Energie
Les secteurs de l’amont pétrolier et gazier, du raffinage et de la pétrochimie sont appelés à rester les deux véritables moteurs de la croissance*en Arabie saoudite : 60 Md USD d’investissements (28 Md USD pour l’amont, 32 Md USD pour l’aval) ont été programmés par l’Aramco d’ici à 2014 dans la consolidation et l’extension de ses capacités existantes. En aval de la filière, un accent particulier est mis sur les industries stratégiques et de transformation, notamment celles de la filière «*gaz*».
Tirant sa force d’une source abondante et bon marché (l’éthane), le conglomérat SABIC s’appuie sur la garantie d’une plus grande facilité d’accès aux principaux marchés liée à l’adhésion du pays à l’OMC pour faire de l’Arabie un des tout premiers producteurs mondiaux de la filière pétrochimique*: éthylène et polyéthylène, polymères, polypropylène, aromatiques, styrène, benzène, oléfines, etc. La valeur des projets en cours ou lancés depuis 2007 s’élève à 37 Md USD. Les villes industrielles de Yanbu sur la Mer Rouge, de Jubail et, à terme, de Ras Al-Zour sur le Golfe persique, ont été désignées comme des pôles régionaux majeurs de développement industriel
L'Arabie Saoudite produit 70 Mt de produits pétrochimiques.Elle vise à passer du 7ème au 3ème rang mondial des pays producteurs d'ici 2015. La valeur globale des investissements programmés d'ici à 2013 est de 70 Mds USD. La production pétrochimique saoudienne devrait croitre à un rythme annuel de 12% au cours des prochaines années et atteindre 100 Mt en 2015. La part de l’Arabie saoudite dans la production mondiale pétrochimique est de 10%. L’objectif est 13% en 2012 et 15% en 2015
L’Arabie souhaite devenir l’un des leaders mondiaux dans la production de produits pétrochimiques. L’Arabie est classée 10ème en termes de production de dérivés du pétrole et 7ème en termes de pétrochimie de base.
L’ensemble des projets réalisé ou en développement soit plus de 80 dans l’ensemble pourrait conduire l’Arabie saoudite à être le 3ème producteur mondial d’ici 2015.
La production pétrochimique du Royaume est passée de 2 Mt en 1970 à près de 60 M tonnes aujourd’hui soit 8 % de la production mondiale. Le Royaume devrait atteindre les 100 Mt en 2015 avec un taux annuel de croissance de 12%.
Le développement de l’industrie minière est attendu comme un facteur clé dans le processus de diversification du tissu industriel saoudien grâce à la transformation de matières premières en produits semi-finis ou finis.
C’est le ministère du Pétrole et des Ressources minérales qui est chargé de promouvoir et de superviser les investissements dans ce secteur. Les investissements en cours de Ma’aden (Saudi Arabian Mining Company) s’élèvent à 60 Md SAR principalement dans des projets de mines de phosphate (Al Jalamid, Ras Az-Zour), de beauxite (Al-Zabirah), d’or (Sukhaybarat, Mahd Ad Dahab, Bulgah), de magnésite (Zarghat) et d’aluminium (Ras Az-Zour), le plus important de tous étant celui d’une fonderie d’aluminium d’une capacité de 700*000 t/an à KAEC (la plus importante ville économique).
Méga-projet de Ras Az-Zour
Ambitieux plan de développement du potentiel minier du Royaume, le méga-projet de Ras Az-Zour a pour objectif l’érection sur le site du même nom, situé sur la côte du Golfe arabo-persique, au Nord de Jubail (province Est), d’une vaste cité industrielle appelée à devenir un pôle industriel majeur.
In fine, il s’agit pour Ma’aden de développer à Ras Az-Zour une vaste zone industrielle comprenant un complexe chimique pour la production d’acide sulfurique, d’acide phosphorique et d’engrais, ainsi qu’un complexe de production d’aluminium. Pour faire fonctionner la totalité du futur méga-complexe de Ras Az-Zour, un port, une cité industrielle, des capacités de stockage et de manutention, ainsi qu’une centrale électrique devraient être construits. Le projet repose sur la mise en exploitation des mines de phosphates d’Al-Jalamid, situées près de la frontière jordano-irakienne et des gisements de bauxite d’Al-Zabirah, situés dans la région Centre-Est du Royaume.
Eau
L’Arabie est le premier producteur d’eau dessalée au monde . La demande croît rapidement et devrait atteindre 9 M m3/jour en 2024. Environ les deux tiers devraient être satisfaits par le dessalement d’eau de mer. Avec la mise hors service programmée de certaines des unités de production et la création de capacités nouvelles, le ministère de l’Eau et de l’Electricité estime qu’environ 40 Mds SAR seront investis dans le secteur du dessalement au cours des 20 prochaines années.
Le parc de production de la SWCC (*Saline Water Conversion Corporation ) est de 30 unités de dessalement d’une capacité globale de 3,35 M m3 par jour, contre 105 251 m3 /jour en 1978. La SWCC produit 16% de l’eau déssalinisée mondiale. A cette capacité de production vient s’ajouter un réseau de distribution (3 000 km de long) .La capacité de stockage est de 9 M m3. La SWCC produit également de l’électricité dans ses unités combinées de dessalement et de génération d’électricité.
National Water Company a la tutelle des usines de retraitement des eaux usées de Riyad et Djeddah qui à elles deux représentent 48% de la population nationale.
Toutes les obligations contractuelles gouvernementales en matière d’eau potable et usées, de réseaux d’eau et assainissement des villes de Riyad et Djeddah ont été transférées à la NWC.
A suivre...
