Désolé, il n'y a pas d'autre mot. Ce marché est complètement taré. La situation actuelle devient presque risible, si ce n'est qu'il n'y a vraiment pas de quoi rire. Le fait que l'Europe ne soit gérée par personne, si ce n'est une bande de clowns qui sont incapables de prendre une décision, laissant le marché dans une situation qui devient de plus en plus précaire et dangereuse jour après jour. Les intervenants ne savent plus à quel saint se vouer et surtout ne savent plus qui croire, puisque c'est tout les jours qu'un « nouveau politicien » vient donner son opinion et exprime ce que éventuellement peut-être nous pourrions faire pour sortir de cette crise, mais à la fin on n'est pas plus avancés qu'avant...
Nous sommes toujours embourbés avec la Grèce qui tire l'Europe vers le bas, d'ailleurs la Grèce, qui devait être à court de cash d'ici le milieu du mois d'octobre a soudainement annoncé que, finalement elle pouvait tenir jusqu'à mi-novembre. Sur le fond c'est une bonne nouvelle, mais sur la forme, comment est-ce possible que tout d'un coup on retrouve de l'argent disponible sur les comptes ? Il était caché dans un coin du coffre ??? Non, sérieusement ça frise le n'importe quoi, la transparence est nulle, la visibilité est à peu près aussi bonne qu'un matin d'automne à Londres et les «patrons de l'Europe » sont à peu près aussi dignes de confiance que les joueurs de bonneteau dans les rues genevoises.
A force de repousser, de tergiverser et de ne rien faire pour essayer de résoudre cette crise financière et politique, nous sommes en train de laisser la maladie prendre de l'importance et de conduire l'Europe droit dans le mur. Il serait temps que quelqu'un prenne les commandes à Bruxelles et que l'on avance dans un sens ou dans l'autre, mais on ne peut plus rester comme ça à attendre qu'un miracle se produise et que la dette grecque s'évapore comme par miracle.
Le marché reflète bien l'incertitude politique qui pèse sur l'Europe et sur le reste du monde. Hier, comme un jour sur deux, nous nous sommes fait exploser la tête sur les marchés européens parce New York était en baisse et que la crise grecque ne sortait pas du tunnel, toujours la même histoire, rien de neuf sous le soleil. Les banques sous pression, blablabla, l'exposition à la dette les rends vulnérables, blablabla, risque de faillite, blablabla, Lehman 2, le retour, blablabla... Bref, du déjà-vu encore et encore. Les financières se faisaient malmener partout dans le monde et Deutsche Bank coupait ses perspectives d'avenir, faisait des provisions pour l'hiver au cas où la dette grecque leur pétait à la figure et virait 500 personnes, rien de très orignal, mais cela démontrait bien l'hiver post-nucléaire dans lequel vivent les banques en ce moment. En plus les articles foisonnent pour expliquer comment et combien ça sera dur cette année, avec les bonus qui devraient être coupés par deux. En même temps si c'est les bonus des gars de Goldman qui ont aidé la Grèce a se sur-endetter en son temps, ça serait plutôt mérité, mais c'est peu probables, eux c'est quand même les plus grands escrocs de la planète et ils ne sont même pas inquiétés par la justice. Le crime parfait.
Et puis le fait que Dexia parte en vrille et se sépare de ses assets toxiques dans une « bad bank », n'aide pas le secteur à trouver le moral, l'envie et la niak... Maintenant on peut voir les choses avec un oeil positif, en se disant que généralement le marché commence à se reprendre quand les premières faillites arrivent. En ce qui concerne Dexia, le cas semble entendu, on peut appeler ça comme on veut, mais ça y ressemble fortement. C'est d'ailleurs un moindre mal par rapport aux autres géants aux pieds d'argiles qui tremblent dans la salle d'attente du Docteur BCE pour voir si ont peut éventuellement leur refiler de la menue monnaie pour renforcer leurs capitaux propres. Les banques françaises en tête, puisque c'est elles qui sont le plus mal prises par rapport à la Grèce, pas besoin de donner de noms...
