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Seulement 0,2% du PIB est consacré a la recherche

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  • Seulement 0,2% du PIB est consacré a la recherche

    Ils manquent de moyens, de valorisation morale et financière, et cultivent le sentiment d’être laissés pour compte par les pouvoirs publics.
    C’est la situation dramatique que vivent les chercheurs scientifiques en général, et ceux permanents, en particulier.

    Leur nombre ne cesse de baisser. Alors qu’ils étaient 2500 en 1998, ils ne sont que 1500 aujourd’hui. Alors que l’objectif était de doubler les effectifs, c’est le processus inverse qui s’est enclenché. Pourquoi? Une situation socioprofessionnelle insoutenable contraignant la crème de la matière grise nationale à monnayer son savoir- faire auprès de laboratoires étrangers sous d’autres cieux qui offrent des conditions autrement plus avantageuses à l’innovation.
    Il y a aussi, l’absence d’une volonté claire, de la part des autorités, d’ élever la recherche scientifique au rang de secteur stratégique pour l’avenir de la nation.
    C’est le sentiment qui se dégage des travaux de la 2e conférence du Syndicat national des chercheurs permanents (Sncp) qui s’est ouverte, hier, au Centre de développement des technologies avancées (Cdta) de Baba-Hassen.
    Sous la bannière de l’UGTA, le Sncp qui existe depuis 1993, n’arrive toujours pas à faire avancer la cause des chercheurs permanents.
    Sidi Saïd, SG de la centrale syndicale déclare partager les préoccupations des chercheurs, sans pour autant y apporter de réponses. Par une justification peu convaincante, le SG fait son mea culpa. «Le fait que nous soyons préoccupés par les problèmes quotidiens a accentué le sentiment de marginalisation chez le chercheur» soutient Sidi Saïd qui reconnaît au passage que le dossier des chercheurs scientifiques a été «mal» présenté devant la tripartite. S’en est suivi, évidemment, un traitement expéditif.
    Façon de dire que la tripartite, rare occasion de faire aboutir les doléances du monde du travail,dont les chercheurs sont les éclaireurs aussi bien des perspectives que des prospectives, se préoccupe de l’estomac avant le cerveau.
    Sidi Saïd s’est exprimé avec une certaine inhibition devant une assistance intelligente qui sait modérer l’applaudimètre.
    Le chef de l’UGTA a reconnu l’existence d’«une complicité involontaire à la marginalisation du chercheur». Il nie qu’elle soit «voulue» mais l’état des lieux dit tout le contraire.
    Le bilan moral du Sncp est sans appel. A l’inverse des sociétés de savoir qui se construisent, la recherche scientifique reste «une activité marginale dans le pays».
    Les rédacteurs du bilan ajoutent que «la situation tend à se précariser, de jour en jour, menaçant l’avenir du secteur et la situation socioprofessionnelle des chercheurs».
    La recherche est réduite, selon les premiers concernés, à «un appareil bureaucratique fonctionnant sur le principe de la marginalisation des compétences, de la stérilisation de l’effort individuel et de la confusion»
    Des décisions injustifiées sont venues compliquer la situation. C’est le cas , après la dissolution de l’Office national de la recherche scientifique, du Commissariat à la recherche scientifique et technique, du Haut-Commissariat à la recherche ainsi que le démantèlement de la recherche agronomique.
    En l’inexistence d’un centre de décisions et d’un organe de gestion, les chercheurs permanents souffrent de l’absence d’un statut spécifique, d’une insuffisance de financement, ainsi que de l’absence de formation et de prise en charge sur le plan social.
    Sur la question du statut, les chercheurs observent «une disparité dans l’application du statut de 86-52, le non-élargissement de ce statut à certain personnel de la recherche (Epa, bureau d’études avec statut, Epe, instituts techniques…) et enfin le refus de reconnaître et de consacrer le métier du chercheur permanent "

    «Détournement du budget
    de la recherche»
    La recherche scientifique reste, par ailleurs, le parent pauvre des finances publiques.
    Seulement 0,2% du PIB y sont consacrés. Une situation indécente, lorsque la moyenne en Afrique, le continent le plus pauvre de la planète, faut-il le préciser, destine 1% du PIB à la recherche scientifique. C’est le cas du Sénégal ou de la Tunisie pendant que les pays asiatiques injectent 2% et les occidentaux 3 à 4%.
    La Chine, une puissance qui aspire à devenir un leader dans plusieurs domaines technologiques a décidé d’augmenter le budget de la recherche à 2,55% du PIB à l’horizon 2010. Ce qui équivaudrait à 45 milliards dollars US par an. Israël affecte 14 milliards USD (4% du PIB). Il dépasse la somme des budgets dégagés par l’ensemble des pays arabes sur dix ans.
    Le bilan ne dénonce pas uniquement la maigre enveloppe mais aussi son inadéquation avec «la réalité des besoins de la recherche scientifique».
    Ainsi, le Sncp dénonce «le détournement du budget de la recherche dans des consommations à caractère administratif».
    Cette situation découle de « la non-installation de l’édifice institutionnel prévu par la loi…créant une situation opaque favorable aux dépassements».


    - La nouvelle republique

  • #2
    La recherche scientifique reste, par ailleurs, le parent pauvre des finances publiques. Seulement 0,2% du PIB y sont consacrés. Une situation indécente, lorsque la moyenne en Afrique, le continent le plus pauvre de la planète, faut-il le préciser, destine 1% du PIB à la recherche scientifique. C’est le cas du Sénégal ou de laTunisie pendant que les pays asiatiques injectent 2% et les occidentaux 3 à 4%.

    Mon Dieu quelle catastrophe !!! j'ai peur pour l'avenir de l'algerie avec cette bande d'attardés à la tête du pays.

    Boudiaf a été assassiné pendant qu'il prononcait le mot "Science".

    Quel gachi ... Allah yarahmou.

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    • #3
      Allah Yerrahmou. Boudiaf voulait donner l'importance a la science et la jenesse...

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