Un début de trimestre en fanfare, la Grèce toujours la Grèce et encore la Grèce, vivement les vacances en Grèce. Je pense sérieusement à ranger le « Morningbull » dans une armoire pendant le reste de l'année. Il faut reconnaître que ça devient lassant d'écrire encore et encore les mêmes histoires et de justifier les mêmes mouvements baissiers pour les mêmes raisons encore et encore.
Hier matin les marchés baissaient parce que la Grèce n'atteindrait pas le déficit fixé par les autorités européennes, laissant supposer que le versement de la 219 ème tranche de 10 milliards prévue ces jours pourrait être suspendue, ce qui laisserait automatiquement la Grèce sans un kopeck sur son compte courant, ce qui fait qu'elle serait incapable de payer quoi que ce soit, ce qui fait qu'elle serait donc officiellement en défaut de paiement, donc les banques qui lui ont prêté de l'argent sera dans une panade hors du commun (déjà que c'est pas top), donc il fallait tout vendre parce que la fin du monde était proche et que cette fois, c'est sûr, tout était foutu...
Les marchés européens commençaient donc la journée dans le rouge foncé, la dépression nous guettait sur l'ensemble des marchés européens, les vendeurs étaient à nouveau à la fête et les rumeurs comme quoi les chiffres économiques attendus à New York en début d'après-midi n'étaient pas bons commençaient à circuler dans les salles de trading parisiennes, parce que c'est bien connu, là bas, ils savent toujours mieux qu'ailleurs. La matinée était donc pourrie de chez pourrie et l'on se retrouvait dans le même type de séance que l'on a vécu un jour sur deux depuis que S&P a baissé le rating de la dette US et que la Grèce s'enfonce dans la contestation sociale et le surendettement.
Rien de bien nouveau donc. Et puis en début d'après-midi et en début de séance américaine, les chiffres qui étaient supposés être nettement à côté des attentes sont sortis. En dessus des attentes. Eh oui, c'est comme ça. Quand on est SÛR de tenir la bonne rumeur, c'est là qu'elle nous pète à la figure. Les chiffres de l'ISM étaient nettement meilleurs que prévus et c'était une assez bonne nouvelle pour être signalé. Les économistes commencent à se dire qu'il y a peut-être un truc qui est en train de se passer au niveau de l'économie US, mais ils demandent encore plus de preuves avant de venir danser tout nus sur la table... Dans le sillage de ces bons chiffres, le S&P et les autres indices sont remontés comme des bouchons de liège, à ce moment même on se disait que l'on résistait plutôt bien et le support des 1120 semblait faire son office et faisait office de digue anti-débordement pour contenir les vendeurs...
Puis les Européens sont rentrés à la maison, laissant les ministres des finances discuter le destin de la Grèce, pensant bêtement que la journée était finie. C'était sans compter la brève déclaration de l'autre Jean-Claude, Juncker cette fois, le Premier Ministre du Luxembourg annonçait que les ministres des finances ne prendraient pas de décision ce lundi sur le sort de la Grèce, il n'a pas vraiment décidé de date, mais il semblerait que l'Europe préfère attendre le rapport d'audit qui a été commandé sur la Grèce. Le dit rapport ne viendrait pas avant le 13 octobre, ce qui, en années boursières représente une bonne dizaine d'années, donc, trop long... trop loin et surtout trop de doutes à digérer encore....
Même si dans le reste de son discours il a tout de même donné deux ou trois arguments qui peuvent être considérés comme « positifs », comme les discussion sur la re-capitalisation des banques en difficultés qui se passent « bien » (clin d'oeil amical aux banques françaises), le fait que l'Europe « fera TOUT pour sauver la Grèce », tout ce que les intervenants ont entendu, c'est les mots « pas aujourd'hui »... Dès lors, on aurait pu annoncer la découverte d'une mine de platine sous le parlement Grec, la messe était dite et l'opération « sell-off » du 3 octobre était lancée aux USA. Le support des 1120 sur le S&P500 qui semblait vouloir être un roc a cédé comme la capsule d'une Budweiser et le marché s'est enfoncé dans une belle couleur rouge écarlate. À la fin de la journée l'addition était salée et les indices américains affichaient un nouveau plus bas pour l'année, nous sommes même au plus bas depuis le mois de septembre 2011. Tout va donc très bien, les marchés actions sont chavirés de bonheur....
