L’élément le plus important cette année a porté sur des travaux pour dimensionner la tôlerie de la Logan, de façon à passer de 10 à 15 véhicules par heure. Pareil pour le flux montage, l’on a dimensionné le process pour arriver à 15 véhicules/heure.

    - Pour 2012, les investissements devraient être plus conséquents puisqu’un renouvellement de la Logan est prévu en 2013?

    - C’est vrai que l’on travaille sur un projet de renouvellement de véhicules à Somaca. Mais aujourd’hui, c’est un peu prématuré de vous en dire plus en termes de type de produit ou de date de démarrage. C’est clair que le fait d’avoir un renouvellement à moyen terme va aussi nous amener à monter le niveau de production ou du moins le maintenir dans des proportions similaires à 2011. Une chose est sûre, le niveau d’investissements n’est pas amené à baisser dans les prochaines années.

    - Quelle sera la capacité de production cette année?

    - Finalement 2011 se présente comme une année record! Sur le chiffre d’affaires, nous comptons dépasser les 5 milliards de DH cette année contre 3,6 milliards en 2010. Sur le volet production, Somaca a réalisé 42.000 véhicules l’an dernier. Cette année, sauf incident sur le dernier trimestre, l’on table sur une production autour de 60.000 véhicules. Donc 2011 sera une année record à la fois en termes de chiffre d’affaires et de production. Pour 2012, c’est un peu prématuré d’en parler. Autre nouveauté, depuis le 1er avril, Somaca est passée au mode 3x8. Ce qui est une première dans l’histoire de l’entreprise.

    - Comment se répartit la production entre l’export et le marché local?

    - Pour la première fois en 2011, Somaca vient en support du site de Pitesti (Roumanie), puisqu’on a démarré beaucoup de versions dont une bonne partie est destinée à l’export. Globalement, l’ordre de grandeur fait que 50% de la production est destinée au marché marocain et 50% à l’export. Les volumes export, compte tenu du délestage de Pitesti, vont essentiellement vers la France, l’Espagne, la Hollande, l’Italie, le Portugal, la Turquie. Des volumes qu’on ne faisait pas jusque-là. La forte demande sur Duster (ndlr: produite à Pitesti) fait que ce site n’était pas en mesure de répondre à la demande commerciale de ces pays. Ce qui a permis à Somaca de produire en complément de Pitesti ces véhicules (Logan, Sandero et Sandero Stepway) avec un volume d’activité conséquent en 2011. Il y a aussi les exportations vers l’Egypte, la Tunisie…


    L'economiste
    Dernière modification par chedadi, 01 octobre 2011, 01h16.

  • #2
    Somaca: Un CA de 5 milliards de DH en 2011

    La Société marocaine de construction automobile (Somaca) table cette année sur un chiffre d'affaires de 5 milliards de DH. Une performance attribuée essentiellement à la dynamique à l'export qui va absorber 50% de la production. Même si le site d'assemblage a connu des chutes de volumes à l'export vers l'Egypte et la Tunisie -printemps arabe oblige!-, celles-ci restent insignifiantes par rapport au plan de production. Sur l'ensemble de cette année, Somaca compte exporter près de 4.000 véhicules sur l'Egypte. En revanche, le site a récupéré quelque 20.000 véhicules sur l'Europe.

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    • #3
      Si mes souvenir sont bons le taux d'intégration local est de 50%.

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      • #4
        Peut être même qu'il a augmenté, le site est en perpétuelle évolution.

        Ce qui est intéressant, c'est que des pièces CKD venant de l’étranger, viendront désormais du site de Tanger.

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        • #5
          et dire que des "experts" internationaus avaient recommandés à Jettou de fermer ce site
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Si le ministère de l'industrie n'avait pas enregistré l'automobile parmi la liste des métiers mondiaux du Maroc, le site aurait été très limité dans son developpement.

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            • #7
              Le Maroc doit essayer d'attirer d'autres constructeurs à court terme le pays peut gérer au moins 3 usines automobiles.

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              • #8
                les pièces de rechange et accessoires seront-ils fabriqués sur place ?

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                • #9
                  Le Maroc doit essayer d'attirer d'autres constructeurs à court terme le pays peut gérer au moins 3 usines automobiles.
                  Très sincèrement, je doute que dans l'immédiat on puisse gérer 3 usines du type Renault Nissan. Il faut prospecter certes mais il faut quand même voir comment ça va tourner tout ça. Cette usine a déjà asséché une grande partie de la main-d'oeuvre qualifiée dans la région et au-delà.

                  Il faut profiter de l'effet Renault pour former les profils nécessaires pour l'industrie automobile avec ses sous-traitants. Avec une bonne main-d'oeuvre, une usine modèle comme Renault, un foncier disponible..., les autres constructeurs viendront d'eux-mêmes nous démarcher.

                  Les pays de l'ex-bloc soviétique qui avait déjà une tradition dans ce domaine, on vu s'installer chez eux Renault, Volkswagen...

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                  • #10
                    Tu as sans doute raison je suis peut être un peu trop optimiste. Mais actuellement dans le nord du Maroc ça bouge beaucoup, le gouvernement à fortement renforcé les instituts de formation et le retard se rattraper déjà.