Le marché européen a donc passé une journée rouge, bien au fond de la tasse, sans jamais faire mine de vouloir remonter la moindre. L'ouverture de Wall Street ne nous apportait pas forcément grand-chose de mieux, alors que les USA ouvraient bas et semblaient vouloir y rester, se traînant toute la journée entre -250 point sur le Dow Jones et -50 points, ne laissant pas vraiment d'autre alternative à l'Europe que de terminer sa séance au fond du trou. New York entamait même les niveaux du S&P500 qui validaient la mort du « bull market », vu que nous étions, à un certain moment de la journée, en baisse de 20% depuis les hauts du mois d'avril, ce qui signalait que ceux qui croyaient encore au royaume des Bulls devaient rendre les armes et se coucher devant l'avènement du nouveau bear market dont on parle depuis longtemps d'ailleurs....
Là bas aussi (aux USA), les banques se faisaient démonter. Morgan Stanley était le gros problème de la journée. Le broker essayait de se justifier par tous les moyens et tentait de redonner confiance aux investisseurs et ce n'est pas la déclaration de ses actionnaires majoritaires qui réaffirmaient leur « commitment », ni le mail d'encouragement du CEO qui suffisaient pour redonner des couleurs au titre. Certains n'hésitaient pas à dire que tout ce que fait Morgan Stanley, Lehman l'avait fait dans les deux dernières semaines de sa vie.... Bref, la peur de l'exposition de Morgan à l'Europe via ses investissements de ce côté-ci de l'Atlantique, fait peur et comme elle n'est peut-être pas « too big to fail », ça fout les jetons...
Et puis pour occuper la fin de journée à New York, il y avait l'a présentation du nouvel iPhone. Je dis nouvel iPhone, parce qu'alors que tout le monde attendait un iPhone 5, Apple s'est pointé avec avec une version très améliorée de l'iPhone 4, il se nomme d'ailleurs iPhone 4S, mais PAS D'IPHONE 5... grosse grosse, mais alors très grosse déception. Même si le produit à l'air par mal avec sa nouvelle caméra et son système d'intelligence artificiel qui lui permet de recevoir des ordres, du style : « fera-t-il beau demain ? », ou « trouve-moi un resto dans ce quartier » ou « envoie un SMS à machin », c'est un super système qui permettra dorénavant de voir les gens parler à leur téléphone à la place d'utiliser leur téléphone pour parler à des autres gens.
Nous sommes toujours embourbés avec la Grèce qui tire l'Europe vers le bas, d'ailleurs la Grèce, qui devait être à court de cash d'ici le milieu du mois d'octobre a soudainement annoncé que, finalement elle pouvait tenir jusqu'à mi-novembre. Sur le fond c'est une bonne nouvelle, mais sur la forme, comment est-ce possible que tout d'un coup on retrouve de l'argent disponible sur les comptes ? Il était caché dans un coin du coffre ??? Non, sérieusement ça frise le n'importe quoi, la transparence est nulle, la visibilité est à peu près aussi bonne qu'un matin d'automne à Londres et les «patrons de l'Europe » sont à peu près aussi dignes de confiance que les joueurs de bonneteau dans les rues genevoises.
A force de repousser, de tergiverser et de ne rien faire pour essayer de résoudre cette crise financière et politique, nous sommes en train de laisser la maladie prendre de l'importance et de conduire l'Europe droit dans le mur. Il serait temps que quelqu'un prenne les commandes à Bruxelles et que l'on avance dans un sens ou dans l'autre, mais on ne peut plus rester comme ça à attendre qu'un miracle se produise et que la dette grecque s'évapore comme par miracle.
