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Abdelaziz Belkhadem, nouveau chef du gouvernement

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  • Abdelaziz Belkhadem, nouveau chef du gouvernement

    Le profil de Abdelaziz Belkhadem indique qu'il a un modeste "Diplôme d'études supérieures en Lettres", mais le fils d'Aflou qui n'aimait pas les moutons et refusait la dure vie des bergers de Laghouat, s'est souvent retrouvé à jouer avec les finances....

    A part le fait qu'il soit le chef du parti majoritaire, ce qui justifie le poste que lui a offert Bouteflika, je ne vois pas trop en quoi il sera mieux que son prédécesseur, Ahmed Ouyahia, qui avait au moins le mérite d'être "présentable".

    Avec Amar SAADANI à la tête de l'APN et Abdelaziz Belkhadem à la tête du gouvernement, la coupe de la laideur politique est désormais pleine!

    ===
    Abdelaziz Belkhadem - Portrait en clair-obscur

    > Lorsqu’il débarque en juillet 2000, à la tête du ministère des Affaires étrangères, il subit les railleries des diplomates du sérail qui le mettent en boîte, pronostiquant l’attitude du nouvel MAE dans les réceptions et les mondanités internationales quand il faut lever la coupe de champagne. Belkhadem, dont le tapis de prière n’est jamais loin dans ses bureaux, étonne ses assistantes femmes par sa souplesse, sa cordialité et son sens aigu du respect de ses collaboratrices. “Il était d’une correction exemplaire avec tout le monde. Jamais, il ne levait la voix”, indique-t-on à la maison de verre d’El-Mouradia. Sans qu’il soit diplomate de carrière, Belkhadem connaît néanmoins la boîte et de près.

    Son passage de 1972-1977 en tant que directeur adjoint des relations internationales à la présidence de la République, à l’époque où Bouteflika était ministre des Affaires étrangères, avait établi le premier contact entre le dauphin de Boumediene et cet ancien inspecteur des finances que la Présidence est partie débaucher de l’université où il était professeur. Sur cet épisode charnière de sa vie, l’ombre plane. Belkhadem, commis de l’état taciturne et rigide, apprend auprès des “Malgaches”, qui écument la Présidence, la noblesse du secret et une certaine conception de l’état. On dit qu’il a été pris sous l’aile protectrice de Slimane Hoffman, celui qui organisa les “réseaux africains” de Boumediene en pleine campagne d’assistance aux mouvements de libération africains. Hoffman s’est entouré d’une jeune garde dont Belkhadem faisait partie même s’il ne s’était pas particulièrement fait remarquer.

    S’ouvre alors l’épisode “politique”. Belkhadem quitte l’administration pour se lancer dans le bain de la députation. Sans risque du moment que le FLN, parti unique, désignait les élus. C’est à Sougueur qu’il fait l’apprentissage de la politique, entrecoupé par des passages à l’APN à Alger, où il apprend les rouages de l’Assemblée et les coulisses de la politique. En 1988, il est bombardé vice-président de l’APN après avoir aiguisé ses crocs dans la commission parlementaire des finances et de l’éducation. Dauphin de Rabah Bitat, le monstre sacré, il devient le pendant idéal d’un FLN qui s’ouvre sur le courant islamiste et le conservatisme, à l’heure où le FIS conteste le FLN, et que Chadli Bendjedid glisse dangereusement vers une cohabitation avec les partisans d’Abassi Madani.

    Par Liberté

    - Article long. La suite : http://www.liberte-***********/edit.php?id=58232

  • #2
    dieu préserve l'algerie !

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    • #3
      Enfin des tetes plus representative de la société algérienne, la capote eradicatrice est usée, plus de terrorisme al hamdoullah, allez oust ouyahya, oust lamari, mais nous tourfik et smain, on reste!

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      • #4
        le cv de belkhadem est un peu maigre vous trouvez pas, il a juste eu quelques fonctions ministerielles, est-ce raisonnable de le propulser premier ministre ? j'espere qu'il se rendra pas à l'étranger, il va nous faire la honte avec son franc parlé "on ne veut pas de votre argent, gardez le" au sommet mediterrannéen, on dirai un berger parlant à un troupeau de moutons

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        • #5
          Tolkien,

          Mais qu'est ce que tu racontes? son cv est archi plein!! Al 3ourba oua al islam! que veux tu de plus? je suis sur que t'es un de ces assimilationistes extremiste kabyles sionistes! (j'anticipe la réaction de ferrailleur et tamerlan)

          EDIT: Ah ils sont vraiment incompétents ces algériens du gouvernement, ils ont omis un détail tres important du cv de belkhadem : son antisémitisme, oups je voulais dire anti-sionisme! c'est d'ailleurs grace à cette qualité fort honorifique qu'il a été prmu ministre de la vulgarité etrangere, al hadmoullah grace à bouteflika 1 er du nom.
          Dernière modification par Akli, 25 mai 2006, 00h39.