Il est vrai que l'attente interminable d'une décision politique est très dure à vivre pour les nerfs des intervenants et si l'effet domino de la baisse s'accélère encore, ce qui est fort possible au vu de la situation technique du S&P500 hier soir et celle des indices européens qui ne manqueront pas de faire de même dans la matinée, tout cela ressemble fortement à la seconde jambe de la correction baissière... Il faut donc s'attendre à pire encore surtout si les autorités décident qu'il est urgent d'attendre jusqu'à la mi-octobre pour annoncer quelque chose, voir plus loin... Les investisseurs sont clairement fatigués d'attendre une hypothétique bonne nouvelle en provenance de la classe politique qui semble plus préoccupée par ses propres réélections qu'autre chose et si la classe politique ne veut pas entendre qu'elle doit se bouger le cul un peu plus sérieusement et rapidement, je crains que le marché lui fasse comprendre avec des actes...
Donc je ne vais pas vous faire une théorie fondamentale sur ce qui s'est passé hier soir, il y avait du bon au niveau des chiffres économiques, mais il est peut-être encore un peu tôt pour en parler, pour le reste, c'est de la politique. On va appeler ça un sell-off politique. A noter tout de même que les banques américaines se sont faites littéralement défoncer, Morgan Stanley se prendre encore 8% dans la tronche à cause de l'exposition des banques européennes à la Grèce, indirectement elle est également exposée, Bank of America plonge encore de 10% pour aller chercher les 5.53$, c'est l'Apocalypse pour BofA qui n'a même pas prêté de pognon aux grecs, seulement racheté Countrywide et ce jour là, ils seraient allé à la pêche à la place, susse été bien mieux... Et Goldman Sachs s'est vu downgradé par la concurrence, crise de lèse majesté, mais excuse pour les vendeurs. L'ambiance est aussi bonne sur les banques américaines qu'en Europe... Bank of America est au plus bas depuis le rebond de février 2009, que de chemin parcouru.
En revanche, j'ai une simple question à deux-francs-cinquante ; quand j'écoute les gens à gauche et à droite, plus personne n'a d'actions dans ses portefeuilles, ou presque. La question reste de savoir QUI est-ce qui vend tout et n'importe quoi ??? Probablement les machines qui font de l'arbitrage et les Hedge Funds qui peuvent se mettre short sur les financières parce qu'ils sont plus égaux que les autres. Je m'interroge et je me demande si dans cet environnement hyper-politique où la rationalité et la logique à totalement disparu, il ne serait pas temps de revenir au bases et d'autoriser la vente de ce que vous avez déjà acheter et d'interdire la vente de ce que vous pourriez éventuellement acheter un jour... Peut-être que ça ne sauverait pas, ni ne résoudrait pas le cas de la Grèce, mais au moins la volatilité des marchés redeviendrait un peu plus logique et l'on aurait certainement moins de migraines. Enfin, moi je dis ça comme ça, mais à force de laisser le pouvoir aux machines, en général a fini TOUJOURS dans le mur... sans exception aucune... Demandez à John Connor.
FINALEMENT il y a quand même des gens qui se jettent sur le SAFE HAVEN, l'or remonte. On se sent à nouveau réconforté quand on peut utiliser un lingot comme oreiller. Avec la journée d'hier on s'est quand même dit que ça ne pouvait pas faire de mal d'avoir un peu de métal jaune sous la main surtout que ça à l'air d'être le seul qui tient ses supports, pour le moment. Ce matin l'or est à 1664$, les 2'000$ se rapprochent à grands pas.
Pour ce qui est du pétrole, la bonne nouvelle c'est qu'il ne cesse de se casser la gueule et que d'ici l'été prochain, quand les stations services auront épuisé le carburant qu'elles ont acheté très cher, on devrait avoir une baisse de prix à la pompe. Notez à ce rythme-là, ça va bientôt coûter plus cher de rouler avec une Prius qu'avec une Dodge Challenger avec un moteur de 6,1 litre SRT8. Rien qu'à l'achat... Ce matin le WTI est à peu près aussi en forme que le S&P500, il s'échange à 76.80$, le baril. Je tiens à saluer ceux qui avaient prévu le baril à 130$ d'ici la fin de l'année, ils ont été parfaitement correct, ils ont juste oublié de mentionné que c'était 130 DIVISE par 2. Mais ce n'est probablement qu'une faute de frappe. En ce qui concerne le Brent, il s'accroche.. nous sommes toujours au dessus des 100$. A 100.75$ pour être précis, mais ça sent le pâté...
