Syrie : l'ONU étudie un nouveau plan présenté par le Maroc et les pays européens
Par RFI
Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies doit se prononcer sur le plan de sortie de la crise syrienne, proposé par la Ligue arabe. Le Maroc et les pays européens ont introduit un nouveau projet évoquant le départ du président syrien, Bachar el-Assad. Cependant, la Chine et la Russie maintiennent toujours leur veto. La Ligue arabe a annoncé le 28 janvier 2012 la suspension de la mission d'observation en Syrie.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le nouveau texte présenté par le Maroc reprend point par point le plan de la Ligue arabe en particulier, un transfert du pouvoir entre Bachar el-Assad et son vice- président avant d’organiser des élections.
Le terme de transfert est volontairement flou pour souligner qu’il ne s’agit pas de renverser le président syrien et que son départ peut être temporaire.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi viendra défendre ce texte devant le conseil de sécurité, le 31 janvier.
L’ambassadeur russe a déjà indiqué qu’il n’acceptera pas de sanction ou d’embargo sur les armes contre la Syrie mais il n’a pas fermé la porte aux discussions.
Les négociations vont se poursuivre tout le week-end, les Occidentaux parient sur le fait que la Russie préfèrera un compromis, plutôt que de poser son veto contre la volonté de la Ligue arabe.
Par RFI
Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies doit se prononcer sur le plan de sortie de la crise syrienne, proposé par la Ligue arabe. Le Maroc et les pays européens ont introduit un nouveau projet évoquant le départ du président syrien, Bachar el-Assad. Cependant, la Chine et la Russie maintiennent toujours leur veto. La Ligue arabe a annoncé le 28 janvier 2012 la suspension de la mission d'observation en Syrie.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le nouveau texte présenté par le Maroc reprend point par point le plan de la Ligue arabe en particulier, un transfert du pouvoir entre Bachar el-Assad et son vice- président avant d’organiser des élections.
Le terme de transfert est volontairement flou pour souligner qu’il ne s’agit pas de renverser le président syrien et que son départ peut être temporaire.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi viendra défendre ce texte devant le conseil de sécurité, le 31 janvier.
L’ambassadeur russe a déjà indiqué qu’il n’acceptera pas de sanction ou d’embargo sur les armes contre la Syrie mais il n’a pas fermé la porte aux discussions.
Les négociations vont se poursuivre tout le week-end, les Occidentaux parient sur le fait que la Russie préfèrera un compromis, plutôt que de poser son veto contre la volonté de la Ligue arabe.
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