L’ENTV a encore une fois frappé. Il est tellement rare de lui trouver des prouesses, qu’il ne peut s’agir que d’une énième bourde. Ça s’est passé hier à l’occasion de la retransmission en direct du match Entente de Sétif contre l’USMA qui se jouait sur la pelouse du 8 mai 1945. C’était sur Algérie3, une des « photocopies » de l’ENTV. On jouait les temps morts quand l’arbitre Benouza siffla un pénalty en faveur des locaux. Le score était de deux buts partout. Un match intense entre le leader et son dauphin, et dont le résultat était crucial. Le titre honorifique de champion d’hiver était en jeu. Les téléspectateurs, même ceux qui ne supportent pas l’une des deux équipes, suivaient avec attention les débats. C’était d’autant intense que la rencontre était intense, et que pour une fois le spectacle, pour un match de championnat, était au rendez-vous. Donc pénalty. Le suspense est à son paroxysme. Dans les gradins, l’ambiance est indescriptible. Palabres (comme d’habitude) sur le terrain. Un joueur sétifien, en l’occurrence Smain Diss, se fait même « remarquer » par une agression sur un adversaire. L’arbitre l’expulse. Et hop ! Que ce qui se passe ? Plus de retransmission. Tout simplement, tout bêtement, il y avait urgence. Une priorité. La priorité des priorités. Il était 20h00, et c’était le rdv quotidien du JT.
Après la surprise, la crise de nerfs a du s’emparer des milliers, peut être des millions, qui suivaient le match. Ils n’auront pas su finalement en direct le « sort » du pénalty. Certains se sont surement branchés sur la radio pour connaitre le sort. D’autres, plus alertes, et surtout plus informés, se sont rabattus sur Tamazight TV4. Mais c’était trop tard. Le pénalty avait tiré (et marqué par Benmoussa) et l’arbitre avait sifflé la fin du match.
Ainsi donc, les responsables de la chaine n’ont pas pu avoir le « courage » d’attendre quelques secondes pour suivre la fin du match. Le mépris des responsables de l’ENTV envers les algériens s’est encore mis en évidence. Ce n’est ni la première, et surement pas la dernière. Cette action, cet irrespect, est survenu juste une semaine après une autre « coupure » du même genre. C’était lors du match USMH – CRB qui était retransmis en direct également et qui a eu le même sort à cause de son « excellence », le JT.
Inacceptable, inadmissible, et bien d’autres mots, peuvent être utilisés dans ces circonstances. Mais c’est devenu trop anodin. Basta les cris de vierges effarouchées. Le temps n’est plus aux lamentations. « Acta non verba » diront certains. Oui, il faut agir et non subir. Depuis des années il est question de la création d’une chaine de télé sportive. Elle est où ? Depuis septembre 2010 le championnat de football est rentré officiellement dans le professionnalisme. Les responsables de ces clubs ne sont-ils pas capables de monter au créneau pour défendre leurs images? Demander tout le temps de l’argent aux pouvoirs publics est trop facile. Professionnaliser leurs pensées (celles de ces patrons) doit être la priorité pourtant. Même les comités de supporters doivent s’impliquer. Dire que l’ouverture de l’audiovisuel au secteur non-étatique est une urgence a été tellement répété qu’à la longue c’est devenu lassant. Le sport n’est qu’une facette du mépris, régulier et constant, envers les algériens.
Peut être même lancer des associations de défense des téléspectateurs ! Pourquoi pas. C’est loin d’être une boutade. Ce ne serait pas une « exclusivité » DZ. Comment ne pas y penser quand on sait que l’ENTV est une « entreprise nationale algérienne qui assure le service public de télévision ».
Liberté
Après la surprise, la crise de nerfs a du s’emparer des milliers, peut être des millions, qui suivaient le match. Ils n’auront pas su finalement en direct le « sort » du pénalty. Certains se sont surement branchés sur la radio pour connaitre le sort. D’autres, plus alertes, et surtout plus informés, se sont rabattus sur Tamazight TV4. Mais c’était trop tard. Le pénalty avait tiré (et marqué par Benmoussa) et l’arbitre avait sifflé la fin du match.
Ainsi donc, les responsables de la chaine n’ont pas pu avoir le « courage » d’attendre quelques secondes pour suivre la fin du match. Le mépris des responsables de l’ENTV envers les algériens s’est encore mis en évidence. Ce n’est ni la première, et surement pas la dernière. Cette action, cet irrespect, est survenu juste une semaine après une autre « coupure » du même genre. C’était lors du match USMH – CRB qui était retransmis en direct également et qui a eu le même sort à cause de son « excellence », le JT.
Inacceptable, inadmissible, et bien d’autres mots, peuvent être utilisés dans ces circonstances. Mais c’est devenu trop anodin. Basta les cris de vierges effarouchées. Le temps n’est plus aux lamentations. « Acta non verba » diront certains. Oui, il faut agir et non subir. Depuis des années il est question de la création d’une chaine de télé sportive. Elle est où ? Depuis septembre 2010 le championnat de football est rentré officiellement dans le professionnalisme. Les responsables de ces clubs ne sont-ils pas capables de monter au créneau pour défendre leurs images? Demander tout le temps de l’argent aux pouvoirs publics est trop facile. Professionnaliser leurs pensées (celles de ces patrons) doit être la priorité pourtant. Même les comités de supporters doivent s’impliquer. Dire que l’ouverture de l’audiovisuel au secteur non-étatique est une urgence a été tellement répété qu’à la longue c’est devenu lassant. Le sport n’est qu’une facette du mépris, régulier et constant, envers les algériens.
Peut être même lancer des associations de défense des téléspectateurs ! Pourquoi pas. C’est loin d’être une boutade. Ce ne serait pas une « exclusivité » DZ. Comment ne pas y penser quand on sait que l’ENTV est une « entreprise nationale algérienne qui assure le service public de télévision ».
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