En ce qui concerne les indices, nous sommes de retour en 2010, ou comment rajeunir de 12 mois en quelques jours.
Dow Jones 10655 -2.36%
S&P500 1099 -2.85%
Nasdaq 2336 -3.29%
Londres 5076 -1.03%
Paris 2927 -1.85%
Francfort 5377 -2.28%
Milan 14643 -1.31%
Madrid 8354 -2.26%
SMI 5495 -0.65%
Ce matin, l'Asie se contente de faire comme les USA ; vendre. Mais c'est la Corée qui remporte la médaille aujourd'hui, l'indice Kospi est en baisse de 5%. Rien que ça. Et, alors que les économistes américains sont en train de se battre à coup de publications économiques pour savoir si la Chine va vivre un « hard landing » ou un « soft landing », les chinois s'en fichent, ils sont en vacances. Le ministre des finances japonais, Jun Azumi a demandé à l'Europe d'être transparents et de communiquer clairement au sujet du bailout de la Grèce, afin de stopper la faiblesse des marchés. Le problème, c'est qu'en Europe, ils semblent ne même pas savoir qui dirige et qui a le pouvoir de prendre des décisions. Avez-vous remarqué que c'est chaque fois une personne différente qui cause et que l'on ne connait même pas son rôle dans la chaîne de décision européenne ? Quand bien même des fois on ne sait même pas qui c'est... sans aller sur le net...
Tokyo 8406 -1.63%
Hong Kong 16670 -0.90%
Sydney 3939 -0.55%
Pour fêter les dix ans du « grounding » de Swiss et les dix ans de vacances de Philippe Brugisser, qui va très bien et qui vous salue, de l'autre côté de l'Atlantique c'est American Airlines qui est au bord de la faillite. Le titre a perdu 33% durant la séance et a rebondit de 10% après la séance et le communiqué de presse qui disait que le « chapter 11 » n'était pas leur objectif ni leur désir, pourtant il semble qu'un sacré paquet de pilotes de ligne sont partis à la retraite et vont aller faire de l'épandage sur les champs de pommes de terre de l'Idaho en attendant de voir la couleur de leur 401K.
Hier matin les marchés baissaient parce que la Grèce n'atteindrait pas le déficit fixé par les autorités européennes, laissant supposer que le versement de la 219 ème tranche de 10 milliards prévue ces jours pourrait être suspendue, ce qui laisserait automatiquement la Grèce sans un kopeck sur son compte courant, ce qui fait qu'elle serait incapable de payer quoi que ce soit, ce qui fait qu'elle serait donc officiellement en défaut de paiement, donc les banques qui lui ont prêté de l'argent sera dans une panade hors du commun (déjà que c'est pas top), donc il fallait tout vendre parce que la fin du monde était proche et que cette fois, c'est sûr, tout était foutu...
Les marchés européens commençaient donc la journée dans le rouge foncé, la dépression nous guettait sur l'ensemble des marchés européens, les vendeurs étaient à nouveau à la fête et les rumeurs comme quoi les chiffres économiques attendus à New York en début d'après-midi n'étaient pas bons commençaient à circuler dans les salles de trading parisiennes, parce que c'est bien connu, là bas, ils savent toujours mieux qu'ailleurs. La matinée était donc pourrie de chez pourrie et l'on se retrouvait dans le même type de séance que l'on a vécu un jour sur deux depuis que S&P a baissé le rating de la dette US et que la Grèce s'enfonce dans la contestation sociale et le surendettement.
Rien de bien nouveau donc. Et puis en début d'après-midi et en début de séance américaine, les chiffres qui étaient supposés être nettement à côté des attentes sont sortis. En dessus des attentes. Eh oui, c'est comme ça. Quand on est SÛR de tenir la bonne rumeur, c'est là qu'elle nous pète à la figure. Les chiffres de l'ISM étaient nettement meilleurs que prévus et c'était une assez bonne nouvelle pour être signalé. Les économistes commencent à se dire qu'il y a peut-être un truc qui est en train de se passer au niveau de l'économie US, mais ils demandent encore plus de preuves avant de venir danser tout nus sur la table... Dans le sillage de ces bons chiffres, le S&P et les autres indices sont remontés comme des bouchons de liège, à ce moment même on se disait que l'on résistait plutôt bien et le support des 1120 semblait faire son office et faisait office de digue anti-débordement pour contenir les vendeurs...
