Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quand BHL rendait service aux généraux algériens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quand BHL rendait service aux généraux algériens

    L’imposture Bernard-Henri Lévy

    Les généraux d’Alger préfèrent un reportage de BHL à une enquête internationale.

    Les quotidiens algérois viennent de saluer sa performance : quatre pages dans « Le Monde ». Mais sans mentionner qu’elles sont bourrées d’erreurs, d’approximations et de non-dits.

    Invité par la cinémathèque algérienne, Bernard-Henry Lévy a reçu le meilleur des accueils de la part des plus hautes autorités de l’Etat. Qui lui ont permis, ainsi qu’il l’a lui-même modestement reconnu, de se rendre « dans des lieux interdits aux journalistes ». Et quand on sait que mieux vaut ne pas ruser avec les interdits en Algérie lorsqu’on est porteur d’une carte de presse, on ne peut donc que se réjouir de constater que le régime les ait levés pour BHL. Se sont ensuivis deux gros articles dans « Le Monde », que nombre de médias français, de « L’Humanité » à TF1 en passant par Canal Plus, ont largement commentés, en invitant souvent leur auteur à en rajouter. Pareillement, et malgré les critiques justifiées qu’il formule contre une armée qui protège si mal la population, ces impressions de voyage ont été fort appréciées par la presse officielle algérienne. Et pour cause, BHL ne dit rien sur l’autre aspect de la violence dans ce malheureux pays. À savoir celle qu’exerce l’Etat : bombardements au napalm, arrestations et tortures systématiques, disparitions de centaines d’opposants, etc.

    En revanche, que d’erreurs sous la plume de cet envoyé spécial qui aura emmagasiné tant de « choses vues » en si peu de temps ! Exemples.


    Les 11 et 12 janvier, L’Authentique, le quotidien contrôlé par le général Betchine, conseiller spécial de Zeroual pour les questions de sécurité et ancien patron de la Sécurité militaire, a publié de larges extraits des papiers de BHL dans Le Monde. « Un pavé dans la mare », a estimé ce grand journal indépendant : « Bernard-Henry Lévy est venu en Algérie. Il a vu et il a probablement vaincu cette obscène question qui obsède de nombreux intellectuels, journalistes et hommes politiques occidentaux qui ajoutent à l’horreur des massacres génocidaires une confusion insupportable sur les auteurs des crimes. »
    BHL : « Chérif Rahmani, ministre gouverneur d’Alger (...), est ouvert. Brillant. Il est typique (...) de la nouvelle génération de “quadras” qui arrivent aux affaires et poussent vers la porte les caciques discrédités du FLN. »
    Faux. Enfant chéri du régime actuel, Rahmani est d’abord le neveu du colonel Bencherif, le patron de la gendarmerie sous Boumediene. Dès les années 80, sous la présidence de Chadli, ce « quadra », qui est en fait largement quinquagénaire, fut secrétaire général du ministère de l’Intérieur, trois fois ministre des Travaux publics, de la Jeunesse, de l’Equipement, et plusieurs fois wali (préfet) à Tébessa (le fief de son oncle), puis à Alger.
    A la fin de ces années-là, Cherif Rahmani se rendra célèbre en affirmant dans la presse que les Algérois pouvaient s’apprêter « à jeter leurs jerrycans d’eau », que beaucoup conservent chez eux par peur des pénuries. Espérons que les négociations que ce ministre-gouverneur mène aujourd’hui avec la Lyonnaise des eaux lui permettront de tenir, dix ans plus tard, sa promesse.
    BHL : « “Mouloudia ! Mouloudia !” Ca veut dire “chiffonnier”, explique Rahmani. “Club des chiffonniers”, c’est le nom de notre “Paris-Saint-Germain” local. »

    Le grand club de foot algérois qui existait dans l’« Algérie française » porte le nom de Mouloudia, un terme à connotation nationaliste et religieuse qui (...)

    monde-diplomatique

  • #2
    Un article de Nicolas Beau datant de... Janvier 1998 !

