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Déficit commercial : Le CNCE avance le chiffre de 190 milliards DH en 2015

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  • Déficit commercial : Le CNCE avance le chiffre de 190 milliards DH en 2015

    Le déficit du commerce extérieur n'a cessé de se creuser et le scénario tendanciel établi par le Conseil National du Commerce Extérieur Maroc (CNCE), présidé par Nezha Lahrichi, laisse apparaître un déficit pour les biens et les services de 190 milliards DH (MMDH) en 2015.

    Le déficit commercial des biens a atteint 185 MMDH en 2011, celui des biens et services 116 MMDH alors que l'excédant du commerce des services et les transferts des MRE n'arrivent plus à le couvrir, précise le CNCE. La capacité d'absorption de ce déficit, qui était de 171% en 2001, est tombée à 63% en 2011 à l'heure même où le trend des exportations marocaines de biens et services est ascendant. Cette situation s'explique par le fort contenu en importations qui s'amplifie avec le renchérissement des matières premières et de la facture énergétique. A noter aussi que le système productif importe directement et indirectement près de la moitié (46,7%) de ses consommations intermédiaires et que 85% des produits importés sont incompressibles.

    infomediaire.ma
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    J’espère que la situation se redressera bientôt pour nos voisins marocains.
    Sinon, ça sera rapidement l'implosion (interne) ou l'explosion (une guerre).
    Entre les deux, c'est souvent la 2ème option qui est choisie et ça risque de faire mal inutilement des 2 côtés...
    Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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    • #3
      Sinon, ça sera rapidement l'implosion (interne) ou l'explosion (une guerre).
      MdR si vous (en Algerie) y connaissiez de l'ordre d'un tout petit doigt en économie... ça se saurait.

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      • #4
        2015 , c est après 2013 , d ici la , beaucoup de choses auront changé .

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        • #5
          MdR si vous (en Algerie) y connaissiez de l'ordre d'un tout petit doigt en économie... ça se saurait.
          C'est vrai qu'en Algérie aussi nous nous connaissons très peu en économie, mais le désordre nous guette moins. Nos richesses nous laissent beaucoup de marge pour le moment.
          Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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          • #6
            Envoyé par AARROU
            190 milliards DH (MMDH) en 2015
            Heureusement que tu as choisi cette taille pour le texte : car ton post serait passé inaperçu !

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            • #7
              C'est vrai qu'en Algérie aussi nous nous connaissons très peu en économie, mais le désordre nous guette moins. Nos richesses nous laissent beaucoup de marge pour le moment.
              Au contraire, tout le desorde est justement en Algerie. Si ce pays tiendra ou pas ou pas l'année prochaine, seuls les prix des hydrocarbures peuvent le confirmer.

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              • #8
                MdR si vous (en Algerie) y connaissiez de l'ordre d'un tout petit doigt en économie... ça se saurait.
                C'est vrai que l'on y connais pas grand chose à l’économie en Algérie.

                On attend les conseils avisés du Maroc, fraudais nous expliquer tous cela avec un fascicule, certainement intituler comment BRADER SON ÉCONOMIE AUX ÉTRANGERS.

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                • #9
                  seuls les prix des hydrocarbures peuvent le confirmer.
                  Nos «frères» arabes (Libye) et musulmans (Iran) font en sorte à ce que ces prix atteignent des sommets jamais égalés. De ce côté-là, je suis plutôt tranquille.
                  Le baril à 200$, c'est pour bientôt. Au fait, Avez-vous penser à ressortir les ânes et les chevaux?
                  Dernière modification par Nazim85, 26 février 2012, 00h54.
                  Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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                  • #10
                    Nazim85,

                    oui , nous allons sortir les ânes et chevaux , mais ils seront de fer et péteront du CO2 et du H2O !

                    A votre place , je me soucierais moins du Maroc, je me soucierais de l état de l’Algérie d ici 2016-2022.

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                    • #11
                      2012 commence très mal !