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          • #6
            le kabyle de service est parti ,tu devrais être content.on a l'arabe de service ,je suis inquiet.il faudra surveiller de prés.1ere tache:les programmes scolaires.vas t on enfin donner à l'anglais la place qu'il mérite ?idem pour le kabyle,mais tu sais quelle est ma position à ce sujet.

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            • #7
              Bien sur que je suis content, ouyahya donnait une image fausse de l'algérie, zaama une algérie qui accepte sa berberité (il fait certains de ses speech en kabyle)... et qui combat l'islamisme et qui ecoute ecoute du matoub (c'est lui qui le dit!), oui c'est un kabyle de service, par contre e ne dirais jamais ça d'un kabyle qui se dit arabe. (kabyle de service)

              Grace à bouteflika, l'image de l'algérie s'ameliore, et je l'en remercie.

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              • #8
                la dernière fois qu'un sudiste avait essayé de gouverner l'algerie ça s'est terminé par un bain de sang, je parle de benhadj, là on nous refile un autre sudiste, lui aussi un peu islamiste sur les bords, j'ai peur que ça pete une nouvelle fois en algerie

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                • #9
                  Je vous en prie arretter avec le regionalisme. La demission de Ouyahia, l'extremisme de Belhadj, la nomination de Belkhadem, ecetera n'a rien a voir avec leurs regions d'origine. Si seulement c'etait aussi simple.

                  Akli,

                  Tu est en train d'orgasmer sur quelque chose de circonstanciel. Si Ouyahia avait ete Chaoui, ca n'aurait rien changé aux resultats, bon ou mauvais qu'il a obtenu, et a l'image de l'Algerie.

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                  • #10
                    tu crois que s'il était chaoui ça nous priverai de le critiquer ?

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                    • #11
                      Tolkien,

                      Non justement. Je dis que le regionalisme ne devrait rien a voir la dedans. Que ce soit dans les critiques ou les éloges.

                      Au plaisir

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                      • #12
                        Bien sur que ça n'aurait rien changé, je repondais juste à ferailleur pourquoi les kabyles honorifient ouyahia du titre de kabyle de service.

                        Et au cas ou tu ne le saurais pas, il n'y a plus de chaouis en algérie tout comme il n'ya pas de kabyles à alger, ils sont arabes alors arreter de les insulter en les assimilant à un peuple à qui ils ne s'identifient pas, ils se disent arabes, ils parlent arabes -ils ont abandonné le berbere) ils sont donc arabes.

                        Et une question Double6, prouve moi que t'es un homme honnete et jure que par dieu (ou par la tete de ta mere) que tu n'as pas d'origines kabyles. (les autres comprendront ma question)
                        Dernière modification par Akli, 25 mai 2006, 05h31.

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                        • #13
                          Nomination De Belkhadem : Les Raisons D'un Choix

                          Les raisons d’un choix

                          Sa nomination hier à la tête du gouvernement a dû surprendre plus d’un. Non pas que Abdelaziz Belkhadem ne réponde pas au profil recherché par Bouteflika dont il est l’exécutant discipliné