    Puisque tu fais dans l'archéologie journalistique :

    - Si c'est la question israelienne qui t'interesses, tu ne trouveras aucun mal à trouver des informations publiées à l'époque sur le bureau du Mossad ouvert à Rabat ou sur la collaboration du conseiller de ton roi avec le Mossad.

    - Si c'est les voyages de BHL et ses amitiés qui t'intéressent, tu touveras ton bonheur dans la presse qui relate l'amitié que portent les autorités marocaines à BHL qui posséde un riad à Marrakach...

    - Si tu t'interesses au tourisme, tu trouveras ton bonheur en Israël, pays dans lequel, on trouve moult places et allées consacrés à ce grand ami d'Israél que fût l'homme dont la postérité te gouvernent aujourd'hui. Ou plus simplement consulte les guides d'investissement que les autorités marocaines proposent aux Israéliens...

    Vous n'avez pas honte ? Si c'est la défense de l'Islam qui vous intéresse, vous avez bien des raisons de vous en prendre à votre monarchie au lieu de perdre votre temps à la défendre ici.
    Dernière modification par Dandy, 30 mars 2012, 10h57.

    Commentaire


    • #3
      C'est ce que j'allais dire cette info a au moins une bonne dizaine d'années, BHL est né en Algérie j'y vois rien d'anormal à ce qu'il puisse y retourner, par contre là en 2012 ça m'étonnerait qu'il ait bon accueil

      Commentaire


      • #4
        celui qui a ouvert ce Topic est algérien je pense, m'enfin bon, l'Algérie et ses généraux ne courtisent pas avec les israéliens c'est connu

        Commentaire


        • #5
          celui qui a ouvert ce Topic est algérien je pense, m'enfin bon, l'Algérie et ses généraux ne courtisent pas avec les israéliens c'est connu
          __________________

          De la leurs haines pour les généraux car tous le monde sais que se sont eux qui mène la danse ...

          Commentaire


          • #6
            oui oui biensur

            Commentaire


            • #7
              Les généraux d’Alger préfèrent un reportage de BHL à une enquête internationale.
              Avec tout le respect que je te dois : non, les Algériens ne pactisent pas avec Israël. Quand on parle de la relation israélo-marocaine, je peux te citer des milliers de faits avérés. Si on demande à quelqu'un de parler des relations israélo-algériennes, il n'aura qu'un filament de conjecture tiré d'une note de Wikileaks qui au pire, si elle devait être avérée (ce qui est loin d'être le cas), n'engage nullement l'Etat algérien.

              On peut critiquer l'Etat algérien sur beaucoup de choses mais pas sur cela et au fond de toi tu le sais : face au conflit israélo-palestinien, on est pas tous égaux en responsabilités ;-)

              Commentaire


              • #8
                Ô les belles réfèrences !

                J'aime bien les papiers de Nicolas, toujours aussi polémiques et alimentés par les rumeurs.

                Tiens ce papier fera l'objet une discussion avec lui la prochaine fois (dans la semaine quoi)



                ../..
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                Commentaire


                • #9
                  Je suis algérien, ne me parler pas du Maroc.
                  Ce qui m’intéresse c'est l'hypocrisie d'Alger quand elle essaye d'abrutir les algériens en les prenant pour des ... Elle met en garde contre BHL alors que c'est bien grâce à BHL et au lobby sioniste ( amis de décideurs à Alger ) de France que le régime d'Alger est toujours en place. hypocrite régime .
                  Dernière modification par votrefrere, 30 mars 2012, 14h56.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je suis algérien, ne me parlait pas du Maroc.
                    Ce qui m’intéresse c'est l'hypocrisie d'Alger quand elle essaye d'abrutir les algériens en les prenant pour des ... Elle met en garde contre BHL alors que c'est bien grâce à BHL et au lobby sioniste ( amis de décideurs à Alger ) de France que le régime d'Alger est toujours en place. hypocrite régime .
                    En Algérie, tout le monde est hypocrite. Il achète la patate 50 DA et la revend 110 DA. Il achète des vaches laitières subventionnés pour la production de lait et l'emmène à l’abattage.
                    C'est qui ce mec BHL pour qu'autant de gens lui prête attention ?
                    Dernière modification par Louny, 30 mars 2012, 14h46.

