Le quotidien koweïtien "Al Seyassah" croit savoir que l’explosion qui a retenti à Seddiqin, au Sud-Liban, est une nouvelle gifle qui secoue le Hezbollah, qui a démenti qu’un quelconque entrepôt de munitions ait explosé. Pourtant, l’explosion a bien eu lieu, et le parti chiite a dressé un périmètre de sécurité autour des lieux, interdisant l’accès aux forces de sécurité libanaises.
Selon « Al Seyassah », les services de renseignement israéliens viennent de réussir une nouvelle opération complexe dans la traque du Hezbollah. Ils ont sciemment laissé se cracher un drone dans la région de Wadi Al-Hujaïr, au Liban Sud, début novembre. Les combattants du Hezbollah se sont félicités d’avoir mis la main sur l’appareil, et l’ont transporté dans l’un de leurs entrepôts situés dans la zone qui leur est pourtant interdite, au sud du fleuve Litani.
Les techniciens du Hezbollah voulaient démonter le drone à la recherche de ses secrets, en vue de déchiffrer notamment les moyens de transmission entre l’appareil et les bases d’observation au sol. Mais au moment choisi, Israël a fait exploser l’appareil, causant la destruction de l’entrepôt et sans doute des dégâts humains importants, puisque le Hezbollah a bouclé les lieux, interdit son accès aux autorités libanaises, et dépêché sur zone plusieurs ambulances suréquipées pour soigner les victimes sur place.
Le Hezbollah a démenti, mercredi, que l’explosion ait eu lieu dans ses entrepôts. Les villageois, sympathisants du Parti, ont renchéri en affirmant qu’aucune explosion n’a eu lieu dans la région. Pourtant, la FINUL l’a bien confirmée ! Le parti de Hassan Nasrallah perd un peu plus de crédibilité et ne convainc plus, y compris au Liban, surtout depuis qu’il a lié son sort à celui du régime syrien de Bachar Al-Assad.
Les parents et les proches des combattants du parti, tués en Syrie alors qu’ils participaient à la répression, ont du mal à pardonner à Nasrallah son choix. Comment réagiront-ils au lendemain de la chute d’Assad ?
Mediarabe.info
Selon « Al Seyassah », les services de renseignement israéliens viennent de réussir une nouvelle opération complexe dans la traque du Hezbollah. Ils ont sciemment laissé se cracher un drone dans la région de Wadi Al-Hujaïr, au Liban Sud, début novembre. Les combattants du Hezbollah se sont félicités d’avoir mis la main sur l’appareil, et l’ont transporté dans l’un de leurs entrepôts situés dans la zone qui leur est pourtant interdite, au sud du fleuve Litani.
Les techniciens du Hezbollah voulaient démonter le drone à la recherche de ses secrets, en vue de déchiffrer notamment les moyens de transmission entre l’appareil et les bases d’observation au sol. Mais au moment choisi, Israël a fait exploser l’appareil, causant la destruction de l’entrepôt et sans doute des dégâts humains importants, puisque le Hezbollah a bouclé les lieux, interdit son accès aux autorités libanaises, et dépêché sur zone plusieurs ambulances suréquipées pour soigner les victimes sur place.
Le Hezbollah a démenti, mercredi, que l’explosion ait eu lieu dans ses entrepôts. Les villageois, sympathisants du Parti, ont renchéri en affirmant qu’aucune explosion n’a eu lieu dans la région. Pourtant, la FINUL l’a bien confirmée ! Le parti de Hassan Nasrallah perd un peu plus de crédibilité et ne convainc plus, y compris au Liban, surtout depuis qu’il a lié son sort à celui du régime syrien de Bachar Al-Assad.
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