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Le pouvoir Militaro-Politique Algérien à l'enterrement de l'ex-patron de la DRS

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  • Le pouvoir Militaro-Politique Algérien à l'enterrement de l'ex-patron de la DRS

    Un événement majeur s'est produit hier en Algérie !

    Lors de l'enterrement de Lakhal-Ayat l'ex: chef de la DRS Algerienne (Allah yerhmou) Toute la classe politico-militaire algérienne etait à son entremment. Du jamais Vu De Benflis, au Genéral Toufik en passant par le président de l'association des oulémas d'Alger, Zerhouni, Soltani, le Général Lamari .......
    Bref du jamai vu !

    Apparement Lakhal-Ayat etait trés estimée ! Perso je ne le connais pas trop , qui peut nous renseigner objectivement sur Lakhal Ayet ?

    Il n'existe aucune photo disponible sur Lakhal Ayat ? Bizzare !!!

    “Je n’ai jamais vu ça auparavant, l’ensemble du pouvoir algérien réuni dans quelques mètres carrés”, lâchera avec ironie un officier à la retraite l

    Encore, une fois Allah yerhmou.

    Stanislas

    Ps: lire cet excellent article d'EL WATAN


    Obsèques militaires et un Abderahmane Chibane de l’Association des ouléma musulmans qui lit la sourate El Fatiha priant Dieu d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde. « Vous avez vu tout ce monde ! Le défunt était un bon vivant et accessible malgré ses hautes fonctions », commente une vieille connaissance de Lakhal-Ayat, né à Oued Zenata, près de Guelma en 1936 et qui a rejoint l’ALN en 1956. Il y avait du monde dans le cimetière, sous un soleil de plomb, attendant l’arrivée de la dépouille du général de la mosquée de Hydra. Le général-major Smaïl Lamari, chef du contre-espionnage, en complet bleu marine et lunettes de soleil, discute avec des anonymes. Accolades. Gestes précis. Plus loin, le chef du Département de renseignement et de sécurité (DRS, ex-sécurité militaire), le général-major Mohamed Médiène, alias Toufik, derrière de grosses lunettes, en élégant complet vert-gris, observe à distance les illustres arrivants. Mohamed Lamari, l’ex-chef d’état-major, bonne mine et aimable, discute avec Abdelhamid Mehri, l’ancien SG du FLN, et Ali Kafi, qui fut président du Haut Comité de l’Etat (HCE, né après l’interruption du processus électoral). L’ancien patron de l’armée et l’ex-président sont ignorés par Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, ancien chef par intérim des « services », à l’orée des années 1980, ainsi que par l’actuel chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah et Khaled Nezzar, ancien patron de l’armée et ex-collègue de Kafi au HCE. Le général Toufik suit les scènes d’évitement de loin. Lui aussi peu de gens l’abordent, hormis l’ancien chef du gouvernement Réda Malek, Nacer Mehal, DG de l’APS, et quelques autres anonymes. Le président de l’APN, Amar Saâdani, lunettes noirs et costume sombre aux rayures blanches sans cravate, fait mine de ne pas apercevoir le général Toufik, passe outre et refuse de parler à la presse, prétextant la sacralité de la circonstance. On évacue gentiment le vieux taleb-mendiant de la scène, dont la spécialité est de concurrencer les talebs lecteurs du Coran officiels. Un autre ministre passe : Mohamed Chérif Abbas. Puis voilà Bouguerra Soltani, ministre d’Etat et patron du MSP, qui préfère rester aux côtés du général à la retraite Bouchareb, ancien patron du commissariat politique. Bouguerra qui arrive avec Abdelmalek Guenaïziya, ministre délégué à la Défense. L’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche se tient près du patron de la DRS. Une voiture garée les sépare. Mokdad Sifi, ex-chef de l’Exécutif se fait discret, tandis que le général-major Senhadji, secrétaire général du ministère de la Défense, échange ouvertement les amabilités. On voit Ali Tounsi patron de la DGSN, ainsi que le général-major Mohamed Touati, ex-conseiller militaire à la présidence de la République, surnommé le « cerveau ». « A quand un livre ? » , demandons-nous. « Pas encore », répond-il. Des têtes inconnues alors sortent de l’anonymat, comme le général Allêg, ancien chef d’état-major à la fin des années 1970. Puis il y a le général Ataylia, en saharienne bleu, apparemment bien en forme et Ahmed Taleb El Ibrahimi, ancien ministre de l’Education sous Boumediène, candidat à la présidentielle en 1999. Benabes Ghezeïel, l’ancien patron de la gendarmerie et actuellement conseiller au ministère de la Défense. On a même droit à une apparition surprise de Ali Benflis, ancien SG du FLN, ancien chef de gouvernement et ex-candidat à la présidentielle de 2004. « Mais il y a des absents : Chadli Bendjedid, Liamine Zeroual, et même Mohamed Betchine qui a remplacé Lakhal-Ayat à la tête des services », observe l’ancienne connaissance du défunt qui a été mis à la retraite le 16 octobre 1988, dix jours après le déclenchement du mouvement de protestation populaire. L’oraison funèbre est lue par le général Metidji, non loin de la tombe imposante du père spirituel des galonnés, Houari Boumediène et de celle de ce civil président assassiné en juin 1992, Mohamed Boudiaf. Le cimetière se vide peu à peu. Seul le soleil continue à taper. C’est le début de la saison des chaleurs.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Ils sont venus vérifier par eux m$eme, au cas ou ça serait pas vrai, je pense qu'il y avait pas que des mécontents, tl avait des dossiers sur tout le monde....beaucoup de secrets enterrés avec lui, dommage.