                    Commentaire


                    • #11
                      "«La mafia de la pomme de terre sévit»




                      Un groupe de pression, «la mafia de la pomme de terre», exerce son poids pour le maintien de ce légume de large consommation à des prix hors de portée, jusqu’à 120 DA dans certaines régions. C’est l’explication donnée par Salah Souilah, président de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), au cours d’une réunion des mandataires des marchés de fruits et légumes qui s’est tenue hier à Alger.



                      D’ailleurs, avance M. Souilah devant la presse, le Système de régulation des produits de large consommation (Syrpalac) mis en place depuis quelques années pour lutter contre la hausse des prix en procédant à la mise sur le marché de la pomme de terre stockée, n’a eu aucun effet : «Où est la pomme de terre stockée ? Le ministère du Commerce n’a pas actionné ce système, du moins il n’y pas de pomme de terre provenant de ce dispositif sur les étals.» Des mandataires reconnaissent que des quantités de pomme de terre stockées sont vendues à des marchands qui les écoulent au même titre que celle de saison.
                      Elle est écoulée ensuite au compte-gouttes de façon à ce que les prix soient toujours maintenus à la hausse, explique un mandataire qui rejette en bloc les assurances de M. Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, concernant la baisse des prix attendue dans les prochains jours. «Nous défions le ministre de démontrer que la pomme de terre stockée dans le cadre du Syrpalac est sur les étals !» Les groupes de pression agissent aussi sur le choix de la semence, laisse entendre M. Souilah : «La semence importée est de mauvaise qualité, d’où la hausse des prix ces dernières années.» Le ministre de l’Agriculture a assuré, il y a quelques jours, que les prix baisseraient dans trois semaines. «C’est de l’utopie si les choses restent telles quelles», répond un mandataire.
                      Le ministère du Commerce est acculé par les mandataires réclamant une meilleure organisation du marché. L’informel, qui étouffe les marchés de gros, s’avère être le premier souci des commerçants de fruits et légumes. «C’est injuste. Les commerçants payent des charges énormes dans un marché de gros dont les accès sont fermés par les vendeurs informels, bloquant l’entrée des clients. Et en contrepartie, des vendeurs informels font le triple du chiffre d’affaires sans être inquiétés ni par les contrôleurs ni par les services de sécurité. C’est ce qui explique aussi la hausse des prix des fruits et légumes, un moyen par lequel les commerçants récupèrent leurs frais», explique Mustapha Achour, président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes.
                      Les mandataires réclament aussi des explications concernant la société créée par le ministère du Commerce ayant pour rôle la gestion et la régulation des marchés de fruits et légumes. Bien que le directeur général de cette entreprise ait été installé et que les textes permettant son fonctionnement aient été mis en place, cette société n’existe que sur le papier, accusent les mandataires, qui imputent la responsabilité de «l’anarchie et l’incohérence» du marché des fruits et légumes au département de Benbada. Ce ministère est également incriminé dans les défaillances recensées en matière de gestion, de location et de réhabilitation des surfaces destinées aux grossistes.
                      «Le cahier des charges régissant la location est dénué de toute norme logique. C’est de la pure spéculation sur les prix de réalisation», accuse M. Achour. L’UGCAA menace d’organiser une grève illimitée dans quelques jours pour protester contre l’anarchie et le mutisme du ministère du Commerce «qui continue d’ignorer les préoccupations des commerçants et des consommateurs». Cette action concernera les cinq marchés de gros du centre du pays."

                      Elwatan




                      ---------------------------------------------------------------------


                      La mafia y'en a partout en Algérie même dans le football. Il y a qu'en Algérie, je crois, où le président de la ligie de football est le président d'un club de l'élite (le CRB).

                      Commentaire


                      • #12
                        @ Votrefrere.