                          Mais que cela marque pour l’Algérie la fin d’une époque, d’une politique et d’une stratégie politique. Abdelaziz Belkhadem, qui traîne depuis belles lurettes la casserole peu glorieuse de « barbefélene » étant d’extraction politique islamiste, passait, il n’y a pas longtemps, pour quelqu’un dont la république devait se méfier. Ses accointances avec l’Iran des mollahs et ses sympathies jamais démenties pour les Fisistes algériens projetaient de lui l’image d’un homme dangereux qui cadrait mal avec le discours éradicateur ambiant. En 1992, au lendemain de la démission de l’ex-président Chadli, les décideurs préféreront d’ailleurs confier l’intérim au président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabyles, pour éviter que Belkhadem, alors président de l’APN, n’hérite du fauteuil présidentiel, même à titre temporaire. Les temps ont changé. Les politiques aussi. Les torrents de sang et de larmes versés par le peuple algérien et qui ont mis en veilleuse des hommes politiques comme Belkhadem ont cédé la place aux « délices » de la réconciliation. Et, fatalement, à une nouvelle politique, nouvel homme. Abdelaziz Belkhadem est revenu au-devant de la scène avec le retour de Bouteflika, à qui il doit absolument tout. On prête même à Bouteflika d’avoir tenté d’imposer en 1999 déjà Belkhadem à la chefferie du gouvernement, mais que les responsables militaires d’alors lui avaient signifié leur opposition. Il est, cependant, clair que Bouteflika n’a jamais fait le deuil de son désir d’introniser son poulain. Et la concorde civile, qui était la première main tendue aux terroristes, était quelque part aussi une autre perche tendue aux islamistes en costume, comme Belkhadem. Et le fait que les résultats de cette initiative présidentielle aient été en deçà des espérances a sans doute donné à réfléchir à Bouteflika, qui s’y était particulièrement investi. C’est, d’ailleurs, la raison qui a poussé le chef de l’Etat à décréter son projet de « charte pour la paix et la réconciliation », histoire de compenser les ratés de la concorde civile. Abdelaziz Belkhadem a alors commencé à sortir de l’ombre pour servir de porte-voix à Bouteflika dans sa quête de soutiens. Et c’est naturellement que ce dernier le charge de mener la mission qui consiste à « récupérer » le FLN version Benflis, qui a viré à l’opposition à la veille de la présidentielle d’avril 2004. « Redresseur » en chef, Belkhadem a réussi l’incroyable pari de remettre l’appareil sur un plateau d’argent à Bouteflika, qui n’en demandait pas plus pour décrocher son deuxième mandat. Patient, Belkhadem sait que son heure finira par arriver, tôt au tard. A trois années de la présidentielle 2009, l’heure a sans doute sonné pour lancer la machine électorale. Bien qu’il n’ait pas exprimé officiellement son désir de briguer un troisième mandat, Bouteflika le fait dire assez souvent par la voix de son ami Belkhadem. Ce n’est d’ailleurs pas fortuit de constater que ce dernier ait transformé son parti en gouvernement parallèle en planchant depuis une année sur un projet de révision de la Constitution. Pourquoi faire ? Simplement que celle de 1996 ne permettrait pas au locataire du palais d’El Mouradia de postuler une nouvelle fois à la magistrature suprême. Il faut donc tailler une Constitution sur mesure à Abdelaziz Bouteflika. Mieux encore, alors que la mode dans tous les pays du monde est à la réduction de la durée des mandats présidentiels pour consacrer l’alternance au pouvoir, Belkhadem propose dans son projet un... septennat. Ahmed Ouyahia, qui a dit tout le « bien » qu’il pense de ce projet, devait donc naturellement céder sa place à celui qui devra le mener à bon port. Auparavant, le nouveau chef du gouvernement, qui, soit dit en passant, a demandé le limogeage de Ouyahia sous prétexte d’assurer la neutralité des élections législatives en 2007, devra justement veiller à ce que le FLN, son parti, sorte grand vainqueur pour servir de machine électorale au service de Bouteflika en 2009. C’est dire que la partition sera bien jouée par un nouveau chef d’orchestre qui va sans doute amuser la galerie, au grand plaisir du maestro. D’ici à 2009, tout semble réglé comme du papier à musique...

                          Biographie

                          Abdelaziz Belkhadem, nommé hier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, chef du gouvernement, est né le 8 novembre 1945 à Aflou (Laghouat). Titulaire d’un diplôme d’études supérieures, Abdelaziz Belkhadem exercera pendant trois ans (1964-1967) comme inspecteur des finances, avant de faire une carrière dans l’enseignement en devenant professeur entre 1968 et 1971. Il rejoint la présidence de la République pour occuper entre 1972-1977 le poste de directeur-adjoint des relations internationales. En 1977, il a été élu député FLN de Tiaret à l’Assemblée populaire nationale (APN). Il a été réélu plusieurs fois au même poste, tout en étant rapporteur de la commission Plan et finances, puis président de la commission Education, formation et recherche scientifique. Entre 1988 et 1990, il a occupé le poste de vice-président de l’APN. Après la démission de Rabah Bitat de la présidence de l’APN, il est désigné à la tête de cette institution jusqu’à sa dissolution en 1992. Abdelaziz Belkhadem a été également de 1991 à 1997, membre du bureau politique du FLN. Il est nommé ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères en juillet 2000. Après avoir été reconduit à plusieurs reprises à ce même poste (31 mai 2001, 17 juin 2002, 9 mai 2003 et 26 avril 2004), il est nommé, le 1er mai 2005, ministre d’Etat, représentant personnel du chef de l’Etat. Coordonnateur de l’instance transitoire de coordination du parti, M. Belkhadem est élu le 2 février 2005, secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, à l’issue des travaux du 8e congrès réunificateur du parti. (APS)



                          Hassan Moali (EL WATAN)
                          Dernière modification par son2cloche, 25 mai 2006, 06h06. Motif: LIEN

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                          • #14
                            Et au cas ou tu ne le saurais pas, il n'y a plus de chaouis en algérie
                            As tu appris la nouvelle a ta famille (par alliance) ou pas encore?

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                            • #15
                              Akli je sens que tu as une haine profonde pour Belkhadem, mais je pense que paradoxalement c'est lui qui va améliorer la condition kabyle et que finalement vous en serez les premiers contents de son travail(au fait réponds moi sans m'insulter, m'agresser...).

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