L'AC Milan ne retrouvera donc pas les demi-finales de la Ligue des champions, qu'il n'a plus connues depuis 2007 lorsqu'il avait alors remporté la compétition face à Liverpool (2-1). Battu par le FC Barcelone (0-0, 3-1), le Milan est éliminé logiquement mais c'est l'amertume qui prédomine en Italie. En cause : l'arbitrage de Monsieur Kuipers, accusé d'avoir favorisé l'équipe catalane. «Un penalty douteux lance le Barça, le Milan sort la tête haute», titre ainsi le site de La Gazzetta dello Sport (photo DR). «Le Barça avec de l'aide» et «Milan dehors avec la rage» barre le quotidien sportif sur sa Une, mercredi matin.
«Il faudrait plus d'uniformité»
«Milan furieux !», insiste le Corriere dello Sport tandis que Tuttosport est plus pondéré en titrant «Milan adios». De l'autre côté des Alpes, on regrette le deuxième penalty accordé aux Barcelonais à la 41e minute - le score était alors de 1-1 - pour un tirage de maillot d'Alessandro Nesta sur Sergio Busquets alors que Carlos Puyol s'immisce ensuite entre les deux joueurs. Une faute comme il y en a souvent plusieurs dans chaque match sur corner mais rarement sanctionnée par les arbitres. En Italie, on déplore surtout le penalty non sifflé en faveur du Milan pour une faute semble-t-il évidente de Javier Mascherano sur Zlatan Ibrahimovic (48e).
«Nous ne sommes pas habitués à de tels penalties en Italie, stipule La Gazzetta. Autrement dit : on en sifflerait dix par match. On pourrait répliquer : c'est la faute des joueurs «rusés» et des arbitres qui n'ont pas le courage d'intervenir et préfèrent se réfugier dans le «je ne vois pas» ou dans la faute de confusion. Ambrosini (le capitaine milanais, mardi soir) a raison : il faudrait plus d'uniformité.» Si la sentence avait été sifflée et transformée, l'équipe lombarde serait revenue à 2-2 et le Barça aurait pu douter. Cinq minutes après cet oubli, le tenant du titre, moins à l'aise qu'à son habitude, corsait l'addition (3-1) par Andres Iniesta (53e).
Emmanuel Langellier
France Football
«Il faudrait plus d'uniformité»
«Milan furieux !», insiste le Corriere dello Sport tandis que Tuttosport est plus pondéré en titrant «Milan adios». De l'autre côté des Alpes, on regrette le deuxième penalty accordé aux Barcelonais à la 41e minute - le score était alors de 1-1 - pour un tirage de maillot d'Alessandro Nesta sur Sergio Busquets alors que Carlos Puyol s'immisce ensuite entre les deux joueurs. Une faute comme il y en a souvent plusieurs dans chaque match sur corner mais rarement sanctionnée par les arbitres. En Italie, on déplore surtout le penalty non sifflé en faveur du Milan pour une faute semble-t-il évidente de Javier Mascherano sur Zlatan Ibrahimovic (48e).
«Nous ne sommes pas habitués à de tels penalties en Italie, stipule La Gazzetta. Autrement dit : on en sifflerait dix par match. On pourrait répliquer : c'est la faute des joueurs «rusés» et des arbitres qui n'ont pas le courage d'intervenir et préfèrent se réfugier dans le «je ne vois pas» ou dans la faute de confusion. Ambrosini (le capitaine milanais, mardi soir) a raison : il faudrait plus d'uniformité.» Si la sentence avait été sifflée et transformée, l'équipe lombarde serait revenue à 2-2 et le Barça aurait pu douter. Cinq minutes après cet oubli, le tenant du titre, moins à l'aise qu'à son habitude, corsait l'addition (3-1) par Andres Iniesta (53e).
Emmanuel Langellier
France Football
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