                        Vous pouvez reprochez a l'Algerie tout,sauf sa connivence avec le sionisme.Pas d'amalgame svp!..Si BHL avait été reçu,c'etait un autre contexte .Et pourquoi vous n'evoquez jamais vos maitres a penser qui ont mis l'Algerie a feux et a sang!.Et avec le soutien matériel et médiatique des pays du golf.Permettez moi de vous rafraichir la mémoire:
                        _Les journaux saoudiens basés Londres( alhayat+shark el awsat) ,étaient le porte parole du GIA et del'AIS.
                        _La chaine MBC glorifiait les actions terroristes en Algerie,avant qu'Eljazzeera prenne le relais.
                        Et vous venez d'un revers de la main,vous attaquez a des patriotes algeriens en les traitant de tout les noms et ainsi dédouaner les ignobles sanguinaires.
                        Au final MR BHL n'est-il pas actuellement,l'ami,le confident et le conseiller des islamistes en Libye,au Qatar est les pays du golf?
                        Ou se trouve la conivence?

                        Commentaire


                        • #13
                          Je n'ai aucun maître à penser, évites la diversion..Je suis libre, je crtitique tout le monde Belhaj, Madani, FIS...mais je crois fort, que ces gens là sont des anges devant la junte criminel et le pouvoir qui est en place à Alger .

                          Wikileaks Quand l’ambassadeur Driss Djazaïri proposait de se rendre disponible pour les Israéliens

                          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=190937


                          Bouteflika et Israel


                          Georges Marion, Le Monde, 1 août 1999

                          Le président algérien Abdelaziz Bouteflika aime parfois donner à ses compatriotes des leçons de réalisme politique. Lors d'un récent déplacement à Oran, il a, une fois encore, disserté sur sa philosophie de la vie : « Si j'ai un malade qui agonise à la maison, que j'ai besoin d'un médicament, que tous les pharmaciens sont fermés, sauf l'Israélien, je ne sais pas ce que vous faites, mais moi, j'achète. »

                          Clin d'oeil d'un responsable politique qui en sait plus qu'il n'en dit ? La réalité est en tout cas plus vraie que la fiction : en cinq ans, depuis un premier contrat conclu secrètement avec une société israélienne, l'Etat hébreu est devenu une pharmacie où Alger se fournit discrètement en médicaments, appareillages médicaux et techniques sanitaires diverses.

                          MÉDICAMENTS DE QUALITÉ

                          Dans les milieux spécialisés, en France et en Europe, où l'on se heurte désormais à un concurrent inattendu, ces transactions sont connues ; en Israël, où l'on tente de demeurer discret, certains affirment que, de fait, leur pays est devenu le premier fournisseur d'Alger en produits de santé. Chacun paraît trouver son compte à ce commerce qui prend à contre-pied les idées les mieux ancrées : Israël fait des affaires et satisfait son besoin d'être reconnu par le monde arabe ; l'Algérie achète à bon prix des médicaments de qualité, redevient acteur sur une scène (le Moyen-Orient) que ses ennuis intérieurs l'avait conduite à abandonner et espère bénéficier des retombées nécessaires à sa reconstruction en courtisant les juifs, qu'elle croit mythiquement puissants. La spectaculaire poignée de main entre Abdelaziz Bouteflika et Ehoud Barak, lors des obsèques du roi du Maroc, a montré qu'Alger, qui a longtemps campé sur des positions intransigeantes, entend ne plus rester en marge du mouvement.

                          Cela fait en réalité longtemps que les deux pays se cherchent. Entre 1986 et 1988, un haut responsable algérien - « un ex-militaire proche du président Chadli, toujours en fonctions » - aurait rencontré à Paris, une demi-douzaine de fois, Shimon Pérès, alors ministre des affaires étrangères. « L'émissaire algérien voulait que son pays joue un rôle de bons offices dans le conflit israélo-palestinien », explique l'organisateur de ces rencontre, l'ambassadeur d'Israël en France de l'époque, Ovadia Soffer. « Nous, nous avions intérêt à entretenir des relations avec les Algériens, qui occupaient une place importante au sein des non-alignés, du monde arabe et aux Nations unies. Ils ne nous demandaient qu'une seule chose pour poursuivre : que nous reconnaissions l'OLP. A l'époque, nous n'étions pas mûrs et les rencontres se sont arrêtées. » Elles devaient reprendre en 1994, avec l'arrivée à Alger d'une délégation secrète du ministère israélien de la santé chargée de signer un premier contrat commercial . Un an auparavant, Israéliens et Palestiniens avaient signé à Oslo les accords qui lancèrent le processus de paix ; Yasser Arafat et l'OLP étaient désormais reconnus des Israéliens . Pour Alger, le principal obstacle à des contacts avec Israël était du même coup levé.