Puis les Européens sont rentrés à la maison, laissant les ministres des finances discuter le destin de la Grèce, pensant bêtement que la journée était finie. C'était sans compter la brève déclaration de l'autre Jean-Claude, Juncker cette fois, le Premier Ministre du Luxembourg annonçait que les ministres des finances ne prendraient pas de décision ce lundi sur le sort de la Grèce, il n'a pas vraiment décidé de date, mais il semblerait que l'Europe préfère attendre le rapport d'audit qui a été commandé sur la Grèce. Le dit rapport ne viendrait pas avant le 13 octobre, ce qui, en années boursières représente une bonne dizaine d'années, donc, trop long... trop loin et surtout trop de doutes à digérer encore....
Même si dans le reste de son discours il a tout de même donné deux ou trois arguments qui peuvent être considérés comme « positifs », comme les discussion sur la re-capitalisation des banques en difficultés qui se passent « bien » (clin d'oeil amical aux banques françaises), le fait que l'Europe « fera TOUT pour sauver la Grèce », tout ce que les intervenants ont entendu, c'est les mots « pas aujourd'hui »... Dès lors, on aurait pu annoncer la découverte d'une mine de platine sous le parlement Grec, la messe était dite et l'opération « sell-off » du 3 octobre était lancée aux USA. Le support des 1120 sur le S&P500 qui semblait vouloir être un roc a cédé comme la capsule d'une Budweiser et le marché s'est enfoncé dans une belle couleur rouge écarlate. À la fin de la journée l'addition était salée et les indices américains affichaient un nouveau plus bas pour l'année, nous sommes même au plus bas depuis le mois de septembre 2011. Tout va donc très bien, les marchés actions sont chavirés de bonheur....
Il est vrai que l'attente interminable d'une décision politique est très dure à vivre pour les nerfs des intervenants et si l'effet domino de la baisse s'accélère encore, ce qui est fort possible au vu de la situation technique du S&P500 hier soir et celle des indices européens qui ne manqueront pas de faire de même dans la matinée, tout cela ressemble fortement à la seconde jambe de la correction baissière... Il faut donc s'attendre à pire encore surtout si les autorités décident qu'il est urgent d'attendre jusqu'à la mi-octobre pour annoncer quelque chose, voir plus loin... Les investisseurs sont clairement fatigués d'attendre une hypothétique bonne nouvelle en provenance de la classe politique qui semble plus préoccupée par ses propres réélections qu'autre chose et si la classe politique ne veut pas entendre qu'elle doit se bouger le cul un peu plus sérieusement et rapidement, je crains que le marché lui fasse comprendre avec des actes...
Donc je ne vais pas vous faire une théorie fondamentale sur ce qui s'est passé hier soir, il y avait du bon au niveau des chiffres économiques, mais il est peut-être encore un peu tôt pour en parler, pour le reste, c'est de la politique. On va appeler ça un sell-off politique. A noter tout de même que les banques américaines se sont faites littéralement défoncer, Morgan Stanley se prendre encore 8% dans la tronche à cause de l'exposition des banques européennes à la Grèce, indirectement elle est également exposée, Bank of America plonge encore de 10% pour aller chercher les 5.53$, c'est l'Apocalypse pour BofA qui n'a même pas prêté de pognon aux grecs, seulement racheté Countrywide et ce jour là, ils seraient allé à la pêche à la place, susse été bien mieux... Et Goldman Sachs s'est vu downgradé par la concurrence, crise de lèse majesté, mais excuse pour les vendeurs. L'ambiance est aussi bonne sur les banques américaines qu'en Europe... Bank of America est au plus bas depuis le rebond de février 2009, que de chemin parcouru.