Le marché reflète bien l'incertitude politique qui pèse sur l'Europe et sur le reste du monde. Hier, comme un jour sur deux, nous nous sommes fait exploser la tête sur les marchés européens parce New York était en baisse et que la crise grecque ne sortait pas du tunnel, toujours la même histoire, rien de neuf sous le soleil. Les banques sous pression, blablabla, l'exposition à la dette les rends vulnérables, blablabla, risque de faillite, blablabla, Lehman 2, le retour, blablabla... Bref, du déjà-vu encore et encore. Les financières se faisaient malmener partout dans le monde et Deutsche Bank coupait ses perspectives d'avenir, faisait des provisions pour l'hiver au cas où la dette grecque leur pétait à la figure et virait 500 personnes, rien de très orignal, mais cela démontrait bien l'hiver post-nucléaire dans lequel vivent les banques en ce moment. En plus les articles foisonnent pour expliquer comment et combien ça sera dur cette année, avec les bonus qui devraient être coupés par deux. En même temps si c'est les bonus des gars de Goldman qui ont aidé la Grèce a se sur-endetter en son temps, ça serait plutôt mérité, mais c'est peu probables, eux c'est quand même les plus grands escrocs de la planète et ils ne sont même pas inquiétés par la justice. Le crime parfait.
Et puis le fait que Dexia parte en vrille et se sépare de ses assets toxiques dans une « bad bank », n'aide pas le secteur à trouver le moral, l'envie et la niak... Maintenant on peut voir les choses avec un oeil positif, en se disant que généralement le marché commence à se reprendre quand les premières faillites arrivent. En ce qui concerne Dexia, le cas semble entendu, on peut appeler ça comme on veut, mais ça y ressemble fortement. C'est d'ailleurs un moindre mal par rapport aux autres géants aux pieds d'argiles qui tremblent dans la salle d'attente du Docteur BCE pour voir si ont peut éventuellement leur refiler de la menue monnaie pour renforcer leurs capitaux propres. Les banques françaises en tête, puisque c'est elles qui sont le plus mal prises par rapport à la Grèce, pas besoin de donner de noms...
Le marché européen a donc passé une journée rouge, bien au fond de la tasse, sans jamais faire mine de vouloir remonter la moindre. L'ouverture de Wall Street ne nous apportait pas forcément grand-chose de mieux, alors que les USA ouvraient bas et semblaient vouloir y rester, se traînant toute la journée entre -250 point sur le Dow Jones et -50 points, ne laissant pas vraiment d'autre alternative à l'Europe que de terminer sa séance au fond du trou. New York entamait même les niveaux du S&P500 qui validaient la mort du « bull market », vu que nous étions, à un certain moment de la journée, en baisse de 20% depuis les hauts du mois d'avril, ce qui signalait que ceux qui croyaient encore au royaume des Bulls devaient rendre les armes et se coucher devant l'avènement du nouveau bear market dont on parle depuis longtemps d'ailleurs....
Là bas aussi (aux USA), les banques se faisaient démonter. Morgan Stanley était le gros problème de la journée. Le broker essayait de se justifier par tous les moyens et tentait de redonner confiance aux investisseurs et ce n'est pas la déclaration de ses actionnaires majoritaires qui réaffirmaient leur « commitment », ni le mail d'encouragement du CEO qui suffisaient pour redonner des couleurs au titre. Certains n'hésitaient pas à dire que tout ce que fait Morgan Stanley, Lehman l'avait fait dans les deux dernières semaines de sa vie.... Bref, la peur de l'exposition de Morgan à l'Europe via ses investissements de ce côté-ci de l'Atlantique, fait peur et comme elle n'est peut-être pas « too big to fail », ça fout les jetons...
Et puis pour occuper la fin de journée à New York, il y avait l'a présentation du nouvel iPhone. Je dis nouvel iPhone, parce qu'alors que tout le monde attendait un iPhone 5, Apple s'est pointé avec avec une version très améliorée de l'iPhone 4, il se nomme d'ailleurs iPhone 4S, mais PAS D'IPHONE 5... grosse grosse, mais alors très grosse déception. Même si le produit à l'air par mal avec sa nouvelle caméra et son système d'intelligence artificiel qui lui permet de recevoir des ordres, du style : « fera-t-il beau demain ? », ou « trouve-moi un resto dans ce quartier » ou « envoie un SMS à machin », c'est un super système qui permettra dorénavant de voir les gens parler à leur téléphone à la place d'utiliser leur téléphone pour parler à des autres gens.
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