Pour en finir avec les mendiants, répression et formation
07.06.2006 | 16h00
Le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité vient de mettre en place un programme de lutte contre la mendicité dans les villes de Rabat et de Casablanca. Celui-ci se base sur quatre aspects d'intégration. D'abord, l'intégration familiale, qui consiste à réintégrer les mendiants dans leurs familles. Ensuite, l'intégration institutionnelle. Celle-ci vise à placer les personnes fragiles et sans familles dans des institutions sociales (Tit Mellil à Casablanca et Aïn Atik à Rabat) conformément à la loi 14-05 qui stipule que seules les personnes n'ayant pas un lieu d'intégration familiale peuvent accéder aux dites institutions.
L'intégration socio-économique. Ce volet donne la priorité à l'accompagnement des mendiants à travers le financement d'activités génératrices de revenus. Et enfin, la répression conformément à la législation en vigueur.
Cet aspect n'intervient qu'en dernier recours, c'est-à-dire, une fois que toutes les solutions (intégrations familiale, institutionnelle et socioprofessionnelle) seront épuisées. La ville de Rabat aura le privilège de tester la première ce programme dont le coup d'envoi sera donné à partir de septembre prochain avec le ramassage des mendiants de la ville.
07.06.2006 | 16h00
Le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité vient de mettre en place un programme de lutte contre la mendicité dans les villes de Rabat et de Casablanca. Celui-ci se base sur quatre aspects d'intégration. D'abord, l'intégration familiale, qui consiste à réintégrer les mendiants dans leurs familles. Ensuite, l'intégration institutionnelle. Celle-ci vise à placer les personnes fragiles et sans familles dans des institutions sociales (Tit Mellil à Casablanca et Aïn Atik à Rabat) conformément à la loi 14-05 qui stipule que seules les personnes n'ayant pas un lieu d'intégration familiale peuvent accéder aux dites institutions.
L'intégration socio-économique. Ce volet donne la priorité à l'accompagnement des mendiants à travers le financement d'activités génératrices de revenus. Et enfin, la répression conformément à la législation en vigueur.
Cet aspect n'intervient qu'en dernier recours, c'est-à-dire, une fois que toutes les solutions (intégrations familiale, institutionnelle et socioprofessionnelle) seront épuisées. La ville de Rabat aura le privilège de tester la première ce programme dont le coup d'envoi sera donné à partir de septembre prochain avec le ramassage des mendiants de la ville.
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