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L’Irak cherche des investissements dans le secteur pétrolier

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  • L’Irak cherche des investissements dans le secteur pétrolier

    Le nouveau ministre irakien du Pétrole, Hussein Al-Chahristani, a souligné, hier, la volonté de son pays d’ouvrir son secteur pétrolier aux investissements étrangers et aux nouvelles technologies. «Nous allons entamer des contacts avec les grandes compagnies qui ont manifesté leur désir de faire bénéficier notre secteur pétrolier d’apports technologiques et financiers», a déclaré M. Chahristani, au cours d’une cérémonie où il a officiellement pris en charge le ministère.

    «Des contrats peuvent être signés, aux conditions qui seront les nôtres, pour mieux faire bénéficier le peuple irakien des revenus pétroliers», a-t-il dit, tout en reconnaissant la nécessité de promulguer des lois organisant le partenariat avec les compagnies étrangères.

    «Les richesses de l’Irak sont énormes et si elles sont bien exploitées, elles donneront aux Irakiens l’un des revenus par tête les plus élevés», a ajouté le nouveau ministre, un scientifique chiite, spécialiste du nucléaire. «Ces richesses ne peuvent pas être exploitées par les seuls moyens dont nous disposons car nous n’avons pas assez de liquidités et assez de technologie», a noté le nouveau ministre.

    «L’industrie du pétrole a connu d’importants progrès technologiques dont l’Irak a été privé pendant près de deux décennies», a-t-il ajouté, en référence à l’embargo pétrolier contre son pays de 1990. «Nous avons besoin des compagnies étrangères pour développer nos capacités de production et ces compagnies ont le désir de le faire», a-t-il souligné, ajoutant «que le Premier Ministre britannique, Tony Blair, nous a informés de la disposition des compagnies de son pays d’investir d’énormes sommes».

    M. Blair a effectué, lundi dernier, une visite surprise à Bagdad. Par ailleurs, M. Chahristani a déclaré que «l’une des priorités du nouveau gouvernement est de mettre fin aux attaques contre les installations pétrolières, les oléoducs et les centrales électriques».

    «Nous allons frapper d’une main de fer toute personne qui le fera», a-t-il assuré, alors que le pays connaît des attaques et des sabotages répétés de ses infrastructures pétrolières. De son côté, Hachem Al-Hachimi, qui assurait l’intérim du ministère, a indiqué que les exportations avaient atteint en avril 1,621 million de barils par jour (Mbj), soit l’équivalent de la moyenne de l’année 2002.

    La production a atteint 2,1 Mbj en avril, soit son plus haut niveau depuis la chute de l’ancien régime. L’Irak dispose d’importantes réserves, estimées à plus de 100 milliards de barils, qui le placent dans le peloton de tête des pays pétroliers, mais son industrie pétrolière a souffert des effets de l’embargo et actuellement des sabotages et attaques rebelles.

    L’absence de lois claires fixant le cadre de la participation étrangère à cette industrie, nationalisée en 1972, ainsi que l’insécurité ont dissuadé, jusqu’ici, les grandes compagnies internationales d’être présentes dans le pays.

    Par Le jeune Indépendant
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