                          « Cela s'est fait très simplement, explique l'un des médecins de la délégation. Depuis plusieurs mois, l'euphorie régnait : nous étions désormais invités à des congrès médicaux où nous côtoyons nos confrères arabes et, notamment, maghrébins. Dans l'un de ces congrès, un haut fonctionnaire algérien nous a demandé si Israël était prêt à leur vendre des médicaments. L'Algérie était en pleine guerre civile ; elle se méfiait de la France et de l'Europe, qui faisaient la fine bouche devant la répression anti-islamiste. Ils ont dû penser qu'avec nos problèmes d'attentats, nous pourrions les comprendre. Ils ne mettaient qu'une condition : que le contrat, orgueil national oblige, soit signé à Alger. »

                          Aussitôt rentré, l'Israélien prévint les autorités , qui entreprirent une étude de risques. Finalement, Itzhak Rabin donna son feu vert et , au printemps 1994, via la Tunisie et Ouargla, dans le Sud-Est algérien, une première délégation israélienne arrivait à Alger, logée dans une résidence discrète pour hôtes étrangers. « Nous étions une demi-douzaine, plus une équipe de protection armée qui avait été autorisée à nous accompagner, poursuit notre interlocuteur qui a demandé le respect de son anonymat. La consigne était de ne pas parler un mot d'hébreu, mais comme la plupart d'entre nous étions originaires du Maghreb, nous parlions arabe et français. »

                          SOCIETES ECRAN

                          Le 10 juillet 1994, la première commande faite à une société écran israélienne qui possédait des bureaux au Maroc était officiellement passée : dix mille tests de grossesse à 11,34 dollars l'unité, frais de manutention et d'expéditions compris. Le produit, baptisé fictivement Prélude, avait été réemballé pour apparaître comme un produit français expédié de Marseille ; l'argent de la transaction fut versé dans une banque marocaine.

                          Dans les années qui suivirent, le système se perfectionna et les expéditions se diversifièrent : antibiotiques, tests génétiques, mais aussi hôpitaux de campagne, scanners, appareillages divers et médicament spéciaux pour porter secours aux victimes d'attentats. Des Algériens seraient même venus en Israël pour apprendre les techniques particulières pour soigner in situ les victimes et reconnaître les corps.

                          Haut fonctionnaire israélien au ministère de la science, Albert Benabou, francophone et arabophone, mène de son côté, tout aussi discrètement , plusieurs projets de coopération où sont impliqués des Algériens. « Depuis 1996, nous avons des contacts réguliers avec la société civile algérienne, dit-il. On se rencontre, on fait des projets, mais jamais publiquement. Nos gouvernements respectifs sont au courant. » Sous sa houlette, des journalistes algériens ont été invités en Israël (lire ci-contre), d'autres ont participé à des séminaires conjoints aux Etats-Unis ; des scientifiques et des industriels sont également en discussion avec leurs homologues israéliens.

                          Si tout se passe comme prévu, une délégation israélienne devrait se rendre en Algérie, pour la première fois officiellement, à l'automne. Elle examinera avec ses hôtes divers projets de coopération dans des domaines où

                          les Israéliens ont un savoir-faire : distribution et exploitation des eaux,

                          agriculture en milieux désertique, informatique et haute technologie.

                          ---------------------------------------------------------------------------- ----

                          Des références dans la presse algérienne dès octobre Les officiels algériens n'ont pas réagi aux récentes informations quant aux contact établis depuis quelques années avec Israël. Mais, depuis l'automne, des journaux avaient commencé d'habituer leurs lecteurs à l'idée d'une évolution de l'attitude algérienne envers l'Etat hébreu. « Des relations avec Israël, pourquoi pas ? », titrait La Nouvelle République, quotidien considéré comme très proche des milieux militaires, le 25 octobre. A la question « établir des relations avec Israël est-il dans l'intérêt de l'Algérie ? », le quotidien répondait par l'affirmative, se demandant ensuite « comment annoncer (une telle décision) à une opinion publique globalement hostile ? » Le 16 novembre, puis le 3 décembre, le même titre, dans un article signé d'un pseudonyme et dont l'auteur était en réalité un responsable américain à Alger, revenait à la charge. Sous le titre « Où sont les intérêts de l'Algérie ? », l'auteur dénonçait les « positions figées des diplomates algériens (...) au moment où Israéliens et Palestiniens sont en contact permanent ».