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    • #3
      Qui fut qui ... ?

      Le général Medjdoub Lakhal Ayat était un ancien de l'ALN (déserteur (parait-il) de l'armée française) qui a remplacé Kasdi Merbeh à la tête de la SM.
      C'était plutôt un homme de carrière ou de service: Ce n'était pas un homme à chercher à comploter... et ainsi même s'il était l'ami de Belkheir, après les évènement d'octobre 1988 il fallait que des têtes tombent.

      C'est alors que Lakhal était soit disant malade et a démissionné ... un peu comme Zéroual...
      Mais le général Medjdoub Lakhal Ayat est tombé dans l'oubli comme beaucoup d'autres ... jusqu'à sa mort...
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        Le parrain, à l'algerienne

        Le régime taana nous a offert un spectacle digne des enterrements de la mafia, tout le monde se déteste mais tous sont là . Et la loi du silence est la régle.
        Viva la mafia.

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        • #5
          @dias2

          Oui comme tu dis, vive la mafia
          -----------------------------------------------------------------------

          Hichem Aboud, ancien agent de la Sécurité militaire reconverti dans le journalisme, sort un brûlot sur le pouvoir algérien, La Mafia des généraux, éditions JC Lattès. Un livre dérangeant, bourré d’informations, souvent invérifiables, qui accuse le club des Onze (généraux algériens issus de l’armée française) d’être responsables de la situation actuelle de l’Algérie. A lire d’urgence.
          http://www.afrik.com/article4275.html
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            >>>Un livre dérangeant, bourré d’informations, souvent invérifiables

            Malheureusement quelques unes sont vérifées...
            Allez un petit exemple que tout le monde pourra vérifier : la société Pharmalliance appartenant aux 2 filles de Smain Lamari...

            La seule société pahamaceutique algérienne à fabriquer ses médicaments en France et comercialisables uniquement en algérie. Ses premiers médicaments commercialisées en Algerie ont précédé ceux de KRG PHARMA la firme defunte de Khalifa le "dirty boy" algérien...

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            • #7
              EN PRESENCE D’UNE FOULE NOMBREUSE

              Lakhal Ayat inhumé hier à El-Alia



              Le général-major à la retraite Madjdoub Lakhal Ayat a été inhumé hier en présence d’une importante foule composée notamment de représentants de l’Etat, civils et militaires, et d’hommes politiques.

