Au Maroc, la tension est monté d’un cran vendredi 14 octobre 2011, à Safi, à 300 km au sud de la capitale. C‘est dans cette petite ville qu’il y a deux jours, un jeune chômeur et militant du Mouvement du 20 février est décédé alors qu’il participait à un sit-in. Deux versions de sa mort s'opposent : celle d'un décès accidentel et celle d'un décès provoqué par la police. Ce vendredi, le deuil de la famille s’est transformé en manifestation.
A 20 h vendredi soir, ils étaient toujours plusieurs centaines à défiler dans la ville de Safi. Selon des témoins joints par RFI, les manifestants scandaient : nous voulons la vérité sur la mort de Mohammed Boudouroua. Car deux jours après le décès du jeune homme, les récits sur les circonstances de sa mort sont toujours contradictoires.
D’un côté, la famille et les proches affirment qu’un policier a poussé le chômeur du toit où il se trouvait pour une manifestation. De l’autre, les forces de l’ordre avancent que le jeune homme avait menacé de s’immoler par le feu et se serait suicidé.
Le problème répond sa famille c’est que le toit où se trouvait leur fils n’est qu’à 2 ou 3 mètres au dessus du sol, ce qui rend la thèse d’un suicide peu probable. Les autorités ont donc annoncé l’ouverture d’une enquête. Mais vendredi soir, plus de 24h après la mort de Mohamed Boudouroua, son corps n’avait toujours pas été enterré. Sa famille s’y oppose et réclame que les policiers qui -selon elle- sont responsables de la mort de leur fils comparaissent d’abord devant un juge.
RFI
A 20 h vendredi soir, ils étaient toujours plusieurs centaines à défiler dans la ville de Safi. Selon des témoins joints par RFI, les manifestants scandaient : nous voulons la vérité sur la mort de Mohammed Boudouroua. Car deux jours après le décès du jeune homme, les récits sur les circonstances de sa mort sont toujours contradictoires.
D’un côté, la famille et les proches affirment qu’un policier a poussé le chômeur du toit où il se trouvait pour une manifestation. De l’autre, les forces de l’ordre avancent que le jeune homme avait menacé de s’immoler par le feu et se serait suicidé.
Le problème répond sa famille c’est que le toit où se trouvait leur fils n’est qu’à 2 ou 3 mètres au dessus du sol, ce qui rend la thèse d’un suicide peu probable. Les autorités ont donc annoncé l’ouverture d’une enquête. Mais vendredi soir, plus de 24h après la mort de Mohamed Boudouroua, son corps n’avait toujours pas été enterré. Sa famille s’y oppose et réclame que les policiers qui -selon elle- sont responsables de la mort de leur fils comparaissent d’abord devant un juge.
RFI
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