                          Le 28 juillet, enfin, un rédacteur en chef d' El Watan racontait dans son journal son séjour dans l'Etat hébreu en 1995, à l'invitation du ministère israélien des affaires étrangères.

                          algeria-watch

                          Commentaire


                          • #14



                            Bouteflika et Israël: du bout des lèvres

                            Il a rencontré les représentants de la communauté juive de France.

                            Par AUBENAS FLORENCE
                            Pour la dernière journée de sa visite en France, Abdelaziz Bouteflika s'est entretenu samedi avec le président du conseil représentatif des institutions juives de France, Henri Hadjenberg. Logique. Cet hiver, le président algérien avait serré la main au Premier ministre israélien Ehud Barak et invité "personnellement" Enrico Macias, pied-noir et juif, à revenir chanter dans sa Constantine natale. Depuis sa prise de pouvoir il y a un an, Bouteflika a fait de ses rencontres avec Israël et la communauté juive un aspect spectaculaire de sa politique.

                            Ce n'est pas rien pour le chef d'un Etat arabe, toujours farouchement engagé dans la cause palestinienne (même si Alger entretient des liens discrets avec Tel-Aviv depuis deux ans déjà). Mais ce n'est pas tout non plus. Après un vaudeville, Enrico Macias dut finalement renoncer à sa tournée. Quant à l'accolade avec Ehud Barak, Bouteflika s'est lui-même empressé de la vider de son sens sitôt rentré au pays: "Il m'a tendu la main, je ne pouvais faire autrement que de la prendre." Une nouvelle fois, sa déclaration à Paris paraît retentissante mais reste finalement de façade: l'Algérie est prête à des relations officielles avec l'Etat hébreu si celui-ci parvient à un accord de paix avec l'Autorité palestinienne et la Syrie. Bref, quand il n'y aura plus d'enjeu.

                            Là encore, la visite en France reflète bien le rôle de Bouteflika à la tête de l'Etat: l'image. Lors du dîner-débat de la revue Passages jeudi, le Président a comme à son habitude balayé les questions avec cette colère dont il a fait son style. Seul, un thème l'a radouci: "L'image qu'avait l'Algérie avant mon arrivée et celle qu'elle a depuis."

                            Les honneurs réservés par Paris poussent à lui donner raison. Juste avant son départ, Bouteflika s'est pourtant plaint de "partir les mains vides". Derrière l'image, restait le but sonnant et trébuchant du voyage: la dette algérienne dont 400 millions de francs ont été reconvertis sur 22,75 milliards. Mais Bouteflika, lui, a déjà repris le spectacle : puisqu'il n'a pas "tout" décroché, autant se fâcher le premier et tonner qu'il n'a rien reçu.

                            lire :

                            Des membres de la Knesset israélienne à Alger

                            Le Quotidien d'Oran, 6 juin 2001

                            Lire :

                            Rencontre Bouteflika - Shimon Peres à Madrid

                            par Zouaoui M., Le Jeune Indépendant, 12 mars 2005




                            Sans parler des relation et partenariat militaire avec l'OTAN et les échanges secret avec l'entité sioniste et le lobby sioniste en France et le CRIF .

                            Commentaire


                            • #15
                              Je me demande,vous etes le "FRERE" de qui? Vous n'étes pas dans la critique,vous etes dans le dénigrement:Vous mélangez les genres:Vous ne faite pas le discernement entre,israliens et juifs,entre israeliens et sionistes.Vous avez besoin de vous cultiver pour vous remettre les idées en place.Savez-vous qu'il existe des israeiliens musulmans?.
                              Allez sans rancune!........

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X