L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a reconnu jeudi avoir diffusé par erreur à certains de ses abonnés un "message" faisant état d'une dégradation de la note de la France. Bercy a demandé l'ouverture d'une enquête.
Alors que Paris lutte pour conserver son triple A sur le marché des dettes souveraines, certains la voient-ils déjà dégradée ? L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a reconnu jeudi avoir diffusé par erreur à certains de ses abonnés un "message" faisant état d'une dégradation de la note de la France.
L'agence de notation s'est évidemment empressée de rectifier son erreur qui aurait pu être dramatique. "Suite à une erreur technique, un message a été automatiquement diffusé à certains abonnés au portail de S&P Global Crédit indiquant que la note de crédit de la France avait été changée", indique le communiqué de l'agence. "Ce n'est pas le cas: la note de la République française est inchangée à "AAA", assortie d'une perspective stable, et cet incident n'est pas lié à une quelconque activité de surveillance de la note", ajoute-t-il. A noter que l'information, qui n'a pas été relayée tout de suite par les agences de presse a été diffusée quelques temps après la fermeture de la Bourse de Paris, qui termine en baisse de 0,34%, toujours préoccupée par la situation de la zone euro. On imagine le choc si cette fausse dégradation avait été publiée en pleine séance.
Baroin veut une enquête
Quoiqu'il en soit, cette erreur, sur laquelle l'agence de notation a promis de faire la lumière, intervient alors que l'écart entre le taux des obligations à 10 ans de l'Allemagne et de la France sur le marché de la dette a atteint un nouveau record historique jeudi, au-delà des 170 points de base. Un écart qui reflète la différence de traitement entre les deux pays pourtant l'un et l'autre notés triple A. D'ailleurs, pour l'économiste Jacques Attali, cet état de fait démontre que la France a déjà perdu de facto sa note triple A : "Inutile de s'acharner sur cette note", estime dans un entretien à La Tribune l'ancien président de la Banque européenne de Développement.
Evidemment, l'incroyable bourde de l'agence n'est pas du goût du gouvernement français. Le ministre des Finances François Baroin a ainsi demandé dès jeudi soir l'ouverture d'une enquête sur les causes et les éventuelles conséquences de l'erreur S&P.
TF1
Alors que Paris lutte pour conserver son triple A sur le marché des dettes souveraines, certains la voient-ils déjà dégradée ? L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a reconnu jeudi avoir diffusé par erreur à certains de ses abonnés un "message" faisant état d'une dégradation de la note de la France.
L'agence de notation s'est évidemment empressée de rectifier son erreur qui aurait pu être dramatique. "Suite à une erreur technique, un message a été automatiquement diffusé à certains abonnés au portail de S&P Global Crédit indiquant que la note de crédit de la France avait été changée", indique le communiqué de l'agence. "Ce n'est pas le cas: la note de la République française est inchangée à "AAA", assortie d'une perspective stable, et cet incident n'est pas lié à une quelconque activité de surveillance de la note", ajoute-t-il. A noter que l'information, qui n'a pas été relayée tout de suite par les agences de presse a été diffusée quelques temps après la fermeture de la Bourse de Paris, qui termine en baisse de 0,34%, toujours préoccupée par la situation de la zone euro. On imagine le choc si cette fausse dégradation avait été publiée en pleine séance.
Baroin veut une enquête
Quoiqu'il en soit, cette erreur, sur laquelle l'agence de notation a promis de faire la lumière, intervient alors que l'écart entre le taux des obligations à 10 ans de l'Allemagne et de la France sur le marché de la dette a atteint un nouveau record historique jeudi, au-delà des 170 points de base. Un écart qui reflète la différence de traitement entre les deux pays pourtant l'un et l'autre notés triple A. D'ailleurs, pour l'économiste Jacques Attali, cet état de fait démontre que la France a déjà perdu de facto sa note triple A : "Inutile de s'acharner sur cette note", estime dans un entretien à La Tribune l'ancien président de la Banque européenne de Développement.
Evidemment, l'incroyable bourde de l'agence n'est pas du goût du gouvernement français. Le ministre des Finances François Baroin a ainsi demandé dès jeudi soir l'ouverture d'une enquête sur les causes et les éventuelles conséquences de l'erreur S&P.
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