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La première banque islamique d'Europe

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  • La première banque islamique d'Europe


    Elle avait été annoncée au mois d'août, la Islamic Bank of Britain (IBB) est ouverte depuis mercredi. Le projet était dans les tiroirs depuis 2002. Pas de placement dans des produits dangereux comme le tabac. Aucun investissement dans des entreprises qui touchent à l'alcool ou à la porno. Pas de taux d'intérêt usuraire... La question est alors naturelle : comment fonctionne une banque islamique ?

    Les ambitions européennes
    Si la IBB est la première banque islamique en Europe, son expérience n’est pas une première mondiale. Quatre-vingts pays ont déjà des institutions semblables avec des résultats satisfaisants. Elles ont en commun, le respect de l’éthique musulmane dans leurs modes de fonctionnement. D’où leur label islamique. Autrement, la IBB offre les services habituels des banques classiques : comptes courants, cartes de crédits, crédit immobilier (avant la fin de l’année) etc.

    Son capital se chiffre à 20,6 millions d’Euro environ. 58 millions supplémentaires sont prévus suite à une introduction en bourse. Les investisseurs sont des millionnaires d’Angleterre mais aussi des pays du Golfe où l’expérience de banque islamique a déjà fait ses preuves.

    Son siège est à Birmingham, le quartier islamique de Londres, sous la direction de M. Abdul Rahman Abdul Malik, ancien directeur de la banque islamique d’Abu Dhabi. Un conseil de trois cheikhs veille à l’adéquation des transactions de l’établissement avec les normes islamiques annoncées.

    Cinq agences sont programmées depuis le mois d’août. La première qui vient d’ouvrir est située sur la Edgware Road à Londres. Les agences à venir, prévues avant la fin de l’année, seront à Manchester, Leeds, Bradford et Glasgow. Le marché anglais est estimé à 2,5 millions de Musulmans auxquels s’ajoutent les centaines de milliers de visiteurs des pays du Golfe qui séjournent chaque année dans le pays. Mais la banque ne cache pas ses intentions européennes. Un marché qui touche un public estimé à plus de 15 millions de personnes. Le défi socio-commercial sera de séduire la clientèle non musulmane. C’est alors que la IBB jouera son rôle d’institut bancaire classique avec l’éthique musulmane en plus.

    Le Système Financier Islamique
    Le principe général de la banque islamique est de s’engager à partager à la fois les profits et les pertes de ses clients. Contrairement à certaines idées, ce système existe au sein des communautés musulmanes depuis le moyen âge. Il a fait l’objet de nombreuses études universitaires sous la dénomination de SFI, Système Financier Islamique depuis les années 80. Néanmoins ces institutions bancaires ne représentent qu’un des aspects du SFI. Car ce système ' englobe aussi la formation du capital, les marchés des capitaux et l’intermédiation financière sous toutes ses formes '. Il s’agit, en somme, de traduire, dans l’univers de l’économie et des finances, le système de valeurs auquel se fient les Musulmans dans les aspects de leur vie quotidienne.

    Selon cette approche, l’objectif clé du SFI est de promouvoir, dans le contexte économique actuel, un ensemble de produits financiers qui exclue la pratique de la Riba, l’intérêt usuraire blâmé par le Coran. L’accent est alors mis sur le partage des pertes, des risques tout comme des bénéfices entre les investisseurs et les acteurs d’un projet. La valeur du travail se trouve ainsi rehaussée. La thésaurisation étant interdite, l’investissement de l’argent est recommandé. Dans l’esprit, les instruments financiers du SFI sont difficilement comparables aux usages des banques classiques. Mais sur un plan technique, leur rapprochement n’est pas dénué de sens.

    Des outils financiers basés sur l’éthique
    Un client présente un dossier de crédit ordinaire. La banque accepte de fournir une partie des capitaux propres et du fond de roulement nécessaire. En cas de profits, ils sont partagés entre le client et la banque selon un ratio convenu au départ. En cas de pertes, elles sont partagées selon le degré de participation de chaque parti au capital. Ce mode de financement est appelé Moucharaka. Il convient au projet à long et moyen termes.

    La Moudaraba est un mode de financement comparable à ce qui se fait dans les sociétés d’investissement. La banque peut fournir la totalité des capitaux requis pour le projet que présente un client. Ce dernier n’apporte alors que ses compétences et sa capacité de gérer le projet. Les profits sont partagés par les deux partis selon un taux préfixé. Les pertes sont entièrement supportées par la banque. Le client perd néanmoins la valeur du travail qu’il a fourni durant l’exercice de son projet.