En revanche, j'ai une simple question à deux-francs-cinquante ; quand j'écoute les gens à gauche et à droite, plus personne n'a d'actions dans ses portefeuilles, ou presque. La question reste de savoir QUI est-ce qui vend tout et n'importe quoi ??? Probablement les machines qui font de l'arbitrage et les Hedge Funds qui peuvent se mettre short sur les financières parce qu'ils sont plus égaux que les autres. Je m'interroge et je me demande si dans cet environnement hyper-politique où la rationalité et la logique à totalement disparu, il ne serait pas temps de revenir au bases et d'autoriser la vente de ce que vous avez déjà acheter et d'interdire la vente de ce que vous pourriez éventuellement acheter un jour... Peut-être que ça ne sauverait pas, ni ne résoudrait pas le cas de la Grèce, mais au moins la volatilité des marchés redeviendrait un peu plus logique et l'on aurait certainement moins de migraines. Enfin, moi je dis ça comme ça, mais à force de laisser le pouvoir aux machines, en général a fini TOUJOURS dans le mur... sans exception aucune... Demandez à John Connor.
FINALEMENT il y a quand même des gens qui se jettent sur le SAFE HAVEN, l'or remonte. On se sent à nouveau réconforté quand on peut utiliser un lingot comme oreiller. Avec la journée d'hier on s'est quand même dit que ça ne pouvait pas faire de mal d'avoir un peu de métal jaune sous la main surtout que ça à l'air d'être le seul qui tient ses supports, pour le moment. Ce matin l'or est à 1664$, les 2'000$ se rapprochent à grands pas.
Pour ce qui est du pétrole, la bonne nouvelle c'est qu'il ne cesse de se casser la gueule et que d'ici l'été prochain, quand les stations services auront épuisé le carburant qu'elles ont acheté très cher, on devrait avoir une baisse de prix à la pompe. Notez à ce rythme-là, ça va bientôt coûter plus cher de rouler avec une Prius qu'avec une Dodge Challenger avec un moteur de 6,1 litre SRT8. Rien qu'à l'achat... Ce matin le WTI est à peu près aussi en forme que le S&P500, il s'échange à 76.80$, le baril. Je tiens à saluer ceux qui avaient prévu le baril à 130$ d'ici la fin de l'année, ils ont été parfaitement correct, ils ont juste oublié de mentionné que c'était 130 DIVISE par 2. Mais ce n'est probablement qu'une faute de frappe. En ce qui concerne le Brent, il s'accroche.. nous sommes toujours au dessus des 100$. A 100.75$ pour être précis, mais ça sent le pâté...
En ce qui concerne les indices, nous sommes de retour en 2010, ou comment rajeunir de 12 mois en quelques jours.
Dow Jones 10655 -2.36%
S&P500 1099 -2.85%
Nasdaq 2336 -3.29%
Londres 5076 -1.03%
Paris 2927 -1.85%
Francfort 5377 -2.28%
Milan 14643 -1.31%
Madrid 8354 -2.26%
SMI 5495 -0.65%
Ce matin, l'Asie se contente de faire comme les USA ; vendre. Mais c'est la Corée qui remporte la médaille aujourd'hui, l'indice Kospi est en baisse de 5%. Rien que ça. Et, alors que les économistes américains sont en train de se battre à coup de publications économiques pour savoir si la Chine va vivre un « hard landing » ou un « soft landing », les chinois s'en fichent, ils sont en vacances. Le ministre des finances japonais, Jun Azumi a demandé à l'Europe d'être transparents et de communiquer clairement au sujet du bailout de la Grèce, afin de stopper la faiblesse des marchés. Le problème, c'est qu'en Europe, ils semblent ne même pas savoir qui dirige et qui a le pouvoir de prendre des décisions. Avez-vous remarqué que c'est chaque fois une personne différente qui cause et que l'on ne connait même pas son rôle dans la chaîne de décision européenne ? Quand bien même des fois on ne sait même pas qui c'est... sans aller sur le net...
Tokyo 8406 -1.63%
Hong Kong 16670 -0.90%
Sydney 3939 -0.55%
Pour fêter les dix ans du « grounding » de Swiss et les dix ans de vacances de Philippe Brugisser, qui va très bien et qui vous salue, de l'autre côté de l'Atlantique c'est American Airlines qui est au bord de la faillite. Le titre a perdu 33% durant la séance et a rebondit de 10% après la séance et le communiqué de presse qui disait que le « chapter 11 » n'était pas leur objectif ni leur désir, pourtant il semble qu'un sacré paquet de pilotes de ligne sont partis à la retraite et vont aller faire de l'épandage sur les champs de pommes de terre de l'Idaho en attendant de voir la couleur de leur 401K.
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