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Solide croissance économique pour les monarchies du Golfe en 2006

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  • Solide croissance économique pour les monarchies du Golfe en 2006

    Bonjour, les taux de croissances ont explosé dans cette partie du monde, même dans les secteurs non pétroliers.
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    Les riches monarchies pétrolières du Golfe, qui ont connu de forts taux de croissance ces deux dernières années grâce à la flambée des cours du brut, devraient connaître une autre année faste malgré une vive correction de leurs marchés boursiers.

    Le PIB des six membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 2,5% en termes réels pendant la période 1998/2002, marquée par une chute des cours du brut.

    Mais ce taux a fortement progressé au rythme de 8,5%, 5,9% et 6,8% respectivement en 2003, 2004 et 2005, et il devrait évoluer confortablement à 6,4% pendant l'année en cours, selon le Fonds monétaire international (FMI).

    Les monarchies du CCG (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Bahreïn et Oman) pompent ensemble quelque 16 millions de barils de brut par jour, outre de grandes quantités de gaz naturel.

    Leur PIB cumulé en termes courants est passé de 404,6 milliards de dollars en 2003 à 475,1 milliards en 2004, puis à 597,2 milliards l'an dernier, soit des taux de croissance records respectivement de 29,8%, 17,4% et 25,7%.

    Cette croissance a été attribuée à l'envolée du cours du brut, passé d'une moyenne de 35 dollars/baril en 2004 à 53 en 2005 et qui devrait se situer dans les 60 dollars cette année, a ajouté le FMI.

    Les recettes pétrolières du CCG en 2005 ont été estimées à quelque 300 milliards de dollars, un chiffre qui devrait encore augmenter cette année à la faveur du niveau élevé des cours du brut.

    Les six pays ont réalisé des excédents budgétaires en 2005.

    En termes réels, la croissance du secteur pétrolier en Arabie saoudite était de 17,2% en 2003, contre seulement 2,2% en 2005. Elle devrait être de 2,6% en 2006. En 2005, cette croissance était de 11,3% au Koweït, 3,4% au Qatar et 8,4% aux Emirats.

    Des économistes dans la région ont exprimé la crainte que les énormes excédents budgétaires n'entravent l'introduction des réformes nécessaires pour restructurer les économies du Golfe, largement dépendantes des fluctuations des marchés pétroliers.

    Le secteur non-pétrolier a connu, en termes réels, un taux de croissance de 8,6% en Arabie saoudite en 2005, contre 8,3% au Qatar, 6,8% au Koweït et 7,8% aux Emirats. Ce taux devrait encore augmenter cette année.

    L'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, a vu son PIB augmenter, en termes courants, de 214,9 milliars de dollars en 2003 à 307,8 milliards deux ans plus tard. Il devrait atteindre 346,3 milliards de dollars en 2006.

    Ryad a utilisé son excédent pour régler partiellement son énorme dette publique, en grande partie contractée sur le marché local, alors que d'autres pays du CCG ont procédé à un renforcement de leurs actifs.

    La dette du gouvernement saoudien représentait 82% du PIB en 2003, un taux réduit à 65% en 2004, puis à 46,5% l'an dernier. Le FMI prévoit qu'il baisse à 27,1%, soit une dette de 94 milliards de dollars, fin 2006.

    Le Koweït a vu ses avoirs à l'étranger augmenter à plus de 150 milliards de dollars, contre 60 milliards il y a une dizaine d'années. Il a réalisé un excédent budgétaire record d'environ 23 milliards de dollars pendant l'exercice 2005/2006.

    Le FMI a conseillé aux pays pétroliers de profiter de leurs recettes pétrolières élevées pour investir davantage dans les infrastructures et le capital humain, ce qui contribuerait à relever leurs taux de croissance et à réduire le chômage et la pauvreté.

    La chute aiguë ces derniers mois des Bourses du CCG, survenue après trois ans d'une croissance soutenue, ne devrait pas affecter la bonne tenue des économies des six monarchies pétrolières, selon les experts.
    http://www.tageblatt.lu/edition/arti...rticleId=50230
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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