Plusieurs explosions ont retenti dans la capitale thaïlandaise. Un des terroristes présumés a été blessé.
À Bangkok, le mystère des terroristes étrangers s'épaissit. Un mois après l'arrestation d'un Libanais soupçonné d'entretenir des liens avec le Hezbollah et la découverte d'une cache de produits chimiques utilisés pour la fabrication d'explosifs, une série de déflagrations a retenti mardi dans le quartier résidentiel de Sukhumvit.
En début d'après-midi, une première explosion a fait voler en éclats le toit d'une habitation. Deux hommes en shorts et pieds nus se sont échappés. Un troisième, la tête en sang, a hélé un taxi qui a refusé de s'arrêter.
L'homme a alors jeté une bombe sur le véhicule puis une seconde vers des policiers qui s'avançaient vers lui. L'explosion a arraché les deux jambes du fugitif et blessé quatre passants. Une équipe d'experts scientifiques a examiné la maison que les trois hommes louaient depuis plusieurs semaines et a désamorcé un quatrième engin.
Le Hezbollah mis en cause
Ces violences interviennent une journée après que des intérêts israéliens ont été visés en Inde et en Géorgie, blessant un diplomate et son chauffeur à New Delhi. Israël a accusé l'Iran d'en être l'instigateur, ce que Téhéran a vigoureusement nié. Comme la police thaïlandaise a trouvé sur le fugitif blessé un passeport iranien, établi au nom de Saeid Moradi, des rials ainsi qu'une facture provenant d'un hôtel de la ville de Chonburi dans lequel il s'est enregistré, là encore, comme iranien, tout Bangkok s'interroge maintenant sur un complot terroriste iranien.
Si le premier ministre Yingluck Shinawatra a demandé aux Thaïlandais de ne pas «tirer de conclusions hâtives» sur les circonstances des événements, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, en visite à Singapour après avoir passé quelques heures à Bangkok dimanche estime que « la tentative d'attaques terroristes à Bangkok prouve une fois encore que l'Iran et ses affidés continuent d'agir par des moyens du terrorisme».
Depuis l'alerte diffusée en janvier par l'ambassade américaine mettant en garde contre de possibles attaques de terroristes étrangers, la sécurité a été renforcée autour de cibles potentielles à Bangkok, notamment l'ambassade israélienne et le quartier populaire de Khao San. Et une vaste chasse à l'homme a été lancée pour capturer les associés du Libanais Hussein Atris. Le Hezbollah, considéré comme terroriste par Washington et soutenu par les régimes syrien et iranien planifierait à Bangkok des attentats complexes, du style de celui de Bombay, sur le centre Habad et des restaurants du quartier des routards très fréquentés par les jeunes Israéliens qui viennent d'achever leur service militaire.
figaro
À Bangkok, le mystère des terroristes étrangers s'épaissit. Un mois après l'arrestation d'un Libanais soupçonné d'entretenir des liens avec le Hezbollah et la découverte d'une cache de produits chimiques utilisés pour la fabrication d'explosifs, une série de déflagrations a retenti mardi dans le quartier résidentiel de Sukhumvit.
En début d'après-midi, une première explosion a fait voler en éclats le toit d'une habitation. Deux hommes en shorts et pieds nus se sont échappés. Un troisième, la tête en sang, a hélé un taxi qui a refusé de s'arrêter.
L'homme a alors jeté une bombe sur le véhicule puis une seconde vers des policiers qui s'avançaient vers lui. L'explosion a arraché les deux jambes du fugitif et blessé quatre passants. Une équipe d'experts scientifiques a examiné la maison que les trois hommes louaient depuis plusieurs semaines et a désamorcé un quatrième engin.
Le Hezbollah mis en cause
Ces violences interviennent une journée après que des intérêts israéliens ont été visés en Inde et en Géorgie, blessant un diplomate et son chauffeur à New Delhi. Israël a accusé l'Iran d'en être l'instigateur, ce que Téhéran a vigoureusement nié. Comme la police thaïlandaise a trouvé sur le fugitif blessé un passeport iranien, établi au nom de Saeid Moradi, des rials ainsi qu'une facture provenant d'un hôtel de la ville de Chonburi dans lequel il s'est enregistré, là encore, comme iranien, tout Bangkok s'interroge maintenant sur un complot terroriste iranien.
Si le premier ministre Yingluck Shinawatra a demandé aux Thaïlandais de ne pas «tirer de conclusions hâtives» sur les circonstances des événements, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, en visite à Singapour après avoir passé quelques heures à Bangkok dimanche estime que « la tentative d'attaques terroristes à Bangkok prouve une fois encore que l'Iran et ses affidés continuent d'agir par des moyens du terrorisme».
Depuis l'alerte diffusée en janvier par l'ambassade américaine mettant en garde contre de possibles attaques de terroristes étrangers, la sécurité a été renforcée autour de cibles potentielles à Bangkok, notamment l'ambassade israélienne et le quartier populaire de Khao San. Et une vaste chasse à l'homme a été lancée pour capturer les associés du Libanais Hussein Atris. Le Hezbollah, considéré comme terroriste par Washington et soutenu par les régimes syrien et iranien planifierait à Bangkok des attentats complexes, du style de celui de Bombay, sur le centre Habad et des restaurants du quartier des routards très fréquentés par les jeunes Israéliens qui viennent d'achever leur service militaire.
figaro
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