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Libération du deuxième groupe de prisonniers palestiniens

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  • Libération du deuxième groupe de prisonniers palestiniens

    Un deuxième et dernier contingent de prisonniers palestiniens, 550 personnes, dont 6 femmes et 50 enfants âgés de 14 à 17 ans,
    a respiré dimanche soir l’air de la liberté.


    Israël a ainsi exécuté la deuxième phase de l’accord d’échange de prisonniers, conclu avec le mouvement Hamas, qui consistait en la libération du soldat israélien Gilaad Shalit contre 1027 détenus palestiniens. Les autorités israéliennes ont tenté d’atténuer les scènes de joie qu’ont vécues les territoires palestiniens lors de la libération du premier contingent, le 18 octobre, en retardant au maximum leurs retrouvailles avec leurs proches et amis. En effet, après une longue journée d’attente, les délégations officielles, représentant toutes les factions palestiniennes, les proches, les amis et des milliers de citoyens, ont accueilli en héros les 41 prisonniers arrivés à Ghaza et les 505 autres à Ramallah en Cisjordanie occupée.

    Des citoyens de tous âges, portant des drapeaux palestiniens et des emblèmes de différentes factions ont tenu à être présents à cet événement important pour l’ensemble de la population, malgré le froid qui sévit actuellement dans la région.
    Tayeb Abderrahim, secrétaire général de la Présidence, était à la tête du comité d’accueil. Des youyous, des cris de joie mélangés à des sanglots et des chants folkloriques fusaient de la place de la Mouqataa à l’arrivée d’une dizaine de bus transportant les détenus libérés.


    Recueillement au mausolée de Yasser Arafat


    Ces derniers se sont directement dirigés vers le mausolée du défunt président Yasser Arafat où ils ont lu la Fatiha en sa mémoire.
    Mais les scènes les plus émouvantes étaient sans doute les retrouvailles avec des membres de leur famille. «Notre joie ne sera pas complète tant que tous les prisonniers palestiniens ne seront pas rentrés dans leurs foyers», a déclaré Tayeb Abderrahim.
    Une atmosphère de liesse régnait au même moment dans la bande de Ghaza qui accueillait ses enfants sortis des geôles israéliennes.
    Le vice-président du conseil législatif palestinien, Ahmad Bahr du Hamas, présent au terminal de Rafah, par où sont passés les libérés, a exigé la libération du reste des prisonniers palestiniens détenus en Israël, si l’Etat hébreu ne veut pas qu’ils soient libérés de force comme ce fut le cas pour la présente transaction.


    Joie commune du Hamas et du Fatah


    Un peu partout dans l’enclave palestinienne, des tirs de coups de feu, pourtant strictement interdit par le gouvernement du Hamas, étaient entendus toute la nuit, alors que des feux d’artifice éclaircissaient le ciel. Mais comme Israël ne rate aucune occasion pour mettre de l’huile sur le feu quand il s’agit d’affaires concernant le Fatah et le Hamas qui peinent déjà à se réconcilier, aucun détenu du mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Ghaza, ne figurait parmi les prisonniers libérés en cette deuxième phase. Les responsables du Hamas et ceux du Fatah ont minimisé le «coup» israélien en déclarant qu’ils n’y avait aucune différence entre les prisonniers qui sont tous des Palestiniens avant tout et que toute libération de prisonnier était un acquis pour l’ensemble de la population. Cela dit, contrairement au précédent échange, aucun des Palestiniens relâchés n’a «du sang sur les mains», ce qui signifie pour les autorités israéliennes qu’ils n’ont pas participé à des attaques armées contre des Israéliens.


    Salah Hamouri dans le groupe


    La radio publique israélienne a précisé que 300 des détenus élargis dimanche devaient être libérés dans moins d’un an et que 400 avaient déjà purgé les deux tiers de leur peine. Par ailleurs, la France a remercié le gouvernement israélien pour la libération de Salah Hamouri, un Franco-Palestinien âgé de 26 ans qui purgeait une peine de prison de sept ans pour avoir été reconnu coupable de tentative d’assassinat du rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti ultra orthodoxe Shass. Le jeune Maqdessi (originaire de la ville dEl Qods), qui s’est toujours proclamé innocent, a passé plus de six ans.
    Il devait être libéré au mois de mars prochain. Les prisonniers libérés dans cet échange représentent 20% du total de détenus palestiniens en Israël.
    Ce dossier continuera à représenter un lourd fardeau que tout responsable palestinien se doit de porter et de tout faire pour qu’il soit clos à jamais. La souffrance de ces milliers de combattants pour la liberté doit cesser au plus vite.

    source: EL WATAN
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