                      Les exportations ont évolué de 0.8%
                      Les importations ont augmenté de 12.4%


                      2012 sous le signe de la déprime


                      En janvier 2012, les échanges commerciaux du Maroc avec l’étranger se sont établis à 41,85 milliards de dirhams contre 38,53 milliards en janvier 2011, enregistrant ainsi une hausse de 8,6%, selon les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs de l’Office des changes pour le mois de janvier 2012. Ainsi, à cause de la crise en Europe, principal client du Maroc, nos exportations ont enregistré une quasi-stabilisation à 12,65 milliards de dirhams contre 12,54 milliards un an auparavant. Les exportations des dérivés des phosphates ont atteint 2,19 milliards de dirhams contre 2,28 milliards, soit une baisse de 4,1%. En revanche, les exportations des phosphates ont atteint 1,05 milliard de dirhams contre 695,6 millions de dirhams, soit une hausse de 51,7%.

                      Le textile en peine


                      Les exportations des articles textile et habillement ont, quant à eux, enregistré une perte de vitesse en ce début d’année. Les exportations des vêtements confectionnés ont atteint 1,56 milliard de dirhams en janvier 2012 contre 1,58 milliard en janvier 2011, soit une baisse de 1,1%. Pour leur part, les articles de bonneterie ont chuté de 16,7%, représentant une valeur de 535 millions de dirhams. Même constat pour les produits électriques et électroniques. Les fils, câbles et autres conducteurs isolés pour l’électricité ont vu leurs exportations accuser le coup avec 895 millions de dirhams soit une baisse de 33,6% par rapport à 2011. Les composants électroniques ont atteint 292 millions de dirhams contre 491 millions en 2011, en baisse également de 40,5%. De même, les exportations des agrumes et des légumes frais ont dégringolé respectivement de 44,4% et de 69%.

                      Le déficit s’aggrave de 23,1%


                      Les importations, pour leur part, ont augmenté de 12,4%, pour s’établir à 29,19 milliards de dirhams à fin janvier 2012 contre 25,98 milliards à la même période un an auparavant. Cette hausse est imputable en grande partie aux importations de produits énergétiques qui se sont établies à 6,88 milliards de dirhams contre 6,33 milliards en 2011, soit une augmentation de 8,6%. Ainsi, le solde commercial à fin janvier 2012 s’aggrave pour atteindre un déficit de 16,54 milliards de dirhams contre un déficit de 13,44 milliards en janvier 2011, soit une aggravation de 23,1%. Le taux de couverture, lui, s’établit à 43,3% contre 48,3% en janvier 2011. ◆


                      Le soir Echos

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                      • #12
                        Un retard préjudiciable
                        Publié le 10-02-12 12:02
                        La nouvelle Loi de Finances n’est toujours pas prête. Le nouveau gouvernement bute sur plusieurs points. Il a marqué son désir de conformer le budget au programme gouvernemental.


                        Souhait louable en démocratie, sauf que le nouveau cabinet avoue attendre les chiffres, les statistiques et les dossiers. Les grandes orientations ont été, nous dit-on, définies. Ainsi, la création d’un Fonds de Solidarité est acquise. Cependant, Nizar Baraka avoue que «le principe est acquis, mais les modalités de financement n’ont pas été abordées ».Sur la Caisse de Compensation, véritable problème, aucune décision n’a été prise. L’automobiliste marocain paye son essence deux fois moins cher que le Français, les deux pays ne sont pas producteurs de pétrole. Baraka, toujours lui, confirme que chaque fois que le baril augmente d’un dollar, cela coûte à l’Etat neuf cent millions de dirhams.
                        La saison agricole est compromise. Les céréales n’ont aucune chance d’être récupérées. Mais les productions fruitières, la pomme de terre, victimes du froid, sont encore plus compromises. Cela signifie une augmentation sensible du prix des fruits et légumes, et donc du coût de la vie.Les textiliens souffrent le martyr parce que le marché européen est en récession. Le tourisme vit des moments dramatiques parce que les marchés émetteurs sont en contraction, situation adoucie par l’évolution du marché intérieur. Liquidités bancaires en baisse structurelle, délais de paiement allongés parce que l’Etat ne paye plus, déficit commercial creusé, tous les voyants sont en rouge. Le gouvernement actuel n’en est pas responsable, mais il est responsable de la gestion de la situation.
                        Trois mois après les élections, le Maroc n’a ni Loi de Finances, ni visibilités. Les milieux d’affaires sont dans l’expectative, c’est le pays qui en souffre parce que les investissements sont suspendus et que des marchés sont perdus. Entre ses promesses électorales et ses moyens de manœuvre, le gouvernement du PJD est écartelé. Il faut être de mauvaise foi, ce qui n’est pas notre cas, pour ne pas connaître la difficulté de la situation. Mais s’il ne donne pas rapidement son cap, ce qu’il veut faire, comment il veut le faire, la situation sera pire dans quelques semaines.


