Marchés financiersmardi 01 novembre 2011
Les valeurs bancaires décrochent à la Bourse de Paris, Société Générale, Crédit Agricole et BNP en tête.
Archives Reuters.
Les banques françaises décrochaient mardi matin à la Bourse de Paris, perdant 10 à 12 % après l’annonce surprise d’un prochain référendum en Grèce qui replonge la zone euro dans l’incertitude.
Vers 9h30 la Société Générale perdait 11,92 %, à 18,58 €, Crédit Agricole (-11,58 %, à 5,12 €) et BNP Paribas (-10,05 %, à 29,73 €). Le CAC 40 cédait dans le même temps 3,21 %.
Le plan d’aide à la Grèce vu comme une boîte de Pandore
L’annonce d’un prochain référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen agite à nouveau le spectre d’un éclatement de la zone euro avec une éventuelle sortie de la Grèce si la population venait à refuser la solution proposée par Bruxelles. Les banques en seraient les premières victimes.
Ce référendum « rouvre la boîte de Pandore concernant l’ampleur exacte des pertes qui devront être prises par les institutions financières », soulignent les analystes du CM-CIC.
Les banques avaient déjà accepté d’effacer 50 % de leurs créances sur la Grèce dans le cadre du plan anti-crise mis en place très difficilement la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles.
Désormais tout est à nouveau sur la table, note-t-on dans les salles de marché.
Inquiétude à Francfort
Dans le reste de l’Europe aussi les bourses décrochent. L’indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a ouvert mardi en forte baisse, dans un marché choqué par l’annonce d’un référendum en Grèce. « Que va-t-il se passer si le peuple dit 'Non’? Le risque est que la communauté internationale coupe l’arrivée d’argent et que le pays finisse par quitter l’euro. Il y a de quoi inquiéter sérieusement les investisseurs », a jugé Christoph Weil, analyste de Commerzbank.
Plan social dans une banque danoise
« Le risque d’une faillite à la Lehman (Brothers) a encore grandi », a jugé Holger Schmieding, économiste de la banque Berenberg, qui juge « plus important que jamais de construire un pare-feu autour de la Grèce pour prévenir une contagion à l’Italie ».
La plus grande banque danoise, Danske Bank, a annoncé mardi qu’elle prévoit de supprimer 2 000 emplois dans le cadre d’un programme de réduction de ses dépenses de 10 %, soit 269 millions d’euros, dans les trois ans à venir.
L’euro affaiblit
L’euro continue de perdre du terrain repassant lundi sous le seuil de 1,39 dollar après l’annonce d’un referendum en Grèce et d’un vote de confiance au Parlement sur l’accord conclu jeudi au sommet européen de Bruxelles.
La monnaie unique a également souffert du dépôt de bilan du courtier américain MF Global très exposé à la dette publique des pays de la zone euro et première victime de la crise européenne.
« Les inquiétudes concernant les problèmes de dette en Europe ne se sont pas dissipées du tout », a commenté un courtier basé à Tokyo auprès de l’agence Dow Jones Newswires.
ouestfrance
Les valeurs bancaires décrochent à la Bourse de Paris, Société Générale, Crédit Agricole et BNP en tête.
Archives Reuters.
Les banques françaises décrochaient mardi matin à la Bourse de Paris, perdant 10 à 12 % après l’annonce surprise d’un prochain référendum en Grèce qui replonge la zone euro dans l’incertitude.
Vers 9h30 la Société Générale perdait 11,92 %, à 18,58 €, Crédit Agricole (-11,58 %, à 5,12 €) et BNP Paribas (-10,05 %, à 29,73 €). Le CAC 40 cédait dans le même temps 3,21 %.
Le plan d’aide à la Grèce vu comme une boîte de Pandore
L’annonce d’un prochain référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen agite à nouveau le spectre d’un éclatement de la zone euro avec une éventuelle sortie de la Grèce si la population venait à refuser la solution proposée par Bruxelles. Les banques en seraient les premières victimes.
Ce référendum « rouvre la boîte de Pandore concernant l’ampleur exacte des pertes qui devront être prises par les institutions financières », soulignent les analystes du CM-CIC.
Les banques avaient déjà accepté d’effacer 50 % de leurs créances sur la Grèce dans le cadre du plan anti-crise mis en place très difficilement la semaine dernière au sommet européen de Bruxelles.
Désormais tout est à nouveau sur la table, note-t-on dans les salles de marché.
Inquiétude à Francfort
Dans le reste de l’Europe aussi les bourses décrochent. L’indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a ouvert mardi en forte baisse, dans un marché choqué par l’annonce d’un référendum en Grèce. « Que va-t-il se passer si le peuple dit 'Non’? Le risque est que la communauté internationale coupe l’arrivée d’argent et que le pays finisse par quitter l’euro. Il y a de quoi inquiéter sérieusement les investisseurs », a jugé Christoph Weil, analyste de Commerzbank.
Plan social dans une banque danoise
« Le risque d’une faillite à la Lehman (Brothers) a encore grandi », a jugé Holger Schmieding, économiste de la banque Berenberg, qui juge « plus important que jamais de construire un pare-feu autour de la Grèce pour prévenir une contagion à l’Italie ».
La plus grande banque danoise, Danske Bank, a annoncé mardi qu’elle prévoit de supprimer 2 000 emplois dans le cadre d’un programme de réduction de ses dépenses de 10 %, soit 269 millions d’euros, dans les trois ans à venir.
L’euro affaiblit
L’euro continue de perdre du terrain repassant lundi sous le seuil de 1,39 dollar après l’annonce d’un referendum en Grèce et d’un vote de confiance au Parlement sur l’accord conclu jeudi au sommet européen de Bruxelles.
La monnaie unique a également souffert du dépôt de bilan du courtier américain MF Global très exposé à la dette publique des pays de la zone euro et première victime de la crise européenne.
« Les inquiétudes concernant les problèmes de dette en Europe ne se sont pas dissipées du tout », a commenté un courtier basé à Tokyo auprès de l’agence Dow Jones Newswires.
ouestfrance
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