              Il y avait foule, hier, au cimetière d’El-Alia à Alger, où le général Madjdoub Lakhal Ayat, décédé dans un hôpital en Suisse à la suite d’une longue maladie, a été ramené à sa dernière demeure. D’anciens et actuels responsables de l’Armée nationale populaire étaient présents.

              A son arrivée, le général-major Gaïd Salah, chef d’état-major, est arrivé au moment où des groupes commençaient à se constituer. Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia, a été dirigé par un civil vers un groupe de cadres de l’institution militaire. A ses côtés, le général-major Zerhouni.

              Plus loin, on apercevra le secrétaire général du ministère de la Défense, Mohamed Senhadji, les responsables militaires de régions et le général-major Abbas Ghzail, Ali Tounsi, directeur de la sûreté nationale.

              Les militaires à la retraite étaient aussi là, à l’exemple des généraux Khaled Nezzar, Bouchouareb, Attaïlia, Touati et Aït Mesbah. Le général-major Mohamed Lamari était aussi présent à l’enterrement. Il y a avait aussi des cadres civils de l’Etat en fonction, entre autres le ministre, des responsables d’institutions ainsi que des anciens chefs de gouvernement, Abdelhamid Mehri, en discussion avec Ali Kafi, se trouvaient en face de Ahmed Taleb Ibrahimi, assis sur un banc avec d’autres personnes. Le chemin menant au Carré des Martyrs était plein de monde, attendant la dépouille mortelle, ramenée vers 14 heurs 15. Il faisait très chaud. C’est le général Metidji qui a lu l’oraison funèbre de celui qu’il qualifie de héros.

              Madjdoub Lakhal Ayat, né en 1937 à Oued Zenati, dans la wilaya de Guelma, ancien moudjahid, a suivi une carrière militaire qui l’amènera à occuper plusieurs hautes fonctions, notamment en qualité de commandant des opérations, directeur de formation militaire, avant de partir en retraite en 1987.

              « Tu étais l’un des premiers à avoir appelé à la modernisation de l’institution militaire. Aujourd’hui, tu n’es plus là mais si tu étais encore vivant, tu aurais continué à le faire », a dit le général Metidji avec une grande éloquence.

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              • #8
                ils enterrent peut etre aussi un systeme politique qui est arrivé à bout.
                malgré l'embellie financière l'heure est à l'adhésion à l'omc ,au partenariat européen ,à l'appel aux investisseurs étrangers.tout cela ne pouvait pas se faire
                avec l'ancien systeme .
                les temps changent.

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                • #9
                  Pourqoui pas ? tu a speut être raison Ferrailleur !
                  L'histoire nous le dira.

                  Une seul me chagrine..... toute la presse etait là et pesronne n'a pris aucune photo de cette rencontre.
                  Y'avait t-il des consignes pour interdire aux journalistes de prendre des photos ?
                  “If you think education is expensive, try ignorance”
                  Derek Bok

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                  • #10
                    On ne photographie pas la maffia.

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                    • #11
                      propostion naive

                      **************************************************
                      Propos insultants.

                      Respectez la charte du forum .

                      Stanislas

                      **************************************************
                      Dernière modification par Stanislas, 11 juin 2006, 14h23.

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                      • #12
                        Une question Minkia2006

                        Si tu le permet biensûr .
                        Et tu n'est pas obligé de répondre :

                        Est se que pour toi notre Armée a été notre salut contre l'hydre Terroriste ?

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                        • #13
                          propostion naive

                          nuance mon commandant---entre l'armee et les generaux ya une riviere de sang ,de meurtre , d'injustice ...
                          si l'algerie avait des vrais generaux on arrivera pas a cette situation.

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                          • #14
                            ..............
                            Dernière modification par bauréal, 06 décembre 2006, 14h30.

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                            • #15
                              C'etait une question

                              Et j'attendais réponse

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