    Le système de l’Ijar est facilement assimilable à un système de location ou de crédit-bail. Il convient au financement de véhicules, machines, etc. La banque prend l’engagement d’acheter les équipements ou les bâtiments dont le client a besoin pour son projet. Elle les met à sa disposition moyennant un loyer direct durant une période de temps déterminée. Le système peut être amélioré dans certains cas où le client prend l’option de devenir propriétaire du matériel au terme de la période de location. On parle alors de Ijar wa Iktina . Dans ce cas, le client ouvre un compte d’épargne où il verse régulièrement un certain montant. Par la suite, le ré-investissement du capital accumulé travaille en sa faveur et lui permet d’amortir le coût de la location de départ. Un versement d’acompte peut intervenir dans certains cas.

    Pour les financements à court terme, le SFI propose généralement le Mourabaha. La banque s’engage à fournir des biens selon un contrat de gré à gré prévoyant la revente au client avec une marge bénéficiaire fixée d’avance. Ce qui évite au client de souscrire un emprunt avec intérêts, comme dans une banque classique. Ce mode de financement est de loin le plus pratiqué dans les banques islamiques déjà existantes à travers le monde.

    Il existe aussi le Baïmouwajal, un système de financement de projet où la banque permet un paiement différé. Les frais de ce crédit sont aussi fixés d’avance.

    Autant de possibilités de financements désormais à la portée des entrepreneurs londoniens. De quoi donner des idées aux entrepreneurs d'autres pays d'Europe.

    Source : www.saphirnews.com
    Passi passi werrana dipassi!

  • #2
    Bonsoir léco

    Merci pour cet article très intéressant !!!!! A quand une banque islamique algérienne ?

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    • #3
      on a déja une banque islamique. la baraka ma aameretelkch ainik

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      • #4
        Pour Boubena

        on a déja une banque islamique. la baraka ma aameretelkch ainik
        Je me suis mal exprimé j'aurai du ecrire à quand une vrai banque islamique en algérie. Car la baraka et l'une des banques les moins organisé du pays et c'est pratiquement mission impossible pour avoir le moindre financement.

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        • #5
          Tout compte fait, le "pas de riba" n'est qu'une entourloupe.
          Les banques demeurent des banques, fussent-elles islamiques.

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          • #6
            si la baraka a des problemes de gestion, cela ne va pas remettre en cause ses fondements basés sur la chariaa.

            et le fait de ne pas bénéficier d'un crédit, ne va diminuer de son caractére islamique.

            Commentaire


            • #7
              Pour Boubena

              si la baraka a des problemes de gestion, cela ne va pas remettre en cause ses fondements basés sur la chariaa.

              et le fait de ne pas bénéficier d'un crédit, ne va diminuer de son caractére islamique.
              Ce ne sont pas les principes islamiques qui sont mauvais bien au contraire je félicite cette banque pour sa philosophie de base. Mais la gestion laisse énormément à désirer, le système de gestion est des plus vétuste, la lenteur, le non respect du client, le je m'enfoutisme ambiant des employés est hors du communs, bref pratiquement tous est à revoir au niveau de l’exploitation de la banque et du service client.
              Dernière modification par walid_dz, 31 mai 2006, 10h11.

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              • #8
                Ca c'est le cas pour toutes nos administrations et la mauvaise gestion ne remis pas en cause les fomdements de la banque et de loin son apparetenance aux banques dites islamiques.

                Êtes vous d'accord?

                Commentaire


                • #9
                  par contre ce que dit Bachi est fort vrai.

                  imaginer juste une banque dite islamique, impreignée dans un système bancaire dit traditionnel ou universel qui travaille sur la base des interêts, sachant le bien, cette banque pourra être considérée comme telle?

                  non et non. il faut un système bancaire qui fonctionne avec les fondements de la chari'a, c'est-à-dire, sur la mourabaha, l'ichitirak et l'idjar, ce qui est loin d'être le cas, même dans les pays, comme l'arabie saoudite, qui prétend l'être.

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                  • #10
                    Pour Boubena

                    Ca c'est le cas pour toutes nos administrations et la mauvaise gestion ne remis pas en cause les fomdements de la banque et de loin son apparetenance aux banques dites islamiques.

                    Êtes vous d'accord?
                    Evidemment comme je l'ai déjà dis ce ne sont pas les fondements de bases de la banques qui sont mauvais, c'est la gestion qui est exécrable et de ce faite je comprend pourquoi cette banque est l'une des plus petites du pays, malgré leurs produits financiers séduisants, le capital humain de cette institution contribue fortement à limiter son développement.

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                    • #11
                      Vous Repondez Pas Encore A Ma Question.

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                      • #12
                        Bjr Boubena

                        Vous Repondez Pas Encore A Ma Question.
                        Non j'ai répondus à votre question !

                        Non la mauvaise gestion ne remet pas en cause les fondements islamiques de la banque. Mais cette mauvaise gestion déteint sur la qualité des services de la banque. Le client aime être respecté et non pris de haut, c'est pour cela que j'espère que d'autres acteurs entreront dans le domaine des banques islamiques mais avec un service respectable et de qualité, qui contribue à la promotion et à l’amélioration des banques car on en a bien besoin.

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