Les secteurs de l’amont pétrolier et gazier, du raffinage et de la pétrochimie sont appelés à rester les deux véritables moteurs de la croissance*en Arabie saoudite : 60 Md USD d’investissements (28 Md USD pour l’amont, 32 Md USD pour l’aval) ont été programmés par l’Aramco d’ici à 2014 dans la consolidation et l’extension de ses capacités existantes. En aval de la filière, un accent particulier est mis sur les industries stratégiques et de transformation, notamment celles de la filière «*gaz*».
Tirant sa force d’une source abondante et bon marché (l’éthane), le conglomérat SABIC s’appuie sur la garantie d’une plus grande facilité d’accès aux principaux marchés liée à l’adhésion du pays à l’OMC pour faire de l’Arabie un des tout premiers producteurs mondiaux de la filière pétrochimique*: éthylène et polyéthylène, polymères, polypropylène, aromatiques, styrène, benzène, oléfines, etc. La valeur des projets en cours ou lancés depuis 2007 s’élève à 37 Md USD. Les villes industrielles de Yanbu sur la Mer Rouge, de Jubail et, à terme, de Ras Al-Zour sur le Golfe persique, ont été désignées comme des pôles régionaux majeurs de développement industriel
L'Arabie Saoudite produit 70 Mt de produits pétrochimiques.Elle vise à passer du 7ème au 3ème rang mondial des pays producteurs d'ici 2015. La valeur globale des investissements programmés d'ici à 2013 est de 70 Mds USD. La production pétrochimique saoudienne devrait croitre à un rythme annuel de 12% au cours des prochaines années et atteindre 100 Mt en 2015. La part de l’Arabie saoudite dans la production mondiale pétrochimique est de 10%. L’objectif est 13% en 2012 et 15% en 2015
L’Arabie souhaite devenir l’un des leaders mondiaux dans la production de produits pétrochimiques. L’Arabie est classée 10ème en termes de production de dérivés du pétrole et 7ème en termes de pétrochimie de base.
L’ensemble des projets réalisé ou en développement soit plus de 80 dans l’ensemble pourrait conduire l’Arabie saoudite à être le 3ème producteur mondial d’ici 2015.
La production pétrochimique du Royaume est passée de 2 Mt en 1970 à près de 60 M tonnes aujourd’hui soit 8 % de la production mondiale. Le Royaume devrait atteindre les 100 Mt en 2015 avec un taux annuel de croissance de 12%.
Le développement de l’industrie minière est attendu comme un facteur clé dans le processus de diversification du tissu industriel saoudien grâce à la transformation de matières premières en produits semi-finis ou finis.
C’est le ministère du Pétrole et des Ressources minérales qui est chargé de promouvoir et de superviser les investissements dans ce secteur. Les investissements en cours de Ma’aden (Saudi Arabian Mining Company) s’élèvent à 60 Md SAR principalement dans des projets de mines de phosphate (Al Jalamid, Ras Az-Zour), de beauxite (Al-Zabirah), d’or (Sukhaybarat, Mahd Ad Dahab, Bulgah), de magnésite (Zarghat) et d’aluminium (Ras Az-Zour), le plus important de tous étant celui d’une fonderie d’aluminium d’une capacité de 700*000 t/an à KAEC (la plus importante ville économique).
Méga-projet de Ras Az-Zour
Ambitieux plan de développement du potentiel minier du Royaume, le méga-projet de Ras Az-Zour a pour objectif l’érection sur le site du même nom, situé sur la côte du Golfe arabo-persique, au Nord de Jubail (province Est), d’une vaste cité industrielle appelée à devenir un pôle industriel majeur.
In fine, il s’agit pour Ma’aden de développer à Ras Az-Zour une vaste zone industrielle comprenant un complexe chimique pour la production d’acide sulfurique, d’acide phosphorique et d’engrais, ainsi qu’un complexe de production d’aluminium. Pour faire fonctionner la totalité du futur méga-complexe de Ras Az-Zour, un port, une cité industrielle, des capacités de stockage et de manutention, ainsi qu’une centrale électrique devraient être construits. Le projet repose sur la mise en exploitation des mines de phosphates d’Al-Jalamid, situées près de la frontière jordano-irakienne et des gisements de bauxite d’Al-Zabirah, situés dans la région Centre-Est du Royaume.
Eau
L’Arabie est le premier producteur d’eau dessalée au monde . La demande croît rapidement et devrait atteindre 9 M m3/jour en 2024. Environ les deux tiers devraient être satisfaits par le dessalement d’eau de mer. Avec la mise hors service programmée de certaines des unités de production et la création de capacités nouvelles, le ministère de l’Eau et de l’Electricité estime qu’environ 40 Mds SAR seront investis dans le secteur du dessalement au cours des 20 prochaines années.
Le parc de production de la SWCC (*Saline Water Conversion Corporation ) est de 30 unités de dessalement d’une capacité globale de 3,35 M m3 par jour, contre 105 251 m3 /jour en 1978. La SWCC produit 16% de l’eau déssalinisée mondiale. A cette capacité de production vient s’ajouter un réseau de distribution (3 000 km de long) .La capacité de stockage est de 9 M m3. La SWCC produit également de l’électricité dans ses unités combinées de dessalement et de génération d’électricité.
National Water Company a la tutelle des usines de retraitement des eaux usées de Riyad et Djeddah qui à elles deux représentent 48% de la population nationale.
Toutes les obligations contractuelles gouvernementales en matière d’eau potable et usées, de réseaux d’eau et assainissement des villes de Riyad et Djeddah ont été transférées à la NWC.
A suivre...
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