                    De plus en plus d'équipementier s'installent dans la région nord actuellement la région Tanger, Mellousa, Tanger Med, et Tetouan, Fnideq ne forme qu'une seule zone économique.

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                    • #11
                      merci pour vos réponses

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                      • #12
                        Tu as sans doute raison je suis peut être un peu trop optimiste. Mais actuellement dans le nord du Maroc ça bouge beaucoup, le gouvernement à fortement renforcé les instituts de formation et le retard se rattraper déjà.


                        De plus en plus d'équipementier s'installent dans la région nord actuellement la région Tanger, Mellousa, Tanger Med, et Tetouan, Fnideq ne forme qu'une seule zone économique.
                        Je sais qu'ils mettent le paquet niveau formation mais c'est une course de vitesse car pour faire tourner une telle usine il faut viser large et compter aussi sur les besoins des sous-traitants qui s'installent dans la région.

                        J'ai bossé dans le nord et j'ai pu me rendre compte de la rapide transformation de la région. Tanger est une ville qui a vu sa population doubler en quelques années !!!

                        Il faut aussi voir toute la zone entre Tanger et Tétouan avec le nouveau port, la zone de Mellousa, l'autoroute....

                        On va devoir faire appel à la main d'oeuvre africaine.

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                        • #13
                          A KHO

                          en fait l'usine de Tanger n'aurait jamais pu exister sans la SOMACA qui a été à l'origine de l'insallation de plusieurs équipementiers

                          c'est ce réseau certe rudimentaire pour une usine comme Tanger Med qui a facilité la prise de décision de renault en tablant sur le renforcement d'un trend déja existant


                          C'est tout le merite de JEttou
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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                          • #14
                            Jacques Chauvet : «Nous devons former 2.000 personnes pour l’usine de Tanger»

                            Thursday, 22 September 2011

                            Rencontré sur le stand de Renault au Salon de Francfort, Jacques Chauvet, leader (sortant) de la région Euromed chez Renault, nous donne l’état d’avancement de l’usine de Tanger.

                            ALM : Où en est-on avec le projet de construction de l’usine Renault de Tanger ?
                            Jacques Chauvet : Le projet de l’usine de Tanger se déroule conformément à ce qui était prévu. Les bâtiments sont tous achevés sauf celui des locaux administratifs. Nous avons eu, à un moment, quelques soucis avec les intempéries, ce qui nous a poussés à arrêter le chantier pendant 3 mois. Mais depuis, nous avons pratiquement rattrapé ce retard. En juillet dernier, nous avons passé le jalon dans lequel l’usine prend la responsabilité de la voiture. En d’autres termes, on a vérifié que les proccess sont installés, que les machines sont en place et que l’usine peut commencer à monter des voitures, chose que nous avons commencé à faire. Mais celles-ci ne sont que des pré-séries ou même pas et elles servent à faire des formations aux ouvriers qui les montent et démontent, puis les remontent. Maintenant, nous attendons auprès de la direction de la qualité l’«Accord de fabrication», qui signifie que l’usine pourra produire des véhicules. On aura cet accord en janvier et la production pourra démarrer juste après, pour un début de commercialisation prévu en avril. Les fournisseurs sont au rendez-vous, ce qui nous permet d’avoir un taux d’intégration de 40% lors du démarrage de l’usine.

                            Qu’en est-il du volet formation ?
                            C’est le grand challenge de ce projet. Nous devons former 2.000 personnes qui n’ont, pour la plupart, jamais produit de voitures ni travaillé dans l’industrie. Il faut donc leur apprendre les proccess de montage et de démontage, les gestes de dextérité pour s’assurer que leur formation soit au meilleur niveau de qualité et conforme aux standards internationaux de Renault. Pour le moment, les opérateurs qui ont déjà été recrutés proviennent à hauteur de 25% de la ville de Tanger et 75% du reste du Maroc. Les agents de maîtrise, chefs d’atelier, sous-chefs de département, etc. sont quasiment tous marocains et ont été formés en Roumanie, en Slovénie, en Turquie ou en France et ce, pour des formations nécessitant une expertise forte comme l’emboutissage.

                            Comment vont évoluer les lignes d’assemblage entre l’usine de Tanger et Somaca ?
                            Nous avons fait passer Somaca en trois-huit pour pouvoir produire des Dacia Sandero exportées en Europe, ce qui nous permet de libérer de la capacité pour le Duster en Roumanie. Ceci étant, il n’y aura pas d’interférence entre les deux usines, puisque Somaca produit des véhicules existants, tandis que le site de Tanger produira de tout nouveaux véhicules. D’ailleurs, c’est la première fois dans le monde qu’une usine Renault démarre en produisant de nouveaux modèles et de plus, avec 40% de fournisseurs locaux, de grosses économies d’énergie et zéro rejet en carbone. Tanger est un projet extraordinaire. C’est un pari fou et qui est en train d’être gagné.

                            Aujourd'hui le Maroc

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                            • #15
                              Une question : il arrive à combien le taux d’intégration locale ?

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