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Émergence de «tigres nord-africains»

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  • Émergence de «tigres nord-africains»

    Des experts maghrébins et européens analysent à Madrid les possibilités d'émergence de «tigres nord-africains»

    Débat sur la situation actuelle et les perspectives d'avenir des économies maghrébines

    Des responsables gouvernementaux, en activité ou en retraite, des hommes d'affaires et des experts de différents secteurs de l'économie venant du Maghreb et de l'Europe se trouvent en conclave à Madrid, depuis ce jeudi et pendant deux jours, pour débattre de la situation actuelle et des perspectives d'avenir des économies maghrébines.

    Autour d'un thème aussi bien provocateur qu'interrogateur, «Du coût du non Maghreb, au tigre nord-africain», les participants ont été invités par l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et le Centre international de la paix de Tolède, à discuter «de manière plus franche que n'a été le cas dans un passé récent» du devenir des économies maghrébines au sein d'une économie mondiale marquée par une tendance de plus en plus accrue au regroupement.

    «Un tel débat est essentiel si l'Afrique du Nord veut prétendre peser, dans les décennies à venir, sur les décisions qui seront prises dans l'Union européenne et dans d'autres instances internationales et qui affecteront son destin», estiment les organisateurs de ce séminaire international.

    Le coût que représente pour les économies maghrébines l'absence de politiques communes, notamment dans des secteurs clés comme l'agroalimentaire, le transport aérien, le tourisme, l'énergie et le secteur financier, a poussé les organisateurs à inviter les participants à proposer des «scénarios de fiction économique» et de «rêver un Maghreb intégré» et en parfaite harmonie en 2020.

    Quatre thèmes ont été retenus pour le débat dans une optique de décloisonnement radical des échanges Sud-Sud : «Quel serait l'impact économique, politique et social d'une compagnie de transport aérienne régionale à capitaux privés ?», «Quel impact pourrait avoir une politique énergétique dont le but serait le développement économique à l'échelle du Maghreb ?», «Comment pourrait-on redéployer le système financier vers le secteur privé ?» et «Est-ce que la liberté retrouvée de circulation des hommes et des capitaux à l'intérieur des pays de l'Afrique du Nord encouragerait les détenteurs de capital maghrébin à investir moins en l'Europe et plus au Maghreb ?».

    Pour le coordonnateur du séminaire, Francis Ghilès, la rencontre «souhaite proposer une démarche qui focalise les esprits et les moyens à mettre en œuvre et les processus à suivre pour que l'Afrique du Nord puisse, en 2020, tenir son rang en Méditerranée et devenir un interlocuteur écouté des pays de la rive nord, de l'Union européenne et au-delà».

    Cette rencontre a été rehaussée par la participation de nombreuses personnalités comme Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, Joaquin Almunia, Commissaire européen des Affaires économiques et monétaires, Habib Ben Yahia, secrétaire général de l'UMA, Felipe Gonzalez, ancien Premier ministre espagnol ou encore Omar Kabbaj, ancien président de la Banque Africaine de développement.

    Le Maroc est représenté à cette rencontre par un parterre de haut niveau, composé, entre autres personnalités, de Hassan Abouyoub, ambassadeur itinérant et ancien ministre, Aziz Akhnouch, président de Akwa Group et président de la région du Souss-Massa Draa et Najat Mjid, présidente de l'Association Bayti.
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