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Moscou demeure inflexible sur la Syrie

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  • Moscou demeure inflexible sur la Syrie

    Alain Juppé a défendu jeudi son projet de «couloir humanitaire». Sans succès.

    «Un constat de désaccord»: Alain Juppé et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont eu, jeudi à Vienne, une explication «robuste» sur la Syrie au terme de laquelle chacun a campé sur ses positions. Leur précédente rencontre, en juillet dernier, à Moscou, n'avait rien donné. Celle-ci, en marge d'une conférence internationale contre le trafic de drogue en Afghanistan, n'a guère été plus fructueuse. La Russie persiste à refuser le moindre geste à l'encontre de Damas pour mettre un terme aux bombardements des villes syriennes et améliorer les conditions humanitaires dramatiques.

    Alain Juppé a fait valoir la gravité de cette situation à son interlocuteur. Il s'agissait de «tester» le projet de «couloirs» ou d'«accès» humanitaires évoqué par Paris ces derniers jours. «Si vous voulez une résolution au Conseil de sécurité sous chapitre VI (c'est-à-dire ne comportant pas de mesures contraignantes, NDLR), Damas ne l'acceptera pas. Si c'est sous chapitre VII (pouvant être imposée, y compris par la force, NDLR), c'est nous qui ne l'accepterons pas», a dit en substance Sergueï Lavrov, qui a de nouveau mis sur le tapis le précédent libyen.

    «Ce n'est pas en cherchant à apitoyer la Russie sur le sort des victimes que l'on arrivera à quelque chose», analysait-on, côté français avant la rencontre. De fait, Alain Juppé s'est attaché à faire valoir au chef de la diplomatie russe que son entêtement risquait de conduire à un «décrochage» de Moscou au Moyen-Orient et à son affaiblissement aux Nations unies. «Vous êtes sur le mauvais chemin», a lancé le ministre à Sergueï Lavrov, en lui réaffirmant que «Bachar est condamné» et que toutes les manœuvres dilatoires «ne sont pas du temps gagné mais des vies perdues». Des mots qui, à l'évidence, n'ont pas ébranlé le ministre russe.

    Côté français, on comptait beaucoup sur le projet de résolution que devait voter, jeudi dans la journée, l'Assemblée générale de l'ONU. Ce texte reprend le plan de la Ligue arabe prévoyant l'arrêt des combats et l'amorce d'un dialogue politique. Son vote à une large majorité, espérait-on à Paris, n'«aurait certes pas de valeur contraignante mais revêtirait un poids politique et symbolique très fort». Sans attendre, le Quai d'Orsay a annoncé mercredi la création d'un fonds humanitaire d'urgence avec une dotation initiale d'un million d'euros.

    Sanctions renforcées
    Autre élément de la pression sur la Russie et sur Damas: la réunion, le 24 février à Tunis, du «groupe des amis de la Syrie». Mercredi à Strasbourg, Alain Juppé a battu le rappel des Européens dans la perspective de ce rendez-vous. Par ailleurs, le 27 février, les Vingt-Sept devraient renforcer leurs sanctions contre Damas avec des mesures frappant la Banque centrale syrienne, les transactions sur l'or et les exportations de phosphate. On mise aussi, dans les rangs occidentaux, sur la venue à Tunis de grands émergents, comme l'Inde et l'Afrique du Sud, pour créer un effet de masse qui marginaliserait encore davantage la Russie.

    Le contexte électoral russe n'offre toutefois guère de perspective d'évolution. Avec un Dmitri Medvedev en fin de course et un Vladimir Poutine soucieux de ne rien faire qui apparaisse comme une concession, la fenêtre apparaît des plus réduites à court terme. Nous allons poursuivre nos efforts et nous finirons bien par y arriver. Mais après combien de morts?», estimait-on dans l'entourage du chef du Quai d'Orsay.

    Le Figaro
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    L’alliance anti Syrie est entrain de tirer ses dernières cartouches,en essayant d'arracher des concessions politiques par des moyens diplomatiques,les renégats du conseil des Harkis Syriens peuvent aller au diable,ils n'ont donné satisfaction !!!
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      Lol c'est le peuple syrien qui est en train de gagner la bataille sur le terrain en envoyant les escadrons de la morts en dehors de la syrie, en iran, au liban

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      • #4
        espérant que les syriens arriveront á se mettre autour d'une table et trouvent une sortie á leur crise, et qu'ils cessent d'écouter les forces du mal et croire ce que leur racontent aljazeera et alrabaya!

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