                        Kamal Lahlou

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                        • #13
                          Les poings sur les I

                          par Jamal Berraoui Une saison compromise
                          Publié le 10-02-12 12:02La pluviométrie insuffisante met en désarroi le monde agricole. Les spéculations céréalières sont définitivement perdues dans plusieurs régions, et fortement compromises dans d’autres pourtours. Les arbres fruitiers frappés par le froid ne présagent qu’une très faible récolte.
                          Les petits éleveurs se débarrassent leurs bêtes de crainte de ne plus pouvoir les nourrir et d’être forcés de les vendre à vil prix. Comme d’habitude, ce sont les petites et les très petites exploitations qui paniquent le plus, qui sont les premières à trinquer. Les gros éleveurs sont en train de racheter, à bas prix, le cheptel des petits, désargentés et qui ne peuvent suivre la hausse des cours du foin.C’est une situation que le Maroc n’a plus connue depuis quelques années, mais qui n’est pas tout à fait nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est qu’elle vient contrarier l’élan du Plan Maroc Vert.
                          S’il ne faut pas céder à la panique, il faut rompre avec les recettes habituelles, se montrer prospectifs et non pas réactifs.Il ne faut pas attendre l’été pour mettre en place les mesures que l’on connaît : report des échéances du Crédit Agricole, soutien des prix et libéralisation des importations. Il faut mettre en place un fonds de soutien qui interviendrait en fonction des régions et de leur situation. Si l’on veut sauver les petits éleveurs, c’est tout de suite en intervenant sur les prix des aliments de bétail.La question n’est pas uniquement économique, elle est aussi éminemment politique. Les protestations dans les campagnes et les bourgades qui leur servent de chef-lieu ont été importantes et, souvent, les plus violentes.
                          Il est important de donner un contenu au changement et de renforcer l’adhésion de ces citoyens aux processus politiques en cours.Par ailleurs, chaque fois qu’un éleveur, un petit agriculteur est ruiné, c’est une famille nombreuse qui émigre vers la cité la plus proche, grossissant les bataillons de chômeurs et compliquant encore plus la déjà inextricable problématique de la précarité dans les villes ruralisées marocaines.Les approches à l’ancienne sont caduques. Il faut en développer d’autres sur la base de la solidarité, mais aussi de l’efficience économique. Il faut sauver les petites exploitations pour sauver les emplois, et fixer les familles et non pas intervenir en fin de partie, comme s’il s’agissait de charité.
                          Il y a un effet psychologique qu’il ne faut pas sous-estimer. Dès qu’il ne pleut pas, même le salarié citadin est inquiet. Il se prépare à la flambée des prix, qui a rarement lieu, et même à la crise. C’est sûrement l’impact des origines terriennes de la plupart des Marocains. Lyautey disait : «Au Maroc, gouverner, c’est pleuvoir ! ». Même si le monde rural n’est plus hégémonique, il reste central.


                          Jamal Berraoui

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                          • #14
                            Lyautey disait : «Au Maroc, gouverner, c’est pleuvoir ! ».
                            Un economiste marocain disait "Au Maroc, la croissance vient du ciel !"

                            le solde commercial à fin janvier 2012 s’aggrave pour atteindre un déficit de 16,54 milliards de dirhams contre un déficit de 13,44 milliards en janvier 2011,
                            A ce rythme, les 190 milliards seraient largement dépassés à la fin de cette année (et non pas en 2015 comme le prévoit le CNCE)
                            Dernière modification par jawzia, 26 février 2012, 00h53.

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                            • #15
                              vite vite ouvront les frontiéres

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